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POLITIQUE EN PACA & POLICY IN THE WORLD in English, French and Italian 0632173633 - diaconesco@gmail.com

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30 janvier 2025

« Von der Leyen annonce un grand plan pour la compétitivité (administrée) en Europe ! ».

« Von der Leyen annonce un grand plan pour la compétitivité (administrée) en Europe ! ».

 

L’édito de Charles SANNAT

par Charles Sannat | 30 Jan 2025 | A la uneChronique de l'effondrement | 6 commentaires

Mes chères impertinentes, chers impertinents,

La compétitivité par la décarbonation…

La guerre c’est la Paix, et l’Europe c’est risible.

L’Europe qui était une belle idée est devenue une réalité aussi pathétique, qu’affligeante et il faut la dénoncer car elle est mortifère, destructrice, réductrice, et c’est exactement ce qui arrive à tous les pays européens. Ils sont réduits par les technocrates de Bruxelles.

 

Ursula fait du vent et de la mousse, et par idéologie, la commission européenne s’arroge avec la complicité des chefs d’Etats, des pouvoirs qu’elle n’a pas et dont les effets sur le terrain sont délétères.

Dans les trois piliers de la “compétitivité” Von der Leyen nous explique que c’est la compétitivité par la décarbonation.

La décarbonation est une escroquerie dans les faits. Je ne vous parle pas du CO2 en lui même, mais de ce que nous faisons au nom de cette soit disant lutte.

 

En France pour améliorer notre compétitivité alors que nous avons une énergie radioactive mais totalement décarbonée à trois pouième près, nous augmentons le prix de l’électricité. Compétitivité.

 

En France, nous demandons aux bailleurs de dépenser des fortunes pour rénover des logements chauffés au gaz, émetteur de CO2, alors que les radiateurs électriques sont pénalisés rendant des logements in-louables alors qu’ils sont en réalité parfaits.

 

Les sommes considérables dépensées par les offices HLM par exemple pour réhabiliter, pour décarboner des logements qui le sont déjà sont autant de milliards d’euros qui sont dépensés pour rien du tout et qui empêche la construction de nouveaux logements. Compétitivité donc.

Les millions de gens que les entreprises doivent recruter pour enfiler les perles d’une directive comme la CSRD, le reporting de durabilité pour les entreprises européennes c’est sans doute aussi de la compétitivité…

 

Un paradoxe majeur dont seule l’Union Européenne a le secret.

A ce niveau du raisonnement, on peut avancer sans prendre le risque de se tromper, qu’il y a un paradoxe majeur à vouloir légiférer sur la compétitivité !

Les technocrates européens, et français aussi d’ailleurs, sont tellement hors sol qu’ils veulent tout administrer.

Ils pensent pouvoir tout administrer.

Tout décréter.

Leyen vient de lire un beau PDF à l’écran. Et voilà. L’EUrope est devenue compétitive.

Absurde.

 

La compétitivité est un cadre social, légal, sécuritaire, global qui laisse de la liberté. 

Avec ma barbe blanche je viens d’un monde où nous étions nettement plus libres il y a 30 ans, avant l’introduction du principe de précaution.

Un principe qui fait oublier une chose essentielle. La vie c’est risqué. La vie est une maladie mortelle sexuellement transmissible.

Mais, il n’y a pas de vie pleine et entière sans liberté.

La liberté est le régime de base, l’interdiction l’exception.

Aujourd’hui, tout, tout est interdit.

Tout.

Même curer un fossé cela nécessite 150 cerfa et 12 000 autorisations sinon la police de l’environnement vient vous accuser d’écocide. Violez votre voisine, c’est plus facile et moins puni ! Absurde évidemment, et surtout ne violez pas votre voisine pour ceux qui ne comprendraient ni l’humour (noir) ni le second degré.

Effondrement = simplication rapide d’une société complexe.

N’oubliez pas cette définition.

Quand la compétivité s’effondre, quand il n’y en a plus c’est que l’UE est devenue l’UERSS et Leyen le voit bien. Ils le savent tous bien.

Ils ont créé un monstre. Enfanté un système devenu totalement fou.

Les Etats-Unis ont choisi Trump et Musk pour procéder à la simplification de leur société complexe avant qu’elle ne s’effondre.

Ils vont réussir, et leur réussite, par miroir va faire fuir tous les capitaux d’Europe, provoquant notre effondrement et donc notre simplification.

Cette simplification sera choisie et organisée par les Etats-Unis.

Cette simplification sera subie et anarchique en Europe.

C’est pour 2025. C’est pour cette année.

L’effondrement est là.

Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.

Préparez-vous !

Charles SANNAT

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30 janvier 2025

Bourse. Fin de krach ou début du krach ? Comment Trump a sauvé les marchés.

Bourse. Fin de krach ou début du krach ?

Comment Trump a sauvé les marchés.

par Charles Sannat | 30 Jan 2025 | Bourse et marchés financiersGrille article | 6 commentaires

Vous avez vu le vent de panique lundi dernier, un véritable lundi noir sur les place boursières concernant les valeurs technologiques de l’IA en raison de cette jeune entreprise chinoise, Deepseek, qui a su mettre en place une IA aussi efficace que ChatGPT pour seulement 6 millions de dollars là où OpenAI, la maison mère qui exploite ChatGPT dépense 6 milliards de dollars pour faire la même chose !

 

Ce qui se passe est fascinant et passionnant à suivre.

Le lendemain comme vous pouvez le voir sur ce graphique, NVIDIA le géant du secteur en terme de solutions techniques permettant de faire tourner les IA après avoir chuté de 17 % reprenait 10 %, pour rebaisser de 4.5 % hier mercredi La question est pourquoi ?

La réponse tient en deux mots !

Trump effect …

C’est l’effet TRUMP après que le président américain, en véritable businessman a su trouver exactement les mots pour rassurer et mettre fin à la panique.

Il va dire en substance trois choses.

 

La première c’est de rappeler implicitement la nature même du capitalisme. Faire toujours plus avec toujours moins. Le capitalisme contrairement à ce que pensent les gens de gauche n’est pas contre l’environnement. En visant à toujours faire plus avec moins, il vise la maximisation des profits et donc la maximisation de l’efficacité… c’est au sens large la productivité.

 

C’est dans le monde communiste que l’on a vu les massacres écologiques les plus importants jusqu’au fait de vider la mer d’Aral par exemple, mais c’est un autre sujet. En rappelant cela il a transformé un sujet négatif en positif. Deepseek est une bonne chose qui va réveiller et stimuler tout le monde et montre bien que les Etats-Unis doivent se réveiller.

 

Ensuite il a dit… que “si c’était vrai et que pour le moment personne ne savait vraiment si tout cela était bien vrai” dans le sens où est-ce que les Chinois n’ont pas un peu menti sur les véritables coûts de développement et d’exploitation, alors il n’y avait pas de raison pour ne pas rapidement faire aussi bien…

Parce que et c’est la troisième chose, “nous avons les meilleurs scientifiques et les meilleurs ingénieurs”… et c’est cela le vent de liberté que TRUMP et MUSK veulent faire souffler sur les Etats-Unis. La Chine est un pays castrateur, comme l’est devenue aussi l’Europe de la grosse commission. Alors que va-t-on faire aux Etats-Unis ? Incarner la liberté totale pour être les plus attractifs, car on attrape pas les mouches avec du vinaigre et les meilleurs en leur promettant de payer plein d’impôts, de leur casser les pieds, de les castrer et de les faire suer au maximum…

 

TRUMP a donc mis fin à la panique, pour le moment.

Il n’est pas certain que nous ne soyons pas devant les prémices d’un retournement majeur des marchés avec une tendance baissière durable.

Je vous en dis plus dans le dossier Comment Investir en 2025.

Charles SANNAT

 

29 janvier 2025

« Folie pure. La France et l’UE veulent

faire la guerre à la Russie et aux Etats-

Unis en même temps ! ».

 

L’édito de Charles SANNAT

par Charles Sannat | 29 Jan 2025 | A la uneGéopolitique | 22 commentaires

 

Mes chères impertinentes, chers impertinents,

J’ai la chance de vivre en Normandie, dans un petit coin entre vaches, rivières qui s’écoulent doucement et paisiblement dans les prairies verdoyantes de ce petit coin de France préservé et loin des tumultes des grandes villes.

Ce lieu en recul physiquement est propice à un recul intellectuel et analytique.

Qu’est-ce que je vois et qu’est-ce que j’entends du fonds de ma campagne et qui vient troubler ma quiétude normande ?

La volonté de déployer des troupes au sol en Ukraine, petite musique qui dure depuis quelques mois déjà, et désormais des troupes pour “défendre” le Groenland des méchants Américains.

 

Le professeur Trouposol !

Vous êtes au courant que Donald TRUMP veut s’approprier le Groenland, ce qui est une vision et une présentation politique parfaite pour coller à son narratif de MAGA ( make america great again ) et en prenant le Groenland les USA s’agrandissent au sens propre et premier du terme. Dans la réalité, les Groenlandais doivent voter en avril sur leur indépendance et ce vote avait été validé par les Danois. Puis une fois l’indépendance votée ils se rapprocheront des Etats-Unis.

D’ailleurs, de vous à moi, si vous êtes européen et que vous voulez devenir américain sans passer par la case de l’immigration américaine, allez vous installer librement au Groenland qui est territoire européen et attendez 9 mois de recevoir votre nationalité américaine… bon après faut avoir envie d’aller vivre là-bas.

Notre bon ministre des Affaires étrangères défend donc l’idée, soufflée par notre président, d’envoyer l’armée pour défendre le Groenland des… Américains, ce qui revient à dire si l’on pousse la logique que nous voulons faire la guerre aux Etats-Unis, avec 3 308 milliards d’euros de dettes…. Ne faut pas être futé pour croire que l’on a une chance de réussir.

Mais ce n’est pas tout.

Du côté du Palais, là où préside notre bon président, notre Mozart de la finance, et notre grand stratège béni soit son saint nom, on veut aussi déployer les troupes en Ukraine pour contrer l’armée russe. L’Ukraine ne doit pas perdre.

Nous avons donc à la tête de notre pays des gus dont le sens inné de la vie, que dis-je dont l’instinct de survie les pousse à parler d’envoyer notre armée sur deux fronts.

Le 1er contre la Russie en Ukraine.

Le 2ème contre les Etats-Unis au Groenland.

Ce n’est pas le Groenland BARROT, non, notre ministre relève plutôt du niveau Groland…

Toute personne doué de bon sens devrait arriver à la conclusion que quand on n’arrive pas à apporter de l’eau à Mayotte ou en Guadeloupe, que quand on n’arrive plus à enseigner à nos gamins, que l’on n’arrive plus à soigner aux urgences, se penser capable de gagner deux guerres en même temps contre les USA et la Russie relève de la folie douce.

Je ne suis pas en train de vous dire que TRUMP ou POUTINE sont aimables et gentils, je vous dis que si votre politique consiste à aller faire la guerre à ces deux pays en même temps, c’est évidemment très mal parti.

