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28 mars 2024

TERRORISME INTERNATIONAL ... L'ISLAMISME RADICAL TOUCHE TOUS LES PAYS DU MONDE

Actes de terrorisme international : La Russie a envoyé une déclaration à la France et à quatre autres pays

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La Russie accuse les États-Unis et leurs alliés de mener des attaques terroristes sur le territoire russe avec le groupe ISIS et des services spéciaux ukrainiens.

 

Les députés de la Douma d’État (chambre basse du parlement russe) ont envoyé aux parquets généraux de cinq pays – la Fédération de Russie, la France, l’Allemagne, les États-Unis et Chypre – ainsi qu’au Comité d’enquête (CE) de la Fédération de Russie, une déclaration sur l’enquête immédiate et la prévention du financement des actes de terrorisme international.

«Tout le monde comprend que les actes terroristes à l’échelle internationale nécessitent un financement régulier et à grande échelle de la part des individus et des organisations intéressés, garantissant le secret nécessaire, les opérations de couverture, l’achat d’armes et la production de documents. C’est ainsi que le terrorisme atteint un nouveau niveau interétatique», fait savoir la déclaration russe.

«Aujourd’hui, les États-Unis et leurs alliés mènent des attaques terroristes sur le territoire russe avec le groupe ISIS et des services spéciaux ukrainiens. Nous exigeons que les dirigeants politiques des États-Unis et de l’Ukraine, ainsi que les services de renseignement de ces pays, soient tenus pénalement responsables de l’organisation, du financement et de la conduite d’opérations terroristes dirigées contre la Russie et le monde moderne dans son ensemble», font savoir les parlementaires russes se référant à des accords internationaux.

«Nous insistons et nous nous efforcerons de garantir que le résultat de l’enquête sur les activités criminelles des États-Unis et de leurs alliés soit le développement de mécanismes de réponse économique immédiate au financement du terrorisme : indemnisations en faveur des victimes, saisie des comptes des États, personnes morales et personnes physiques impliqués, ainsi que la confiscation des biens sous leur contrôle».

Nikolaï Kharitonov, député à la Douma d’État, candidat du Parti communiste de la Fédération de Russie aux élections présidentielles de mars 2024, a déclaré : «Nous recevons depuis longtemps des preuves d’actes de terrorisme international et politique contre la Russie et ses citoyens. L’attaque terroriste contre le Crocus City Hall à Moscou, dirigée contre des civils, était une manifestation exceptionnelle d’inhumanité, de haine et de cruauté». 

Une attaque terroriste a été perpétrée dans la soirée du vendredi 22 mars contre la salle de concert Crocus City Hall, près de Moscou. 140 personnes ont été tuées, 182 blessées.

source : Observateur Continental

 

Attaque terroriste à Moscou :

La piste tadjike mène aux Britanniques

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par Marat Khayrullin

 

Londres sort de vieux squelettes du placard.

La monstrueuse tragédie du Crocus City Hall a des racines très profondes et des conséquences d’une grande portée. Nous y reviendrons souvent à l’avenir. Mais aujourd’hui, parlons de l’origine de l’attaque. Essayons d’en retracer au moins approximativement la genèse et de comprendre que l’ennemi principal lance contre nous sinon ses dernières forces, du moins les atouts qu’il a gardés jusqu’à la fin.

Deux jours après l’attentat sanglant, l’opinion générale au sein de la communauté politique et des services de renseignement russes est que le Royaume-Uni, ou plutôt le MI6, est à l’origine de l’attaque terroriste. Le mode opératoire ressemble trop à celui de cette organisation.

Un fait indiscutable est que toutes les plus grandes attaques terroristes en Russie dans la période post-soviétique, de Beslan à Dubrovka, ont eu une origine britannique d’une manière ou d’une autre. Les chefs terroristes qui dirigeaient les militants étaient recrutés par le MI6. Et dans certains cas (comme Basayev et Khattab), ils collaboraient ouvertement avec le MI6.