Il faut avoir les moyens de son indépendance.

Il faut avoir une économie forte, un pays fort, une population forte. Il ne faut pas avoir de dette.

Je l’avais dit de cette façon là. Il faut en avoir une grosse (armée) et une toute petite (dette). Nous c’est l’inverse. Une dette aussi grosse que notre armée est petite.

De mon grenier Normand, je ne vous ferai pas l’affront de vous ressortir mes livres d’histoire pour vous parler du dernier dirigeant européen qui avait eu l’excellente idée de rentrer en guerre en même temps contre les Etats-Unis et la Russie.

Voilà donc le niveau affligeant de notre Mozart de la finance qui est aussi bon en diplomatie qu’en gestion de la dette.

Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.

Préparez-vous !

Charles SANNAT

27 janvier 2025

« TRUMP réélu : où investir votre argent en 2025 face à l’hyperdomination américaine ? ».

« TRUMP réélu : où investir votre argent en

2025 face à l’hyperdomination américaine ? ».

L’édito de Charles SANNAT

par Charles Sannat | 27 Jan 2025 | A la uneGéopolitique | 2 commentaires

 

Mes chères impertinentes, chers impertinents,

Alors que TRUMP vient de retrouver le bureau ovale et la Maison Blanche, c’est bien l’hyperdomination américaine et cette volonté d’hyperpuissance qui va tout conditionner ou presque pour cette année 2025.

 

C’est dans ce contexte qu’il va falloir prendre des décisions patrimoniales, entrepreneuriales, ou encore professionnelles.

 

Il faut donc, non pas commencer par insulter TRUMP ou MUSK mais comprendre ce qu’ils veulent faire, leurs stratégies, comment elles vont nous impacter, et comment tirer notre épingle d’un jeu de plus en plus complexe mais aussi violent et redoutable.

 

 

A quoi sommes-nous confrontés ?

A la volonté des Etats-Unis de maintenir leur leadership face à la Chine et la Russie. Les Chinois ne se demandent pas s’ils sont filles ou garçons tous les 4 matins. Ils travaillent très dur. Leur éducation n’est pas tendre. En Russie c’est la même chose alors que l’Occident vient d’accoucher de deux générations de tout mou… ( pas tous mais beaucoup ). On ne gagne pas une guerre en étant tout mou, autocentré, avec des cellules psychologiques au moindre souci.

 

Derrière mes mots provoquant, se cachent la vraie raison de la lutte contre le “wokisme” aux Etats-Unis et le ralliement des géants de la Tech. Tout cela allait tellement loin que cela allait entraîner l’effondrement y compris de ces géants de la Silicon Valley.

 

Soit l’Europe emboîtera le pas et nous allons nous ressaisir vers plus de force, d’autorité, de travail et de rigueur, soit nous nous effondrerons désormais très vite.

 

 

L’Europe se retrouve coincée entre la Russie de Poutine et les Etats-Unis de Trump.

Je vous en parle dans ce dossier et je vous en parlerai dans l’édito de mercredi ou jeudi prochain plus en détail car cette problématique du double front est terrifiante par ses conséquences pour l’Europe dans laquelle nous vivons.

 

Alors en 2025, il va falloir placer son argent en fonction de ce changement majeur, conséquence de l’élection de Donald TRUMP et la mise en place d’une stratégie de domination d’une rare violence, une stratégie de domination qui n’est même plus cachée, mais parfaitement assumée.

 

Ce que je trouve le plus cocasse, c’est tous ceux qui m’accusent d’être pro-TRUMP alors que les mêmes m’ont toujours accusé d’être anti-américain primaire quand j’insistais sur la méfiance à avoir à l’égard de nos “amis américains” qui sont voraces et avec lesquels nous sommes engagés dans une guerre sans morts comme le disait Mitterrand mais dans une guerre à mort.

 

J’ai une vision très claire de ces différents rapports de force et de leurs conséquences économiques et donc patrimoniales.

 

Pour mieux comprendre celui qui deviendra le prochain président des Etats-Unis, et peut-être bien plus vite que personne ne le pense déjà, TRUMP est un homme de 77 ans très menacé, cela fait beaucoup. Entre les soucis de santé toujours possibles à cet âge et les risques d’assassinat, VANCE pourrait accéder à la Maison Blanche pour terminer un mandat.

Charles SANNAT

 

26 janvier 2025

Mobilisons-nous contre la folie fiscale du Gouvernement !

par Eric CIOTTI Président de l’UDR

 

Chers amis, chers compagnons,

 

Une fois de plus, le gouvernement s’apprête à frapper fort dans vos portefeuilles ! Cette semaine, il a dévoilé son projet d'augmenter les impôts sur les retraités pour financer la branche Autonomie de la Sécurité sociale. En clair : une nouvelle taxe, et encore sur les retraités, pour combler des déficits qu'il est incapable de maîtriser.

 

Mercredi dernier, au micro de Jean-Jacques Bourdin, j’ai dénoncé avec force cette politique injuste et inefficace. Pourquoi toujours taxer davantage les Français alors qu'aucune mesure sérieuse d'économie n’est envisagée ?

 

Nous avons pourtant des solutions : par exemple, décaler de cinq ans le versement de certaines prestations sociales aux étrangers arrivés en France permettrait d'économiser 7 milliards d’euros. Mais ce gouvernement préfère multiplier les concessions au Parti socialiste, augmentant sans cesse la dépense publique et la fiscalité.

 

Face à cette dérive, l’UDR s’érige comme la force politique résolument engagée pour la défense de la France qui travaille. Nous portons un projet ambitieux et nécessaire : simplifier massivement l’État, supprimer les normes inutiles et les agences coûteuses, et rendre aux Français ce qui leur appartient : leur argent.

 

Nos idées suscitent déjà un immense engouement, comme en témoigne le formidable écho de notre « loi tronçonneuse » présentée lors du Grand Forum des Libertés. Nous ne reculerons pas dans ce combat pour rendre à la France sa souveraineté économique et sa prospérité.

 

Ensemble, nous pouvons inverser la tendance. Nous avons besoin de votre soutien, de votre engagement. Parlez de l’UDR autour de vous, invitez vos proches à nous rejoindre, et si ce n’est pas encore fait, adhérez ou renouvelez votre adhésion pour 2025 dès aujourd’hui.

 

Votre soutien fait toute la différence ! Merci d’être à nos côtés pour défendre une France forte, libre et fière de ses valeurs.

Avec toute mon amitié et ma détermination,

Éric Ciotti
Président de l’Union des Droites pour la République UDR

 

Acte 1 du Grand Forum des Libertés

 

Mardi soir, près de 400 personnes étaient rassemblées autour d'Éric Ciotti, du Groupe des députés de l'UDR et de nombreux intervenants de qualité comme Jacques de Larosière, ancien Directeur Général du FMI, Olivier Babeau, essayiste et co-fondateur de l'Institut Sapiens ou encore Laurent Alexandre, entrepreneur, spécialiste de l'Intelligence Artificielle

 

Trois heures d'échanges et de débats pour présenter notre grand projet de simplification pour la France qui s'articule autour de 30 propositions : suppression d’un tiers des agences et opérateurs de l’État en 5 ans, création d’une nouvelle collectivité, la Province, suppression de dispositifs liberticides et inutiles comme la loi SRU sur le logement social, suppression de 25% des 400 000 normes en 5 ans ou encore mise en place du référendum d’initiative populaire provincial comme en Suisse.

 

 

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25 janvier 2025

“Le Puy du Fou c’est lorsque beauf land rencontre plouc land…”

“Le Puy du Fou c’est lorsque

 

beauf land rencontre plouc

 

land…”

par Charles Sannat | 24 Jan 2025 | Grille articleSociologie | 47 commentaires

“Les gens intelligents apprennent de tout et de tout le monde, les gens moyens de leurs expériences, les gens stupides ont déjà toutes les réponses “, cette citation n’est pas de moi mais de Socrate dont la pensée, malgré les siècles et les millénaires, n’a pas pris une ride.

Vous avez l’exemple typique sous les yeux d’un jeune homme de 37 ans très immature intellectuellement et sans grande expérience, mais fort pourvu d’une immense suffisance, qui a déjà toutes les réponses ce qui n’est évidemment pas un compliment mais qui a le mérite de l’élégance des mots et évite les anathèmes de beauf et de plouc qu’il ne se prive pas de lancer à l’égard de ceux qui aiment le Puy du Fou dont votre serviteur ici présent qui n’y avait jamais mis les pieds.

Ma tendre épouse sans doute un peu beauf, mais j’espère que ce Monsieur l’excusera de son extraction sociale modeste de fille et petite fille de boucher de Seine Saint-Denis, avait très envie d’aller au Puy du Fou… Et si vous avez la même femme que moi, vous savez que ce que femme veut, femme obtient.

Nous voici donc partis entre deux confinements (oui ça a été limite) partis en camping-car (encore un autre truc de beauf et de plouc) pour le Puy du Fou avec notre marmaille… un truc de beauf d’avoir des gosses vous n’avez pas idée. Une vraie famille de ploucs et de bidochons. Mais ce n’est pas tout Monsieur le professeur Rondeau, lui qui est professeur d’économie et de management à la Sports Management School et chargé de cours à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne dans la licence Administration économique et sociale en économie monétaire. Pffff Quel palmarès académique impressionnant. Un palmarès rendu possible non pas grâce au rendement de ce professeur, mais aux impôts de tous les ploucs et beaufs qui payent et financent cette vénérable institution qu’est la Sorbonne.

Mais ce n’est pas tout, il est présenté comme « la cheville ouvrière économique de Benoît Hamon » et en 2017, il devient conseiller économique au Parti socialiste.

Je dois donc confesser une circonstance aggravante de plouquerie ou de beaufitude, comme vous voudrez. Avant d’arriver au Puy du Fou nous nous sommes arrêtés faire les courses au Aldi des Herbiers… la “grande” ville du coin, vu de Paris, même pas un trou du cul de cul-terreux je suppose.

Mais ce n’est pas tout !

Quand nous sommes arrivés à destination c’est-à-dire à beaufland d’après Monsieur le Professeur de socialisme et de tolérance appliqué de la Sorbonne, nous avons garé notre camping-car diesel de 16 ans d’âge sur un parking gratuit, vous avez bien lu, gratuit la journée et pour 10 euros la nuit. Le lendemain matin nous sommes partis à pieds pour ce lieu de perdition socialiste.

Le Puy du Fou n’est pas un musée, c’est juste un parc d’attraction au milieu de nulle part et faisant vivre toute une région, qui s’inspire de l’Histoire et de ses légendes pour créer des spectacles grandioses, porteurs d’émotions universelles.