Pour contrer cette opinion, le Royaume-Uni a lancé dans ses principaux médias une déclaration manifestement préparée : une certaine organisation, Vilayat Khorasan (une branche de l’État islamique opérant en Afghanistan), est à l’origine de l’attaque terroriste.

Pour les spécialistes, une telle action plaide clairement en faveur de la version selon laquelle, dans ce cas particulier, c’est la perfide Albion [le Royaume-Uni] qui brouille les pistes. Il faut dire tout de suite que l’histoire n’est pas simple et qu’il est très difficile de la comprendre de A à Z. C’est pourquoi nous ne présenterons aujourd’hui que certains de ses aspects.

ISIS, à son apogée, était un ensemble de gangs tribaux unis principalement sur la base d’un financement du Royaume-Uni. Le bandit al-Shishani (Batirashvili, originaire de Géorgie) et son remplaçant, Khalimov, un Tadjik, étaient des mercenaires directs du MI6.

L’ampleur des activités d’ISIS en tant que mandataire des Britanniques a fini par devenir si importante qu’elle a commencé à interférer avec l’influence des États-Unis au Moyen-Orient et en Asie centrale, et que le Royaume-Uni a dû réduire partiellement l’ampleur de ses opérations pour ne pas fâcher l’hégémon. Et pendant un certain temps, tous ces terroristes au service du MI6 sont entrés dans l’ombre, certains ont même été déclarés morts.

Ils ont commencé à refaire surface depuis le retrait des États-Unis d’Afghanistan. C’est alors que ce même ISIS de Khorasan est apparu sur la scène. En réalité, il s’agit d’un certain nombre de chefs de tribus pachtounes soutenus par les Britanniques. Ce sont les seuls à avoir accepté de combattre les talibans. C’est un point essentiel.

Nous entrons ici dans la géopolitique complexe de l’Asie centrale. La plupart des pays de la région soutiennent les efforts des talibans pour pacifier l’Afghanistan, espérant ainsi assurer leur sécurité. Tous, sauf le Tadjikistan. Ce dernier ne parvient pas à trouver un accord commun avec les talibans, car sous leur aile se trouvent un certain nombre d’organisations considérées comme terroristes au Tadjikistan. C’est précisément sur ce clivage que le Royaume-Uni a joué toutes ces années après le départ des Américains de la région, en essayant de toutes ses forces d’empêcher l’instauration de la paix en Asie.

À cette fin, immédiatement après le retrait des États-Unis, des Afghans d’origine tadjike ont commencé à être recrutés dans les gangs de Vilayat Khorasan. En d’autres termes, ils ont commencé à montrer au président Rahmon, qui est très sensible à cette question et considère les Tadjiks comme l’une des nations les plus divisées au monde, que l’ISIS de Khorasan est en quelque sorte amical [envers les Tadjiks – S]. Et qu’en rejoignant le soutien des talibans, il trahirait les intérêts des Tadjiks.

En d’autres termes, en pointant du doigt l’ISIS du Khorasan, qui, je le souligne, n’existe pratiquement pas en tant qu’organisation à l’heure actuelle (il n’y a qu’une certaine communauté de gangs tribaux), le Royaume-Uni tente ouvertement de nous entraîner dans une querelle asiatique. Après le Kazakhstan, c’est une nouvelle tentative des Britanniques d’imposer des problèmes à nos arrières.

Mais ce n’est qu’une partie du jeu. La seconde n’est pas moins intéressante et plus révélatrice.

La base politique de ce même leader de l’ISIS, Khalimov, un Tadjik, a toujours été le Parti de la Renaissance Islamique du Tadjikistan. Ce parti a été déclaré organisation terroriste dans son pays d’origine et, depuis le début des années 2000, devinez où se trouve son siège ? Vous avez bien deviné : à Londres.