Depuis ses origines, le Puy du Fou immerge le visiteur dans l’histoire à travers des spectacles grandeur nature époustouflants. Animés par de vrais acteurs en chair et en os. Les effets spéciaux sont de haut vol et le spectateur se sent plongé dans la vie quotidienne d’une époque, allant de l’Antiquité aux Années Folles. 80 000 costumes, 900 oiseaux et un spectacle hors du commun de vautours, d’aigles et autres volatils qui vous rasent les moustaches. Bluffant et merveilleusement beau.

Accessoirement c’est aussi plus de 2.6 millions de beaufs et autres ploucs appelés sinon normalement visiteurs, et quand on est bienveillants et respectueux on pourrait même tenter de les appeler êtres humains, mais ploucs et beaufs sont nettement plus déshumanisants et c’est ainsi que commence réellement le totalitarisme. Par la déshumanisation.

Les gens stupides ont déjà toutes les réponses…

Ils sont plein de suffisance et de prétention personne n’ayant eu le courage ou su leur dire, que leurs ramages se rapportent rarement à leurs plumages, et qu’ils n’ont jamais rien eu que beaucoup de chance, bien plus que de capacités.

C’est cela l’humilité, la tolérance, et l’ouverture d’esprit.

Admirez aussi cette “tolérance” pour les gens tatoués. Je ne suis pas tatoué, je ne trouve pas cela très élégant, et ayant une sainte horreur de tout ce qui ressemble à une aiguille je ne suis pas prêt d’y aller, pourtant, ce jeune homme, est jeune. Il ne sait pas encore ce qu’il dit.

Il n’a pas encore compris que derrière chaque tatouage, se cache toujours une histoire. Toujours.

Très souvent une souffrance, une blessure.

Le tatouage est si souvent une expression de douleur.

Pour comprendre cela il faut avoir un peu vécu outre périph et outre Sorbonne, il faut avoir essayé de sonder les cœurs et les âmes, et encore une fois savoir faire preuve de bienveillance et de compassion à l’égard de son prochain.

Voici donc le nouveau visage du PS. Ce n’est pas la tolérance, c’est le rejet de l’autre.

Signé un plouc totalement beauf qui aime les jeux de l’apéro.

 

Charles SANNAT

Philippe De VILLIERS le créateur du PUY DU FOU en compagnie du Président de la République Emmanuel MACRON invité à voir les spectacles du PUY DU FOU ...

23 janvier 2025

« Etats-Unis, vers l’hyperpuissance de TRUMP ! ».

« Etats-Unis, vers l’hyperpuissance de TRUMP ! ». L’édito de Charles SANNAT

par Charles Sannat | 21 Jan 2025 | A la uneEtats-Unis | 49 commentaires

 

Mes chères impertinentes, chers impertinents,

Ce lundi marque l’investiture de Donald TRUMP à la présidence des États-Unis. Cette entrée à la Maison Blanche survient à un moment où les États-Unis n’ont jamais été aussi puissants, avec près de la moitié des flux de capitaux mondiaux en 2023.

Pourquoi une telle puissance ?

Simple.

L’Europe est engluée dans la guerre, une crise énergétique sans précédent, une technocrature étouffante, une régulation délirante, des salaires miteux et un niveau de vie qui plonge.

 

Les USA récupèrent ce que nous perdons.

Les usines qui ferment en Allemagne faute d’énergie abondante et peu coûteuse partent aux Etats-Unis ou au Mexique.

Je vous passe nos politiques environnementales qui sont suicidaires.

Prendre soin de la planète et de l’environnement ne nécessite pas notre suicide européen dans une forme d’harakiri économique et de sacrifice sur l’autel de la terre mère Gaïa. Nous pouvons faire les deux. Sauver l’économie ET la planète.

Enfin, même si vous n’aimez pas TRUMP, il veut la liberté de la parole et de la presse et des opinions.

Ce qui hérisse le camp du bien, ce n’est pas qu’ils puissent être censurés, c’est de ne plus pouvoir faire taire ceux qui ne pensent pas comme eux sans même avoir à se fatiguer à convaincre et à opposer d’autres idées dans une bataille d’idées appelée pluralisme.

 

Le “Trump effect” sera massif et désastreux.

Si nous faisons l’inverse de la politique de liberté, de création de richesse et d’attractivité menée par les Etats-Unis alors nous nous effondrerons, et c’est exactement ce qu’a dit Bayrou.

Je vous laisse regarder l’émission écorama consacré à ce sujet.

 

De son côté notre Bayrou national appelle au

“ressaisissement” des Européens qui risquent de

finir “dominés, écrasés, marginalisés” face à “la

politique incroyablement dominatrice” des US.

Il a raison.

 

Mais la politique dominatrice américaine ne date pas d’hier.

C’est une constante.

Cette constante vous pouvez la dénoncer quand c’est

le méchant TRUMP.

Mais quand c’est les guerres des BUSH silence.

Quand c’est le gentil OBAMA qui fait des guerres

lui aussi partout. Silence.

Car il y a les gentils dominateurs qui vous dominent

et vous étranglent et il y a le méchant dominateur

qui vous domine et vous étrangle. Vous ne voyez pas

la différence ? Normal il n’y en a pas.

Si.

Une.

BUSH, OBAMA deux fois deux mandats de 4 ans,

165 ans de guerres continuelles.

 

TRUMP. 4 ans… aucune guerre. Une vraie

pourriture fasciste ce type. Pensez donc, aucune

guerre.  Un “pacifaciste” ! Un pacifiste de droite.

Immonde. Les guerriers de gauche menés par notre

professeur Trouposol qui enverrait bien la jeunesse

européenne se faire trouer la peau dans les tranchées

ukrainiennes, lui est l’incarnation du camp du bien.

Pour terminer sur le Bayrou, il pense que l’Europe

seule nous sauvera de TRUMP.

C’est exactement l’inverse.

L’Europe, enfin cette Europe là, l’Union

Européenne, est LE problème.

Au cas où Bayrou n’a pas encore compris, TRUMP

est un souverainiste, car pour diriger un pays il faut

être souverain.

 

Diriger c’est pouvoir décider.

Si vous n’avez pas les leviers du pouvoir, alors vous

ne décidez rien, vous ne dirigez rien.

Pour redresser la France il faut pouvoir décider pour

la France et les Français.

Cela s’appelle souveraineté.

Et la souveraineté, ce n’est pas laisser décider la

grosse commission de Bruxelles pour nous.

 

TRUMP est élu aux Etats-Unis. Il n’est pas le

président des Français.

Alors vive la souveraineté et vive la France.

Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.

Préparez-vous !

 

Charles SANNAT

 

22 janvier 2025

« TRUMP EFFECT. Diriger c’est décider ! ».

 

« TRUMP EFFECT. Diriger c’est décider ! ».

L’édito de Charles SANNAT

 

par Charles Sannat | 22 Jan 2025 | A la uneEtats-Unis | 28 commentaires

 

Mes chères impertinentes, chers impertinents,

Dans ce monde où penser est très compliqué, il faut prendre systématiquement quelques précautions oratoires, et même ainsi, il n’est pas rare de ne tout de même pas être compris.

TRUMP n’est pas mon président pas plus que le vôtre. Il va suivre les intérêts américains et pas les nôtres. Une fois posé ce petit préambule qui devrait être inutile, passons à l’analyse.

Pour analyser une situation, il ne sert à rien d’insulter l’autre. Insulter l’adversaire peut sans doute faire du bien à ceux qui ont quelques menus problèmes de gestion des émotions, mais cela n’apporte strictement rien.

Ne pas insulter TRUMP, n’est donc pas une adhésion sans réserve à sa politique ou à l’homme… mais juste le point de départ nécessaire pour pouvoir penser et analyser.

Qu’a fait TRUMP en arrivant dans le bureau Ovale ?

Il a signé des dizaines de décrets qu’il avait préparés avant son intronisation.

Pourquoi ?

 

Parce que diriger c’est décider.

Pour décider il faut avoir une stratégie, des objectifs et des étapes intermédiaires pour les atteindre.

Pour décider, il faut une vision et donc une clarté sur le chemin que l’on souhaite prendre.

TRUMP, pour que vous le compreniez bien, n’est pas juste un businessman, plein de sous et pragmatique.

TRUMP est un homme qui a défini un chemin à prendre pour son pays. C’est un chemin qu’il pense nécessaire pour restaurer la puissance américaine et endiguer le déclin à travers une ambition notamment scolaire et culturelle.

C’est le chemin qu’il pense pertinent dans ce siècle de la connaissance et de l’IA pour rester ou redevenir compétitif face à géant comme la Chine qui est LA menace stratégique pour les Etats-Unis.

Notre problème n’est pas Trump, c’est nous-mêmes !

Le fond de ma pensée, c’est que le problème, notre problème, ce n’est pas tant TRUMP ou MUSK. C’est nous-mêmes.

Personne ne nous force à nous endetter.

Personne ne nous force à dépenser notre argent n’importe comment dans des primes de rentrée ou des primes de Noël. Dans des machins appelés agences d’Etat, ou encore par dizaines de milliards dans la formation professionnelle qui ne forme rien, si peu ou si mal et on peut multiplier les exemples petits et grands par centaines.

Personne ne nous force à supporter les méchants dans les rues.

Personne ne nous force à faire encore plus de normes que les déjà trop nombreuses normes européennes.

Personne ne nous force à faire plus d’égalité ce qui est synonyme de faire toujours plus d’impôts.

Personne ne nous force à tout cela.

Personne ne nous force à être ballotés dans un navire sans capitaine tenant la barre.

L’impuissance de nos dirigeants n’est pas une fatalité.

Je répète.

L’impuissance n’est pas une fatalité.

L’impuissance est un choix.

L’impuissance est une résignation.

 

Diriger c’est décider

Décider c’est tenir la barre, donner un cap, mener sur un chemin vers une vision partagée.

Nous pouvons décider de nous retrousser les manches, de nous aussi retrouver le chemin de la prospérité pour le bien de tous.

Ce qui est certain, c’est que ceux qui pensent qu’il faut plus d’Europe, un grand “sot” fédéral, un budget européen, des dettes européennes et un impôt évidemment européen, se trompent.

C’est typiquement français.

Ils ont tellement pris l’habitude de faire la poche des “riches” Français au nom de la justice et de l’égalité, qu’ils pensent que les autres pays accepteront de se faire faire les poches comme les petits riches français (la classe moyenne).

Et bien ils se trompent.

Diriger c’est décider, pas taxer, ni voler dans les poches des autres.

 

C’est ça le premier des TRUMP EFFECTS…

Voici quelques-unes des décisions prises dans les toutes premières heures de son mandat. Vous pouvez être d’accord ou totalement opposé à ces décisions. Mais, ce sont des décisions, qui forment une vision, un objectif à atteindre, un corpus cohérent et donc une stratégies viable. Et nous ?

Urgence nationale à la frontière avec le Mexique
Relance de la construction du Mur à la frontière avec le Mexique
Fin des admissions des réfugiés aux USA pendant 4 mois
Ajout de nombreux cartels de drogue dans la liste des entités terroristes
Les USA sortent de l’Organisation Mondiale de la Santé ( O.M.S.)
Les U.S.A. sortent des accords de Paris
Fin des sanctions contre les colons Israéliens impliqués dans des actes violents en Cisjordanie
Fin des programmes gouvernementaux promouvant la diversité
Reconnaissance uniquement du genre masculin & féminin

Fin du droit de naissance pour les enfants nés de parents en situation irrégulière
Grâce présidentielle de la quasi-totalité des émeutiers de l’attaque du Capitole
Multiplication des décrets pour favoriser l’exploitation du pétrole & du gaz de schiste
Fin du New Deal Vert promu par J. BIDEN sur les énergies renouvelables

Fin de la construction d’éoliennes sur le sol Américain
Retard sur l’interdiction de Tik-Tok
Gel des recrutements fédéraux (sauf armée)
Fin de l’obligation vaccinale COVID pour les employés fédéraux
Fin du télétravail pour les fonctionnaires fédéraux
Le Golfe du Mexique est renommé Golfe de l’Amérique

Décret facilitant l’habilitation au Secret Défense sans passer par le processus d’approbation traditionnel

Si ce n’est pas vous qui décidez pour vous-même, alors cela revient à dire que vous laissez les autres décider pour vous.

C’est exactement ce qui se passe pour la France.

Nous ne décidons plus pour nous, nous subissons, nous sommes ballotés dans tous les sens et à tous vents.

Nous ne décidons plus parce que c’est l’Europe qui décide pour nous, c’est l’OMS, c’est la Cour européenne de justice, c’est la BCE, c’est la Commission européenne etc… vous avez compris.

Nous de décidons plus parce que nous avons abdiqué notre souveraineté.

Diriger, c’est donc décider.

Pour pouvoir décider il faut disposer des leviers de sa souveraineté.

Pour diriger il faut être souverain.

CQFD.

Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.

Préparez-vous !

 

Charles SANNAT

 

21 janvier 2025

COMMUNIQUE DE PRESSE DU RASSEMBLEMENT NATIONAL 06

En souvenir de mémoire après la disparition de Jean-Marie Le PEN ancien président du Front National ce 7 Janvier 2025 à Paris, une grande messe traditionnelle lui sera donnée en l'Eglise Saint-Jean Baptiste dite du Voeux 2, rue Alfred Mortier face à la coulée verte de Nice le Jeudi 16 Janvier 2025 à partir de 15h00.

 

Toutes les photos Presse de DIACONESCO.TV par

Photo-Journaliste René DALMASSO -

C.COPYRIGHTS - Nice - Janvier 2025 -

 

17 janvier 2025

Impôts sur les livrets et l’assurance-vie : comment François Bayrou veut s’attaquer à l’épargne des Français

 

Fiscalité

Impôts sur les livrets et l’assurance-vie : comment François Bayrou veut s’attaquer à l’épargne des Français

Jugurtha Ait Kadi

15 janvier 2025

Le gouvernement envisage de revoir la fiscalité pour 2025 avec des mesures impactant directement l’épargne des Français et les hauts revenus. Parmi les pistes étudiées, une hausse du prélèvement forfaitaire unique et une taxe minimale pour les contribuables aisés. Ces réformes s’inscrivent dans un contexte de recherche de nouvelles recettes fiscales pour répondre aux défis économiques actuels.

Le Premier ministre François Bayrou souhaite relever le prélèvement forfaitaire unique (PFU), actuellement fixé à 30 %, à 33 %. Ce dispositif, qui s’applique aux intérêts d’assurance-vie, aux livrets d’épargne réglementés comme le CEL et le PEL, ainsi qu’aux dividendes perçus, concernerait un grand nombre de Français. Cette mesure, bien qu’encore en discussion, suscite déjà des interrogations sur son impact sur les épargnants modestes, souvent dépendants de ces placements pour sécuriser leur avenir financier.

Parallèlement, une augmentation de la taxe sur les billets d’avion est également envisagée. Les débats parlementaires de l’automne avaient proposé des hausses significatives, oscillant entre un doublement et un quasi-quadruplement de cette taxe selon les trajets et les classes de vol. François Bayrou devra trancher entre ces propositions, dans un contexte de lutte contre les émissions de CO₂ et de recherche de fonds pour financer la transition écologique.

Outre l’épargne, les hauts revenus également ciblé

Le gouvernement entend aussi s’attaquer aux hauts revenus. François Bayrou propose de fixer une taxation minimale de 20 % pour les personnes déclarant plus de 250 000 € par an en revenu individuel, ou 500 000 € pour les couples. Actuellement, grâce à divers dispositifs d’optimisation fiscale, ces contribuables peuvent réduire significativement leur imposition.

Avec cette réforme, si les taxes payées n’atteignent pas ce seuil, une surtaxe sera appliquée. Toutefois, cette mesure ne pourrait entrer pleinement en vigueur qu’en 2026, lors des déclarations pour les revenus de 2025. En réponse, le gouvernement explore des solutions pour percevoir des recettes dès cette année.

Une pression accrue sur les grandes entreprises

Les grandes entreprises ne sont pas en reste. Celles déclarant un chiffre d’affaires supérieur à un milliard d’euros pourraient se voir imposer une surtaxe si elles sont bénéficiaires en fin d’exercice. Cette mesure vise à renforcer la contribution des multinationales, souvent pointées du doigt pour leur optimisation fiscale.

Ces propositions s’inscrivent dans un contexte de pression budgétaire et de recherche de nouvelles ressources pour financer les priorités nationales. Si le relèvement de la fiscalité sur l’épargne et les hauts revenus pourrait rapporter des milliards d’euros, le gouvernement devra veiller à éviter des effets pervers, comme une fuite des capitaux ou une baisse de la consommation.

Retraite voyage

En ciblant l’épargne et les hauts revenus, François Bayrou cherche un équilibre entre justice sociale et impératif budgétaire. Reste à savoir si ces mesures obtiendront l’assentiment des parlementaires et des Français, souvent réticents face à des réformes fiscales perçues comme injustes.

 

12 janvier 2025

HISTOIRE DES HEROS DE L'ARMEE FRANCAISE 

Aujourd'hui Roger TRINQUIER mort le 11 janvier 1985 

par Jeff Davis

 11 janvier 2025

dans Histoire

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http://www.jeune-nation.com/wp-content/uploads/2016/03/Colonel-Roger-Trinquier-247x300.jpg

 

Roger TRINQUIER est né le 20 mars 1908 à La Beaume dans les Hautes-Alpes.

En 1925, il entre à l’école normale d’Aix-en-Provence.

Élève officier de réserve en 1928 lors de son service militaire, il prend le commandement d’une section de tirailleurs sénégalais à sa sortie de l’école à Fréjus dans le Var.

À la fin de son service, Roger TRINQUIER s’engage dans l’armée et intègre l’école des officiers d’active de Saint-Maixent d’où il sort sous-lieutenant en 1933. Affecté un temps à Toulon au 4e RTS, il embarque le 11 mai 1934 à destination de l’Indochine où il rejoint Kylua, au Tonkin, à proximité immédiate de Langson. Il prend ensuite le commandement du poste de Chi Ma, à la frontière de la Chine.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, il est en poste en Chine dans la concession française de Shanghai. Cet état de fait lui vaudra d’être obligé de demander sa réintégration dans l’armée en 1946, épreuve qui le marquera moralement.

Dès la fin de la Seconde Guerre mondiale, il participe avec le grade de capitaine à la reconquête de l’Indochine au sein du groupement parachutiste PONCHARDIER.  A  la mi 1946, il est muté à Tarbes comme adjoint du commandant Dupuis pour former le 2e BCCP (bataillon colonial de commandos parachutistes). Ce bataillon est engagé de 1947 à 1949 en Indochine dans des opérations de contre-guérilla.

Le capitaine TRINQUIER en reçoit le commandement après la mort de Dupuis jusqu’à son retour en France et sa dissolution.

Il rentre en France en janvier 1955 après la défaite de Dien-Bien-Phu. Lieutenant-colonel, il est affecté à Paris à l’état-major du général Gilles, commandant les troupes aéroportées.

En août 1956, il rejoint l’Algérie et prend le commandement de la Base Aéroportée d’AFN, puis devient l’adjoint du général Massu, commandant la 10e division parachutiste (10e DP), lors de la bataille d’Alger. Il est à l’origine de la création du « dispositif de protection urbaine » (DPU).

De juin 1957 à mars 1958, il commande la Base Ecole des Troupes Aéroportées à Pau. En mars 1958 il remplace le colonel Bigeard à la tête du 3e R.P.C. (Régiment de parachutistes coloniaux).

Membre du Comité de salut public d’Alger du 13 mai au 11 juin 1958, il reprend le combat à la tête de son régiment dans le sud et en Kabylie où il capture le commandant Azzedine. Le premier semestre 1959, il prend part aux opérations du plan Challe en Oranie et l’Ouarsenis.

En juillet 1959, il prend le commandement du secteur d’El Milia dans le Constantinois avec son chef d’état-major le capitaine DABEZIES.

Roger TRINQUIER entretient une correspondance suivie avec le général Salan et fait part de son désenchantement, puis de sa défiance vis-à-vis de la politique algérienne du général de Gaulle.

En juillet 1960, Roger TRINQUIER, très engagé dans la défense de l’Algérie française est alors éloigné de l’Algérie et rappelé en métropole, affecté en décembre à l’état-major du général commandant le groupe de subdivisions à Nice. 

Il a obtenu durant sa carrière 14 citations dont 10 à l’ordre de l’armée !

Le 26 janvier 1961, il demande sa mise à la retraite anticipée et, appelé par Moïse TSCHOMBE avec pour mission de monter la première armée indépendante du Katanga. Il rejoint donc le Katanga où il ne peut rester que quelques semaines. L’assassinat de Patrice Lumumba par les gendarmes katangais, met fin à la coopération officieuse de la France. Quelques officiers Français resteront, on les appellera les « affreux ».

En avril 1961, il apprend à Athènes la nouvelle de la révolte d’Alger. Revenu en France, il se consacre désormais à la réflexion et à l’écriture d’ouvrages inspirés de son expérience, tout en restant fidèle à ses compagnons d’armes impliqués dans le soulèvement des Généraux.

Auteur de La Guerre moderne (éditions de la Table Ronde, 1961), il est un des théoriciens de la « guerre subversive » et sera abondamment cité dans les écoles de guerre, en particulier à l’École militaire des Amériques, située au Panama ainsi qu’à Fort Benning en Géorgie (États-Unis). Il est considéré comme un des premiers officiers ayant conceptualisé leurs expériences de la contre-insurrection. Dans ce cadre, et considérant que le terroriste, qui n’utilise pas les techniques de combat « légales » ne peut de fait être considéré comme un soldat, TRINQUIER considère la possibilité d’emploi de la torture.

Il participe à la création de l’Union nationale des Parachutistes -UNP- avec le colonel BUCHOUD et en est le premier président de 1963 à 1965.