Le correspondant de guerre russe Marat Khayrullin sur la trace britannique dans l’attentat du Crocus City Hall

source : Moon of Alabama

 

L’atrocité du Crocus City Hall :
Pas de retour en arrière

 

https://i0.wp.com/reseauinternational.net/wp-content/uploads/2024/03/2-113.jpg?resize=740%2C431&ssl=1

par Alastair Crooke

Les détails concernant les auteurs arrêtés du massacre du Crocus City Hall et leur mode opératoire ne correspondent pas à l’idée qu’ils sont des partisans idéologiques de l’État islamique.

Pourquoi l’UE et les États-Unis sont-ils si catégoriques sur l’identité des auteurs de l’atrocité du Crocus City Hall qu’ils n’attendent pas la fin de l’enquête ? Dans les 55 minutes qui ont suivi l’attaque, le porte-parole américain a déclaré que l’Ukraine n’était pas impliquée. Aujourd’hui, les États-Unis affirment – définitivement – que seul l’EI est impliqué.

«Aucun avertissement préalable concret – rien ne nous a été transmis», insiste l’ambassadeur russe à Washington.

Pourquoi les États occidentaux sont-ils si sûrs d’eux ? Il est très inhabituel que les services de renseignement se prononcent dans l’heure qui suit. Bien que les auteurs de l’attentat soient désormais connus, la question clé demeure : Qui est à l’origine de l’attentat ? Les choses ne sont pas toujours ce qu’elles semblent être.

À l’heure actuelle, il n’y a pas suffisamment de preuves pour affirmer – et encore moins avec une certitude absolue – que l’attentat commis à Moscou a été planifié, préparé et exécuté selon un plan directeur de l’État islamique.

L’EI-K opère depuis quelques années, plutôt comme un «réseau en coulisses» qui s’étend de la Turquie à la Syrie, à l’Afghanistan et à l’Iran. Une franchise au nom de laquelle des actes terroristes sont commis, des fonds collectés et des ressources préparées.

L’EI-K, qui a vu le jour parmi les dissidents tadjiks dans le nord de l’Afghanistan, rassemble certains groupes et mène des opérations actives en grande partie contre le mouvement taliban. Il chapeaute également des actions terroristes dans le nord de l’Iran. Il n’a pas d’intérêt particulier pour la Russie.

Derrière l’EI se trouvent certains États musulmans – et leurs soutiens occidentaux.

Les détails concernant les auteurs arrêtés et leur mode opératoire ne permettent toutefois pas de conclure qu’ils sont des partisans idéologiques de l’EI. Ils étaient peut-être ostensiblement islamistes au sens large, mais étaient en réalité des mercenaires motivés par l’appât du gain. Les recrues de l’EI attendent et obtiennent le martyre. Ces hommes ont simplement sauté dans une voiture pour s’enfuir. Dans une opération de l’EI, ils auraient continué le massacre – jusqu’à ce qu’ils soient abattus.

La revendication de l’EI comporte de nombreuses autres incohérences. Les assaillants étaient peut-être des islamistes pieux, mais probablement pas des membres de l’EI. Même le serment qu’ils ont prêté en levant la main gauche est erroné. La déclaration d’Amaq est elle aussi problématique à plusieurs égards. Par le passé, Amaq a revendiqué des attentats en Iran, et les communiqués ultérieurs d’Amaq ont dû être «corrigés».

Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, insiste sur le fait que la Russie sait qui a perpétré l’attaque, mais qu’il est trop tôt pour spéculer sur «qui a donné l’ordre ultime» (la question du président Poutine, qui n’a pas encore reçu de réponse).  

Tout cela nous ramène à la question suivante : pourquoi l’Occident s’est-il montré si catégorique quant à l’attribution de l’attentat à l’EI ? Pourquoi souhaite-t-il devancer l’enquête russe ?

Le Global Times de Pékin affirme qu’il est peu probable que l’EI ait orchestré l’attaque parce que la situation en Syrie s’est déjà stabilisée. Mais il va droit au cœur lorsqu’il avertit que le soutien à Kiev diminuerait si l’implication de l’Ukraine dans l’attaque terroriste était établie.