Il meurt de façon accidentelle le 11 janvier 1985 à Vence.

 

9 janvier 2025

« La France vient d’avertir Trump sur le Groenland territoire européen… Alerte crise ! »

« La France vient d’avertir Trump sur le

Groenland territoire européen…

Alerte crise ! ».

L’édito de Charles SANNAT

par Charles Sannat | 9 Jan 2025 | A la uneGéopolitique | 51 commentaires

Mes chères impertinentes, chers impertinents,

Vous le savez, je suis un passionné d’économie car l’économie est l’intendance de nos vies… Mais elle n’en est que l’intendance, une intendance devant d’ailleurs être au service des gens et pas l’inverse.

Pourtant, et je le rappelle souvent, tout est politique.

La primauté va toujours à la décision politique.

Nous avons l’illusion que l’économie dirige le monde, mais ce n’est qu’une illusion.

C’est la politique qui dirige le monde.

C’est la politique qui fait l’histoire.

C’est ce que vous voyez sous vos yeux ébahis avec une forme d’accélération de l’histoire alors que TRUMP n’est même pas encore entré dans le bureau ovale.

Il veut annexer le Canada.

Il veut prendre le Groenland (qui signifie terre verte, ce qui est surprenant pour une terre gelée mais c’est un autre sujet mais je serais obligé d’y revenir plus bas) au Danemark… pays de l’Union Européenne.

Laissons les problèmes canadiens à nos amis canadiens et concentrons nous sur les problèmes européens.

Le Danemark est un membre de l’Union Européenne.

Prendre le Groenland au Danemark c’est donc prendre une partie très importante du territoire de l’Union Européenne.

Make Américain vraiment plus great again !

Personne ne prend le temps d’écouter TRUMP qui dit globalement tout ce qu’il va faire. Peu importe les raisons, mais les erreurs de compréhension et d’analyse qui en découlent seront politiquement désastreuses et économiquement plus que dangereuses.

Quand TRUMP vous dit qu’il veut rendre l’Amérique plus grande à nouveau, et bien il faut comprendre qu’il veut rendre l’Amérique plus grande !

Simple.

Dans les faits cela veut dire récupérer la Canada et le Groenland, sans oublier le Canal de Panama passé sous contrôle chinois ce qui ne va pas rester ainsi encore très longtemps et va nous mener vers de grandes tensions géopolitiques donc économiques.

Notre ministre des Affaires étrangères souvent, étranger aux affaires, a donc mis en garde les Etats-Unis contre l’annexion du Groenland et ELON MUSK contre l’utilisation de son réseau social qu’il menace de bannissement.

C’est bien mon Barrot. Mais je crois qu’il faut expliquer à notre ministre étranger aux affaires deux trois notions de base des relations géopolitiques mondiales. 

1/ Quand on l’ouvre mieux vaut en avoir une grosse. Plus elle est grosse mieux c’est. Je parle de l’armée évidemment, du stock de bombes et de missiles et du nombre de porte-avions.

2/ Quand on l’ouvre mieux vaut en avoir une grosse. Plus elle est grosse mieux c’est. Je parle de l’économie bien évidemment, du système financier, des entreprises et de tout ce qui va avec ce que j’appelle l’intendance.

3/ Quand on l’ouvre mieux vaut en avoir une petite. Plus elle est petite mieux c’est. Je parle de la dette mon Barrot. Oui la dette et nos 3 308 milliards d’euros. Pas génial.

Voilà j’avais dit 2/3 choses je n’irais pas plus loin.

Résumons.

Barrot et MACRON menacent TRUMP, les Etats-Unis d’Amérique et ELON MUSK et sa plateforme Twitter devenue X, en déployant à Mayotte le réseau Starlink… de MUSK !

Ils menacent en ayant une armée toute petite, une économie toute petite et une dette énorme.

Que va-t-il se passer ?

Soit Barrot, notre ministre étranger aux Affaires, et notre phare du palais, notre Mozart élyséen rentrent aimablement dans le rang, soit les agences de notation (américaines) dégraderont la France, la finance mondiale de Wall-Street cessera de financer les dettes de la France. Les droits de douane seront augmentés sur tous les produits français. Toutes les banques françaises seront soumises à des amendes et pénalités jamais vues et en 3 mois les USA mettront notre pays à genoux.

Mais au fait pourquoi diable Trump veut-il le Groenland ?

Je vous disais plus haut que Groenland cela veut dire terre verte…

Et l’avantage du réchauffement climatique c’est que le Groenland, qui devait être à une époque qu’aucun de nous n’a connue une terre verte va le redevenir… et le Groenland dispose de vastes ressources en minéraux : uranium, zinc, cuivre, plomb, diamants. Il est également riche en réserves de terres rares, essentielles à la production de voitures électriques et de Smartphones ! Comme en plus il n’y a que 60 000 habitants là-bas vous pouvez faire des trous partout sans ennuyer personne ou presque. Pratique.

Bon ces ressources seraient toutes aussi utiles à l’Union Européenne si vous voyez ce que je veux dire. Mais la grosse Commission est atlantiste… donc ? On filera le Groenland pour racheter hors de prix des matières premières aux Etats-Unis dont nous étions propriétaires. Un peu comme cette histoire de gaz russe pas cher remplacé par du GNL américain hors de prix. Nous sommes gérés par des as je vous dis.

Enfin, le réchauffement climatique fait fondre les glaces.

En fondant, les glaces libèrent de nouvelles routes maritimes par là haut entre l’Asie et l’Europe et les Etats-Unis veulent pouvoir les contrôler.

Tout est affaire de puissance, de politique et de domination.

Pour tenir notre rang, encore faut-il en avoir les moyens.

De Gaulle nous a laissé un pays sans dette, avec une industrie, des grands projets technologiques d’Arianespace, aux centrales nucléaires en passant par Airbus et le TGV. MACRON attache les bouchons aux bouteilles plastiques.

MACRON c’est l’inverse.

La puissance nécessite de la souveraineté, une bonne gestion, des efforts et du travail.

Alors, à ce rythme, la question qui doit être posée est quand est-ce que la France sera attaquée par les Etats-Unis, TRUMP et MUSK ? Ce n’est sans doute qu’une question de jours et peut-être même de semaines.

TRUMP n’est pas. Ne sera pas et ne sera jamais le président français. Vous pouvez aimer nombre de ses positions. Vous pouvez apprécier certains effets de son élection (comme le retour d’une certaine liberté d’expression).

Mais ne vous y trompez pas. Nous allons vivre des moments à la fois exceptionnels, historiques, mais aussi d’une immense et terrible violence.

Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.

Préparez-vous !

Charles SANNAT

 

2 janvier 2025

TOUTE L'EQUIPE JOUNALISTIQUE de AMERICAN COMPANY INTERNET COUNCIL LLC - DIACONESCO.TV VOUS SOUHAITE UNE BONNE ET HEUREUSE ANNEE 2025 

 

19 décembre 2024

« Plus on gagne d’argent, plus on en dépense » : quand les riches sont dans le rouge !

par Charles Sannat | 10 Déc 2024 | Grille articleInvestir son argent | 26 commentaires

Lorsque j’étais banquier dans l’un des quartiers les plus riches de la ville la plus riche de France, j’avais été saisi par une réalité assez contre-intuitive.

Les découverts à la banque n’avaient rien à voir mais alors rien du tout avec les revenus !

Bien évidemment on pourrait penser que moins on gagne plus on est fragile et plus les découverts s’enchaînent.

Et bien non.

Le problème c’est TOUJOURS votre rapport à l’argent plus que la réalité de vos revenus.

J’avais des clients trèèèèèès riches. Ils avaient de trèèèèès gros découverts et le personnel de maison qu’ils employaient avec des salaires fixés sur le SMIC eux… n’étaient pas à découvert.

Lorsque j’ai creusé un peu les choses, je me suis rendu compte que c’était avant tout le rapport à la dépense qui était le point essentiel.

Cet article du Figaro (source ici) est donc intéressant et il est utile de s’y arrêter pour alimenter la réflexion de toute notre aimable communauté sur “l’argent” !

 

« Plus on gagne d’argent, plus on en dépense » : quand des Français aisés se retrouvent dans le rouge

« Surendettés ou non, de nombreux foyers multiplient les découverts, fragilisés par la somme de leurs dépenses et de leurs créances. Y compris quand ils jouissent d’un revenu confortable.

Ce sont des histoires qui hantent les conversations de famille, des dossiers qui s’entassent sur les bureaux de la Banque de France. Les Français qui vivent au-dessus de leurs moyens, à grand renfort d’endettement, sont plus nombreux qu’on le croit. En 2023, l’institution financière a reçu 121.617 dossiers de surendettement.

S’il s’agit le plus souvent de célibataires sans emploi, les personnes vulnérables et victimes d’accident de la vie (divorce, décès d’un proche, perte d’un emploi, maladie…), toutes catégories sociales confondues, sont légion parmi les surendettés. Car se retrouver « dans le rouge » n’est pas l’apanage des seuls foyers modestes. Sans aller jusqu’au surendettement, beaucoup de Français vivent avec une épée de Damoclès, celles du remboursement de leurs dettes. C’était le cas d’Anna, qui se croyait à l’abri de telles déconvenues, avant que la réalité financière ne finisse pas la rattraper.

« J’ai toujours eu un salaire modeste, proche du Smic. Paradoxalement, c’est quand mes revenus ont plus que doublé que les ennuis ont commencé », relate-t-elle. Après une reconversion réussie, la mère de deux enfants décroche un poste de cadre dans un grand groupe, au service des ressources humaines. En quelques mois, son niveau de vie change radicalement. « Je gagnais presque 4 000 euros, j’avais l’impression d’être riche, pour la première fois de ma vie », explique-t-elle. « Je me disais que désormais, je n’avais plus besoin de faire attention puisque chaque année, mon salaire allait progresser ».

Ce nouvel état d’esprit l’incite à multiplier les dépenses. Anna achète un appartement, grâce à un prêt immobilier. Elle y réalise des travaux, financés par un prêt à la consommation. Elle change également de voiture, à l’aide d’un autre prêt à la consommation. Dans le même temps, elle va jusqu’à souscrire un autre prêt immobilier pour investir dans la pierre en se rendant propriétaire d’un petit appartement. Au total, la mère célibataire cumule une demi-dizaine de crédits à rembourser.

Cet empilement de prêts est périlleux mais à aucun moment ses conseillers bancaires ne l’alertent sur le risque de perdre pied. Pendant longtemps, Anna se retrouve systématiquement à découvert le 15 du mois, malgré un salaire a priori confortable. « Ma carte ne passait plus à la pompe dès la moitié du mois. Et pour cause : j’accumulais alors, sans le savoir, environ 1 900 euros de remboursement de créances par mois. Je ne m’en rendais pas compte, pour moi, c’était 100 euros par-ci, 200 par là. Des brouettes. Mais, en additionnant le tout, la part des charges fixes dans mon budget avoisinait les 2 700 euros par mois. Il me restait moins de 1 000 euros pour toutes les autres dépenses. Environ 300 euros partaient chaque mois dans le carburant, ce qui me laissait tout juste 500 euros pour faire les courses ». Malgré cela, elle parvient à payer ses agios, jusqu’au jour où l’un de ses enfants quitte le domicile familial pour faire ses études. « Le financement des études, couplé à la taxe foncière, ça a été le choc. Ce mois-là, le découvert est tombé dès le 5 du mois ».

 

« Assurer un certain standing »

Sans mari ni proches susceptibles de l’aider en France, la mère de famille a décidé d’aller chercher des conseils sur Internet, le plus souvent auprès d’internautes américains, pays où les cas de surendettement sont monnaie courante. « En les imitant, j’ai passé au crible mes dépenses, j’ai appliqué des méthodes visant à accélérer le remboursement des crédits », explique-t-elle.

Désormais la tête hors de l’eau, Anna prodigue ses conseils sur Instagram ainsi qu’à ceux qui viennent la consulter pour solutionner une impasse budgétaire. « Parmi mes clients, il y a énormément de gens qui gagnent très bien leurs vies, 180.000 euros à l’année par exemple, mais qui n’arrivent pas à régler leurs courses. Si je devais établir un portrait-robot, ce sont souvent des personnes exerçant des professions libérales, qui sont âgées de 40 à 50 ans, c’est-à-dire au summum de leur carrière ».

Un profil qui correspond à celui de Romain*, avocat parisien d’une quarantaine d’années. Lui aussi a bien failli tomber dans la spirale du surendettement, en raison de son train de vie. « Je fais un métier où l’on gagne beaucoup, mais dans lequel on doit également dépenser beaucoup pour assurer un certain standing ».

L’avocat ne nie pas qu’il s’agit d’une « consommation purement ostentatoire » – appartement loué dans les beaux quartiers de la capitale, tables étoilées, vacances luxueuses et costumes griffés – mais « quelque part nécessaires quand on fait un métier où les dépenses professionnelles et personnelles se mélangent souvent », justifie-t-il. Sa situation financière a commencé à basculer lorsqu’il s’est séparé de son épouse, avec laquelle il a un enfant.

« J’ai continué avec le même train de vie, sans me soucier de ce qui allait arriver. J’ai pu sans difficultés souscrire de nouveaux crédits. Je n’avais pas anticipé le coût du divorce, de la pension alimentaire et toutes les autres dépenses imprévues ». Alors qu’il connaissait ses premiers découverts importants, une embellie professionnelle est venue le tirer d’affaire. « Sans cela, j’aurais pu plonger. Désormais je fais mille fois plus attention à mes dépenses, à ce que je vais payer de charges, d’impôts. C’est un comportement qu’il faut adopter même quand on gagne beaucoup d’argent ».

 

Etre riche c’est…

C’est être capable de se contenter de nettement moins que ce que l’on pourrait techniquement faire pour ne plus avoir peur d’ouvrir la boîte aux lettres et payer ses factures mêmes imprévues.

C’est ma définition de la richesse que je souhaite partager avec le plus grand nombre.

Etre riche ce n’est pas montrer sa richesse. D’ailleurs ce que vous voyez, ce n’est pas la richesse des autres mais leurs dépenses ! Par définition l’épargne ne se voit pas, ce qui se voit ce sont uniquement les dépenses.

Etre “riche” c’est simplement pouvoir dire que l’argent n’est pas un problème.

Pour pouvoir dire que l’argent n’est pas un problème il ne s’agit pas de gagner chaque année toujours plus. Il faut être capable à un moment de ne plus augmenter son niveau de dépenses mêmes si le niveau de revenus augmente. C’est à partir de ce moment là que vous pouvez faire face aux imprévus sans anxiété.

Etre riche c’est donc dépenser chaque mois nettement moins que ce que l’on gagne, et non pas se contenter du nécessaire dans une forme de misère, non, c’est juste savoir qu’à partir d’un moment nous avons tout ce qui est nécessaire et que cela est suffisant.

Sinon, quels que soient vos revenus si vous n’arrêtez pas l’inflation de vos dépenses alors vous serez prisonnier du toujours plus, vous serez un petit hamster dans sa roue condamné à pédaler toujours plus vite dans une course à l’échalote sans fin.

Une course jusqu’à l’épuisement.

Etre riche c’est donc arrêter de… dépenser et vivre simplement.

Charles SANNAT

 

16 décembre 2024

« Moody’s dégrade la France. Ce sont les marchés qui feront démissionner MACRON »

« Moody’s dégrade la France. Ce sont les marchés qui feront démissionner MACRON ». L’édito de Charles SANNAT

par Charles Sannat | 16 Déc 2024 | A la uneChronique de l'effondrement | 38 commentaires

 

Mes chères impertinentes, chers impertinents,

Comme vous le savez, je pense que MACRON ne démissionnera pas et que la démission n’est ni dans son logiciel politique ni dans son tempérament “psychologique”.

Pour la démission, il ne cèdera pas à la pression ni politique, ni de la rue. Au moment des Gilets jaunes, même poursuivi dans la rue il s’est accroché à son palais comme une moule à son rocher.

Non, la seule hypothèse crédible d’une démission de Macron serait celle de l’attaque des marchés et il serait contraint, dans ce cas, de partir nous faisant une “Lizz Truss”, mais nous n’y sommes pas encore.

Nous pouvons y arriver assez vite, mais nous n’y sommes pas tout à fait.

Pourquoi vous évoquer la démission éventuelle du grand timonier du Palais Mozart de la finance devant l’éternel ?

Parce que Moody’s vient de dégrader la note souveraine de notre pays.

 

Moody’s dégrade la note souveraine de la France quelques heures après la nomination de François Bayrou à Matignon

L’agence qui note désormais la Franc AA3 redoute la « fragmentation politique » du pays. Le ministre des Finances Antoine Armand a « pris acte » de cette annonce.

L’agence Moody’s n’a guère laissé à François Bayrou le temps de s’installer à Matignon ce vendredi 13 décembre, dégradant dans les heures suivantes la note souveraine de la France, au vu de la « fragmentation politique » du pays, peu propice selon elle au rétablissement rapide des finances publiques. Moody’s a abaissé sa note Aa2, qui était assortie d’une « perspective négative » signalant une dégradation probable à plus ou moins brève échéance, à Aa3, avec perspective stable.

Pas de panique à ce stade car c’est un ajustement assez prévisible de la note de notre pays puisque cette agence “classait la France jusque-là légèrement au-dessus de ses concurrentes, les rejoint : S&P classe la France AA- avec perspective stable, et Fitch AA- avec perspective négative”.

“Pour Moody’s, les finances publiques de la France seront « considérablement plus faibles » dans les trois prochaines années que ce qu’elle prévoyait auparavant, en raison d’une « fragmentation politique plus susceptible d’empêcher une consolidation budgétaire significative ». Elle juge la probabilité « faible » de voir le prochain gouvernement « réduire durablement l’étendue du déficit budgétaire au-delà de l’année prochaine ».

Bon dans tout cela il n’y a rien de vraiment nouveau.

L’instabilité politique est là, le budget lui, n’est toujours pas là. Lundi les députés voteront une loi spéciale de 3 articles seulement qui sera le plus petit dénominateur commun pour assurer la continuité de l’Etat mais rien de plus. Tout le monde sait bien que Bayrou ne réduira pas la dette et qu’il en sera bien incapable sans majorité qu’il est.

Non, l’important c’est la suite…

Attention à notre capacité de lever des fonds sur les marchés !

« Si la capacité d’endettement est depuis longtemps un atout relatif de la France en matière de crédit, cet atout s’érode par rapport à ses pairs bénéficiant d’une note similaire », observe Moody’s.

Et là ce n’est pas bon.

En gros l’agence de notation vient juste de dire publiquement, que la France pourrait, et le conditionnel est important, ne plus pouvoir lever de fonds sur les marchés financiers.

Ce serait la crise de solvabilité à la grecque.

Soit les marchés ne veulent plus vous financer, soit ils vous demandent des taux plus élevés.

Bref, c’est l’attaque des marchés.

Il faudra alors que le pays retrouve une stabilité politique pour pouvoir retrouver une stabilité économique.

Dans un tel contexte qui peut arriver plus vite que prévu, le timonier du palais aura deux possibilités.

La fuite en avant avec l’utilisation de l’article 16 et tous les dangers démocratiques qui iront avec et les risques d’embrasement sociaux.

La fuite tout court avec la démission.

Si nous pouvons tous souhaiter bonne chance à Bayrou et souhaiter qu’il réussisse pour le bien de tous dans notre pays, ses chances sont bien minces.

Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.

Préparez-vous !

Charles SANNAT

 

« Bayrou 73 ans, fera-t-il mieux que Barnier 73 ans ? ». L’édito de Charles SANNAT

par Charles Sannat | 17 Déc 2024 | A la unePolitique et économie | 23 commentaires

 

Mes chères impertinentes, chers impertinents,

 

Si je parle de l’âge identique de ces deux capitaines ce n’est pas pour critiquer leur âge.

Au contraire mes amis !

Diriger un pays comme la France, est toujours très difficile.

Dans le contexte actuel c’est presque une mission impossible.

Les jeunots de type ATTAL ou BARDELLA, aussi sympathiques soient-ils manquent de tout. D’épaisseur, d’expérience, de charisme, bref, du cuir tanné qu’apportent les années et les difficultés inhérentes à toutes les vies humaines.

Voir des hommes de plus de 70 ans à Matignon n’est pas pour me déplaire. Le Général de Gaulle n’était pas un gamin quand il en remontrait aux Etats-Unis.

Il faut du temps pour faire l’épaisseur nécessaire à un chef d’Etat et lui donner la vision, la sagesse, la hauteur et les capacités d’anticipation indispensable à ses fonctions et à la direction d’un grand pays pris dans les vents de la géopolitique.

Non, ce qui est frappant ici c’est la similitude entre ces deux profils qui sont deux vieux loups de la politique française.

Il se pose à BAYROU 2 problèmes immédiats.

Le 1er c’est de former un gouvernement qui devra respecter l’équilibre du bloc central allant du PS aux LR afin de réussir à gouverner au centre sous la forme d’une espèce de coalition branlante à mi-chemin entre un gouvernement de salut de la dette publique et un front républicain en excluant les deux côtés de l’Assemblée nationale que sont les RN d’un côté et les LFI de l’autre.

Le 2ème c’est de faire passer un budget qui puisse être voté sans le recours au 49.3 qui entraînerait sans doute la censure et l’explosion du bloc central.

BAYROU a donc peu de chance de réussir là où Barnier vient d’échouer, car faire un budget c’est évidemment faire des choix politiques forts. Or, le budget de BARNIER étant basé essentiellement sur des hausses d’impôts il était plus “socialiste” que “libéral”, le Nouveau Front Populaire l’ayant censuré comme un seul homme pourtant…

Le PS devra donc accepter demain avec Bayrou ce qu’il a refusé à BARNIER. C’est toujours possible.