L’engagement des élites de l’UE en faveur de l’Ukraine représente le désastre tacite qui étouffe toute aspiration persistante à ce que l’Europe parvienne à sa véritable autonomie stratégique ; il vassalise l’Europe aux États-Unis et laisse le continent à son niveau le plus faible depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. L’Europe a perdu sur toute la ligne.

La crainte de Macron de voir une victoire russe en Ukraine oblitérer la «crédibilité» de l’Europe n’a de sens que si le projet impérial de la strate dirigeante d’une UE géopolitique centralisée et imposée d’en haut s’appuie précisément sur la situation critique de l’Ukraine.

Pourtant, face à la réalité de l’échec de l’offensive militaire ukrainienne de l’été dernier, la ferveur pour le «projet Ukraine» persiste – et l’emporte sur toutes les autres considérations.

Pourquoi ?

Parce que la «chasse» panglossienne de l’UE à l’autonomie stratégique (résumée dans son mantra de construction d’une UE géopolitique) est liée à l’Ukraine.

«Reconnaissant le pouvoir émotionnel de la lutte de l’Ukraine contre la domination russe», écrit Arta Moeini, «les élites européennes se sont approprié cette lutte pour prêcher les préceptes idéologiques de l’«européanité» et, en fait, de la civilisation elle-même» ;

«Du jour au lendemain, l’Ukraine en est venue à représenter les «valeurs européennes» éclairées – liberté, démocratie, tolérance, bonne gouvernance, etc. – tandis que la Russie était transformée en «opposé de l’Europe civilisée», la horde barbare à la porte».

«Comme Nietzsche a été le premier à le comprendre, la modernité est une époque où le monde est vécu principalement à travers le prisme de l’oppression et où les identités sont formées à partir de l’«éthique du ressentiment» : Les opprimés sont considérés comme intrinsèquement justes et se voient accorder la valeur morale ultime. Dans ce contexte, la défense des «opprimés» devient le moyen pour la classe dirigeante de gagner et de consolider le pouvoir, en sanctifiant sa suprématie et en plantant les graines de son futur pouvoir en tant que grand libérateur».

En fin de compte, les élites dirigeantes de l’UE cherchent à «transnationaliser» le pouvoir des États membres vers Bruxelles.

C’est là que se trouve le germe de la panique actuelle : lorsqu’il est devenu évident que les efforts militaires conventionnels de l’Ukraine étaient un échec, un certain nombre de faucons aux États-Unis et en Europe se sont rapidement mis à chanter les louanges de la guerre asymétrique – contre la Russie et sa population civile, elle-même.

Cette asymétrie a commencé lentement : quelques attaques de drones aléatoires qui ont fait peu de dégâts. Elle s’est ensuite accélérée avec des missiles tirés sur le centre de Belgorod, tuant des civils, puis avec l’attaque d’un avion de transport russe Iliouchine transportant des prisonniers, et enfin avec des attaques de drones contre des raffineries russes et une guerre navale de drones contre la Crimée.

Le processus s’est accéléré. Et à la veille des élections russes de la semaine dernière, il y a eu la tentative de prétendus dissidents de perturber les élections en envahissant la Russie afin de s’emparer de petites villes et de civils russes pour les garder en otage. (Cette tentative a échoué ; la Russie était au courant du plan).

La question que les Euro-élites doivent se poser aujourd’hui est la suivante : cet effort de guerre asymétrique ukrainien a-t-il échappé au contrôle de Washington et de l’Europe ? Qui est le responsable, s’il y en a un ? Rien n’est encore prouvé, mais la crainte qui hante l’Occident doit être que, soit directement, soit très indirectement, il apparaisse qu’ils pourraient se trouver complices de terrorisme de masse – en s’abritant sous une franchise EI-K ?

Les implications : Énormes.

Alastair Crooke

source : Al Mayadeen

 

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