La France est désormais à l’arrêt d’un point de vue économique, et il faut absolument donner de la visibilité notamment fiscale aux agents économiques qui ont cessé tous les investissements. La France, sans que personne ne comprenne bien est déjà entrée en récession.

Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.

Préparez-vous !

Charles SANNAT

11 décembre 2024

« L’Europe de paix veut emprunter 500 milliards d’euros pour se préparer à la guerre ».

« L’Europe de paix veut emprunter 500

 

milliards d’euros pour se préparer à la

 

guerre ». L’édito de Charles SANNAT

par Charles Sannat | 11 Déc 2024 | A la uneAffaires européennes | 15 commentaires

Mes chères impertinentes, chers impertinents,

Vous savez tout le bien que je pense de la grosse Commission de Bruxelles, de nos europathes et de l’Union Européenne.

Je suis un européen convaincu. L’Europe est une réalité civilisationnelle, culturelle, géographique et historique. A propos d’histoire, je suis de cette génération dont les grands-parents et les parents ont connu la Seconde guerre mondiale. Dans l’imaginaire des enfants que nous étions, cela a toujours beaucoup compté. Les récits, les actes de bravoures familiaux ou les lâchetés, les compromissions comme les courages, les complexités de temps difficiles ou les choix étaient eux aussi difficiles parce que dangereux. Les manques, la faim, le froid, les restrictions, la misère, évidemment les destructions et les morts.

L’idée d’une Europe de la paix est magnifique. L’idée de ponts entre tous les peuples d’Europe est une évidence tant notre continent a souffert des millénaires entiers de guerres fratricides.

Je fais partie donc, de cette génération pour qui l’Europe c’est la paix.

Mieux, que l’Europe DOIT être la paix.

La paix n’est pas une option.

La paix est notre obligation morale pour les générations futures, bien plus que ces âneries de transition énergétique qui se servent qu’à rapiner le portefeuille des citoyens européens.

Cette obligation s’est matérialisée par le programme Erasmus d’échange entre tous les pays d’Europe et de découverte de l’autre.

Oui.

C’est beau mes amis l’Europe de la paix.

Mais depuis quelques années, on sent bien que l’Europe de la paix est partie sur les sentiers de la guerre.

L’Union Européenne se prend pour un pays, pour un Empire qui rêve sa puissance et veut étendre son emprise et sa domination notamment vers l’Est. Hélas cette expansion a comme limite la grande et vieille Russie.

Si l’Union Européenne se rêve hégémonique et rêve de l’Empire eurasien, alors la guerre est inévitable avec la Russie.

Cette guerre a commencé.

Elle a lieu pour le moment en Ukraine.

Emprunter 500 milliards pour la guerre !

C’est dans ce contexte que l’Europe de Bruxelles vient d’annoncer sa volonté d’emprunter en commun de 500 milliards d’euros. Cet emprunt serait supervisé par la Banque européenne d’investissement.

Première ambition ? Construire un bouclier aérien pour protéger l’Europe et qui devrait coûter à lui seul 500 milliards d’euros.

Conséquences majeures, vous voyez poindre deux choses.

1/ Un embryon d’Europe de la Défense qui est l’ultime négation de ce qui peut rester de ruines et de vestiges de notre souveraineté nationale.

2/ Un embryon de dettes européennes communes et mutualisées.

Si nous voulons aller plus loin dans la dette, la création d’une nouvelle entité est une “bonne idée”… pour assurer sa solvabilité, il lui faudra des ressources à cette entité. Il lui faudra des revenus pour rembourser ses dettes.

Pour les entités étatiques les revenus portent le nom d’impôts.

Au nom de la guerre contre la Russie, nous aurons, vous verrez, prochainement un impôt européen.

Mais ce sera pour votre bien.

Vous aurez un impôt pour la guerre, vous aurez un jour sans doute aussi un impôt climatique européen, toujours pour votre bien.

Pour ma génération l’Europe devait être un rêve de paix et de prospérité.

J’ai vu ce rêve s’évanouir et l’Europe devenir celle de la misère et de la guerre.

Dénoncer cette Europe là est notre devoir à tous.

Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.

Préparez-vous !

Charles SANNAT

 

10 décembre 2024

« La Loi spéciale est prête. Elle n’attend plus qu’un 1er ministre ». L’édito de Charles SANNAT

par Charles Sannat | 10 Déc 2024 | A la uneCrise Economique | 17 commentaires

 

Mes chères impertinentes, chers impertinents,

François Bayrou sera-t-il le futur premier ministre intérimaire de notre pays ?

En tous cas, il est volontaire pour y aller ce qui est tout de même sacrément inconscient ou courageux… tout dépend comment vous voudrez voir le verre à moitié plein ou vide !

A propos de vide, je crois que j’ai trouvé le surnom de Bayrou quand il sera à Matignon.

Vous avez une idée ?

Ce sera François BayTrou béant… oui parce que côté finance il va hériter du prodigieux bilan du Mozart du palais qui se pavanait à Notre-Dame… il aurait pu au moins allumer quelques cierges, parce que le pays va en avoir bien besoin mais non, rien, il a joué au bras de fer avec Trump. Il est fatigant.

 

Notre BayTrou béant va donc devoir nous faire voter une loi spéciale… que Laurent Saint Martin le ministre du budget a préparé. 

Voilà ce que nous dit l’AFP (source ici).

“La loi spéciale pour permettre à l’appareil d’Etat de fonctionner en l’absence de budget est “prête”, a assuré le ministre du Budget démissionnaire Laurent Saint-Martin lundi, ajoutant qu’il suffirait de réunir un conseil des ministres pour que le texte soit présenté.

“Cela fait cinq jours que je suis au travail depuis la censure de ce gouvernement pour préparer cette loi spéciale qui pourrait être présentée dès le prochain conseil des ministres, il suffit de le réunir pour qu’elle soit présentée”, a-t-il déclaré sur TF1.

Elle doit permettre d’éviter le “shutdown”, à savoir une paralysie administrative, en reconduisant les crédits budgétaires de l’année 2024 pour l’année suivante. Elle servira aussi à prélever l’impôt à partir du 1er janvier 2025.

“La loi spéciale ne peut pas indexer l’impôt sur le revenu à son barème sur l’inflation”, a précisé le ministre évoquant une impossibilité constitutionnelle.

De leur côté, les retraites seront bien indexées “quoiqu’il arrive” par le code de la sécurité sociale, synonyme de revalorisation.”

 

Un “shutdown” peu probable.

Car dans ce cas, même les députés ne seraient pas payés ! Ce qui, vous en conviendrez, serait gênant et donc peu probable. Pour autant cette loi spéciale risque d’être très minimaliste d’abord pour des raisons constitutionnelles et juridiques, et ensuite pour des raisons politiques. Pour qu’elle soit votée il faut qu’elle convienne à la majorité des députés. Elle sera donc minimaliste et basée sur le plus petit dénominateur commun.

Le plus important sera donc la prochaine négociation budgétaire et le prochain projet de loi qui sera proposé par le gouvernement. Dans une Assemblée ingouvernable il y a peu de chance d’arriver à un résultat très différent de la première fois.

 

La stratégie du PS au LR…

La stratégie de MACRON est de casser le NFP et d’en détacher le parti socialiste afin de créer une alliance allant du PS à Ensemble jusqu’au LR.

Pour le moment le pays est à l’arrêt économiquement parlant et les projets restent massivement dans les cartons tant les incertitudes sont importantes. La récession ne se voit pas encore dans les statistiques, mais je peux vous dire qu’elle arrive à très grande vitesse et que les prochaines données seront mauvaises, car ce qui me remonte du terrain et ce que je peux observer n’est pas très engageant. Il semble que même la nomination de François BayTrou béant ne soit pas si évidente que cela tant notre président prend son temps, lui qui devait être si rapide cette fois.

On ne va pas s’ennuyer.

La suite au prochain épisode.

Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.

Préparez-vous !

Charles SANNAT

 

9 décembre 2024

« Syrie, l’autre champ de bataille contre la Russie ! »

« Syrie, l’autre champ de bataille contre la Russie ! ». L’édito de Charles SANNAT

par Charles Sannat | 9 Déc 2024 | A la uneGuerre | 36 commentaires

Mes chères impertinentes, chers impertinents,

Il n’aura fallu que quelques jours pour que le régime de Bachar el ASSAD s’effondre presque sans résistance.

Le 2 décembre les navires russes ont quitté plus que rapidement la base de Tartous en Syrie.

La base aérienne a été maintenue jusqu’au dernier moment.

Du côté américain c’est une opération majeure qui vient de se dérouler en Syrie où les “rebelles, comprenez les djihadistes, ont été massivement armés, renseignés, soutenus y compris par des frappes aériennes pour faire tomber le régime syrien et par la même, supprimer à la Russie de Poutine ses bases en Méditerranée.

C’est une très belle victoire américaine, et encore une fois, il ne faut jamais, jamais sous-estimer les stratèges américains et anglo-saxons en règle générale. Ils sont retors et cyniques à souhait.

Alors dimanche soir en France nombreux se réjouissaient de la victoire contre ASSAD et de la chute de son régime laissant bien évidemment la Syrie en proie à un chaos politique facilement prévisible.

Celui qui est donc l’homme fort victorieux s’appelle Al-Jolani et ce n’est pas franchement un inconnu de tous les services de renseignements occidentaux.

Si le Parisien qui a un grand sens de l’humour et de la litote le décrit comme un “radical pragmatique” ce qui est assez contradictoire dans les termes…

Jolani était considéré comme un grand terroriste par les Etats-Unis et il y avait même un récompense de 10 millions de dollars à la clef pour sa capture. Aujourd’hui, il semble suffisamment “pragmatique” comme dit le Parisien pour avoir l’aide occidentale nécessaire au renversement d’ASSAD et à la suppression des bases russes en Syrie.

Israël de son côté est rentrée en Syrie et y avance pour protéger ses frontières tout en bombardant désormais tous les dépôts de munitions stratégiques qui pourraient servir… aux rebelles qui viennent de gagner.

Pour le moment, c’est une accélération des évènements et de l’histoire. Les cours de l’or vont probablement réagir cette semaine. C’est une victoire américaine sur un autre front contre la Russie. C’est une victoire israélienne. C’est une défaite pour la Russie et pour l’Iran (dire cela est factuel et ce n’est ni pro, ni anti russe, ni pro, ni anti israélien).

C’est aussi une défaite pour l’Europe, qui se retrouvera en première ligne lors du retour des milliers de djihadistes qui étaient dans les prisons d’ASSAD dont 150 Français et la DGSI est déjà sur les dents.

Les prochaines semaines seront “passionnantes” à suivre.

Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.

Préparez-vous !

Charles SANNAT

 

9 décembre 2024

REVOLUTION ISLAMIQUE EN SYRIE

 

REVOLUTION ISLAMIQUE EN SYRIE

7 déc. 2024 20:07 AccueilActualités du monde ACTUALITÉS EN DIRECT .

Assad serait à Moscou après la chute de Damas : actualités en direct Le président syrien a quitté le pays au milieu de l'offensive rapide des djihadistes dans plusieurs régions Les djihadistes de Hayat Tahrir-al-Sham (HTS) et d'autres milices antigouvernementales sont entrés samedi à Damas, prenant le contrôle de la capitale syrienne. Le ministère russe des Affaires étrangères a confirmé que Bachar al-Assad avait démissionné de son poste de président syrien et quitté le pays à la suite de négociations avec des groupes d'opposition armés au milieu de la chute de Damas aux mains des forces islamistes. Assad et sa famille sont arrivés à Moscou, car la Russie leur a accordé l'asile, a déclaré une source au Kremlin aux agences TASS et RIA.

Le Premier ministre syrien Mohammad al-Jalali a déjà proposé de coopérer « avec tout dirigeant choisi par le peuple », affirmant également qu'il reste chez lui. Le HTS, un groupe dirigé par un ancien commandant d'Al-Qaïda et connu auparavant sous le nom de Jabhat al-Nusra, a lancé une offensive surprise depuis la province d'Idlib, contrôlée par l'opposition, dans le nord de la Syrie, la semaine dernière. Les djihadistes ont déjà chassé l'armée syrienne des villes d'Alep, Hama, Homs et Al-Qusayr, à la frontière avec le Liban. D'autres groupes d'opposition et militants opérant en Syrie ont également pris le contrôle de plusieurs régions du pays.

L'Armée syrienne libre (ASL), parrainée par les États-Unis, a pris le contrôle du site antique de Palmyre, tandis que les Forces démocratiques syriennes (FDS), également soutenues par les États-Unis, ont pris le contrôle de Deir ez-Zor.

08 décembre 2024 21:26 GMT Plusieurs ambassades syriennes, dont celles de Malaisie, d'Indonésie et d'Égypte, ont mis à jour leurs photos de profil sur les réseaux sociaux pour afficher le drapeau de la révolution syrienne après la chute du gouvernement Assad. Certaines missions diplomatiques syriennes ont également partagé une déclaration du ministère des Affaires étrangères du pays, assurant que les missions diplomatiques à l'étranger continueront de servir les citoyens et de gérer leurs affaires.

21:02 GMT Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a déclaré lors d'une interview que Téhéran avait parlé avec « diverses parties » en Syrie et avait reçu l'assurance que l'ambassade et le consulat d'Iran à Alep, ainsi que les sanctuaires sacrés de Zainab et Ruqayyah, seraient protégés. « Nous avons reçu l'assurance que le caractère sacré de ces sites sera préservé et que le respect de notre ambassade sera également maintenu », a-t-il déclaré. Araghchi a également noté qu'une intrusion antérieure dans l'ambassade iranienne au milieu de la révolution en cours en Syrie n'avait pas été commise par une organisation et impliquait plutôt des « gens ordinaires ».

20:23 GMT Biden a également déclaré avoir vu des informations selon lesquelles Assad s'enfuirait à Moscou, bien que Washington reste incertain quant à son lieu de détention. Il a déclaré que les États-Unis prévoient de maintenir le contact avec l'opposition syrienne pendant la transition du pouvoir.

20:20 GMT Le président américain Joe Biden a décrit la situation en Syrie comme un tournant, expliquant que certains groupes de la région ont un historique de terrorisme et de violations des droits de l'homme, et que Washington évaluera leurs actions plutôt que leurs déclarations.

18:14 GMT Les dirigeants de l'opposition armée syrienne ont garanti la sécurité des bases militaires et des missions diplomatiques russes, selon une source du Kremlin citée par TASS.

17:55 GMT Bashar el-Assad et sa famille sont arrivés à Moscou, la Russie leur ayant accordé l'asile, a déclaré une source du Kremlin aux agences TASS et RIA.

16:51 GMT Les talibans ont félicité la direction du groupe djihadiste Hayat Tahrir-al-Sham (HTS) qui a renversé le gouvernement d'Assad pour ce qu'ils ont décrit comme la suppression d'un « facteur de conflit et d'instabilité » dans la région. Dans un message publié sur X, le ministère afghan des Affaires étrangères a exprimé l’espoir que le processus de transition du pouvoir « avance de manière à jeter les bases d’un gouvernement islamique souverain et axé sur les services, en accord avec les aspirations du peuple syrien ». Les talibans ont pris le pouvoir à Kaboul en août 2021, lors des dernières étapes du retrait des troupes américaines du pays. Ils avaient auparavant dirigé l’Afghanistan dans les années 1990, mais ont été chassés du pouvoir en 2001 lors de l’invasion menée par les États-Unis. L’insurrection des talibans a duré 20 ans. Le nouveau gouvernement afghan n’est cependant officiellement reconnu par aucune nation.

16h21 GMT Israël a mené trois frappes aériennes contre un complexe de sécurité et un centre de recherche à Damas, où il avait précédemment affirmé que des scientifiques iraniens développaient des missiles, a rapporté Reuters citant des « sources de sécurité régionales ». Selon d’autres médias, le quartier gouvernemental de la capitale est en proie aux flammes, les bureaux du ministère du renseignement, des douanes et de l’immigration étant en feu.

 

9 décembre 2024

Monde

Syrie : « Pour l'Iran, le retour sur investissement du soutien à Bachar al-Assad était devenu négatif »

Par Delphine Dechaux le 08.12.2024 à 17h13, mis à jour le 08.12.2024 à 17h25 Lecture 4 min.

INTERVIEW - L’ancien ambassadeur à Damas Michel Duclos, l'un des meilleurs spécialistes de la question syrienne, tire les premiers enseignements de la chute de Bachar al-Assad.

Michel Duclos

Montaigne

Quels premiers enseignements tirer de la chute du régime sanglant de Bachar al-Assad, après l’offensive fulgurante menée par des groupes islamistes radicaux ? Conseiller spécial à l’Institut Montaigne et auteur de La longue nuit syrienne (2019, éditions de l’Observatoire), l’ancien ambassadeur à Damas Michel Duclos est l’un des meilleurs connaisseurs français de la Syrie.

 

Les forces islamistes rebelles du HTC vous semblent-elles en mesure d’assurer la relève du régime de Bachar al-Assad ?

Dans la recomposition politique syrienne, Ahmed al-Chareh (qui s’est fait connaître sous son nom de guerre Mohamed al Joulani, N.D.L.R.), le chef du groupe HTC (Hayat Tahrir al-Cham), semble le mieux placé sur l’échiquier syrien car il a démontré une capacité à gouverner au cours des dernières années. A la fois parce que sur un plan politique, il a pu intégrer des groupes relativement divers et parce que, sur le plan de la gestion, il s’est montré assez raisonnable. Reste qu’il n’est pas un libéral et que transposer à l’échelon de la Syrie l’expérience d’Idlib représente un défi. D’autre part, son groupe n’est pas le seul à revendiquer la succession au régime d’Assad. Il doit compter avec ses alliés de l’Armée syrienne libre (ASL) au nord-est, qui dépend de la Turquie, mais aussi avec les groupes du Sud, arrivés les premiers à Damas. L’amalgame peut-il se faire entre ces différentes forces ? Reconnaîtront-elles son leadership? Difficile à dire aujourd’hui.

 

Peut-on craindre l’installation d’un califat autoritaire en Syrie ?

A ce jour, Ahmed al-Chareh a démontré sa compréhension de la nécessité de protéger les différentes communautés religieuses. Sa consigne de respecter les bâtiments publics, le fait qu’il ait accepté l’offre de coopération du Premier ministre, qu’il n’y ait pas eu de massacres… tout cela va dans le sens de l’intérêt général et du compromis. On ne peut cependant pas exclure bien sûr l’installation d’un califat. Tout dépendra du fait que les chefs rebelles fassent prévaloir un agenda national ou bien un agenda islamiste dur. Evidemment, les chefs d’HTC eux-mêmes vont rester islamistes. D’abord parce que le centre de gravité de la société est un sunnisme conservateur. Ensuite, parce que le lâchage des Occidentaux en 2013 a poussé l’ensemble de la société dans les bras des islamistes.

 

Quelles conséquences la chute du régime peut-elle avoir pour les grands parrains étrangers de la Syrie, en particulier l’Iran, la Russie et l’Iran, les trois signataires des accords d’Astana en 2017 ?

Pour la Russie et l’Iran, Assad était devenu un poids. Continuer à le soutenir leur coûtait très cher pour des résultats de plus en plus faibles. Pour les Iraniens notamment, le « retour sur investissement » de leur appui à Bachar al-Assad était devenu très mauvais. Il ne les avait pas protégés de la quasi-élimination du Hezbollah en Syrie et du bombardement systématique de leurs propres positions militaires. Les Iraniens sont néanmoins perdants avec la chute de ce régime, ce ne fait aucun doute. Les Russes, eux peuvent encore sauver l’essentiel, s’ils parviennent à négocier le maintien de leur base navale de Tartous et de leur la base aérienne de Khmeimim. Les Turcs sont les vainqueurs apparents mais s’inquiètent un peu que leur ancien client, le HTC, leur échappe. Quant aux Israéliens, ils sont ambivalents car ils perdent en Assad quelqu’un qui leur a été très utile. N’oublions pas que pendant très longtemps la Syrie était un protectorat israélo-iranien. Une certitude : la chute du régime syrien libère des capacités de négociations pour les Turcs, les Iraniens et les Russes vis-à-vis de Washington.

 

Quels sont les scénarios possibles, à la lumière notamment des situations politiques issues des Printemps arabes au Moyen-Orient ?

Il existe un risque de partition du pays à la libyenne. Un autre risque est celui d’un scénario à l’afghane, dans lequel HTC jouerait le rôle des Talibans. Un risque également de guerre civile dure à la soudanaise. Ce qui donne néanmoins matière à espérer, c’est la foi avec laquelle les Syriens de l’étranger veulent rentrer dans leur pays. Ce sont aussi les signaux adressés par le chef des rebelles HTC vis-à-vis des minorités. La lassitude de la population, qui a subi des souffrances inouïes, peut aussi laisser penser que les ferments de division ne l’emporteront pas. Mais il faut faire intervenir un dernier facteur conditionnant l’avenir du pays : notre attitude. C’est aussi à nous, occidentaux, de ne pas ménager nos efforts pour la reconstruction de la Syrie dans un dialogue apaisé. Nous devons tirer les leçons de l’abandon de 2013. Ironie du sort, la Syrie a marqué le coup d’arrêt aux Printemps arabe et c’est par la Syrie que réapparaît l’espoir dans les peuples de la région.

AHMED al-CHAREH dit MOHAMED al-JOULANI le nouveau CALIF de la SYRIE