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POLITIQUE EN PACA & POLICY IN THE WORLD in English, French and Italian 0632173633 - diaconesco@gmail.com
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25 mai 2023

Histoire des guerres dans le Comté de Nice de la préhistoire à son annexion à la France en 1860

Histoire des guerres dans le Comté de Nice

de la préhistoire à son annexion à la France en 1860  

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L'ancien Comté de Nice était une région géographique plus uniforme que le département des Alpes-Maritimes; le Comté était proprement le pays des Alpes-Maritimes qui se composent essentiellement au centre de deux noyaux de terrain éocène, presque contigus, dirigés dit Nord-Nord-Est ou Sud-Sud-Ouest et entourés de deux auréoles, l'une Crétacique, l'autre Jurassique. Le plissement alpin proprement dit, à l'époque Miocène, a plissé ces terrains en les modelant autour du massif Archéen du Mercantour, qui a déterminé la direction générale des plis. A l'extrémité Sud, la mer Pliocène a recouvert la plus grande partie du sol actuel de Nice; les alluvions quaternaires ont aussi contribué à assécher le fond de ce golfe.

Aux temps préhistoriques, le territoire du Comté a été habité par l'homme de Menton, de plus grande taille que celui de Cro-Magnon. Depuis, dans ce couloir resserré, le seul passage naturellement et facilement praticable entre la France et l'Italie, une foule de populations se sont mélangées : Ligures ou GauloisGrecsRomainsVandalesWisigothsLombardsFrancsSarrasins. Cependant, au moment de l'annexion, le pays avait une physionomie spéciale, des mœurs particulières dont la plupart ont disparu depuis. La vie dans les vallées a toujours été agricole, mais peu productive. Dès le XIIIe siècle, on importait surtout du blé. En 1803, Fodéré estimait que le pays ne produisait en blé et en vin que le tiers de sa consommation. L'exploitation des forêts, très importante au Moyen âge, était déjà presque annulée au moment de l'annexion.

Les premiers habitants dont nous parle l'histoire dans le comté de Nice furent-ils des Ligures ou des Celtes?

La question n'est pas résolue. Quoi qu'il en soit, il existe au Nord de Nice, sur la colline de Cimiez, des traces de murailles antérieures à la conquête romaine. C'était là-déjà la capitale du pays, et on a donné comme étymologie de Cemenelum le mot gaulois Kéméné, chef-lieu. Au IIIe siècle, des Massaliotes s'établirent au pied de cette colline et fondèrent Nice (Nikh, en souvenir de leur victoire sur les indigènes). Peu après, ils donnèrent comme boulevard à la nouvelle ville Antipolis (Antibes). La prospérité de Nice fut rapide; elle fut, pendant les guerres puniques, un port de ravitaillement pour les Romains; Scipion y relâcha deux fois. Strabon la cite immédiatement après Rome dans la liste des villes italiennes. Cependant la capitale de la province romaine continua d'être Cemenelum, où résidait un préfet et qui renferma près de 25.000 habitants. D'ailleurs Nice, comme sa métropole Marseille, prit contre César le parti de Caton et fut punie par la fondation de Fréjus. Néron octroya à toutes ces villes le droit de cités latines. En somme, la domination romaine fut pour tout le pays un temps heureux; des monuments furent construits, des routes établies. Nice donna à Rome un empereurPertinax.

Cette prospérité fut interrompue par l'arrivée des Germains (Vandales, Wisigoths et Lombards). Nice fut réduite à une bourgade; Cemenelum, grâce à sa position et à ses murailles, résista jusqu'en 574, année où elle fut prise et brûlée par Alboin. Les habitants de Cemenelum se réunirent alors à ceux de Nice, qui se releva et passa sous la domination des rois francs; Pépin le Bref lui accorda les franchises des villes de Provence, et Charlemagne voulut la protéger contre les attaques des musulmans. Ceux-ci ne tardèrent pas à s'établir à demeure dans la contrée, grâce au morcellement féodal qui suivit le traité de Verdun.

Le Comté de Nice prêta hommage à Boson Ier, roi d'Arles, en 879. En 889, les Sarrasins avaient fondé en face de Saint-Tropez le fort du Grand-Fraxinet; en 970, ils ruinèrent Cannes, Grasse et Antibes et assiégèrent Nice qui résista; ils s'établirent alors au Petit-Fraxinet, sur le promontoire de Saint-Hospice. Ils n'en furent délogés que par un lieutenant d'Otton le Grand, Gibalin Grimaldi.

A la faveur des bouleversements du XIe siècle, Nice se constitua en République indépendante, position qu'elle garda, avec diverses alternatives, jusqu'en 1228; elle fut alors livrée par trahison à Raymond Bérenger IV, comte de Toulouse. Celui-ci traita la ville avec bienveillance, renforça le donjon, qui devint le Château, la première forteresse de la Provence. Les comtes de Provence laissèrent à Nice son organisation de cité féodale du midi : les habitants étaient divisés en quatre classes, nobles, bourgeois, marchands, cultivateurs et ouvriers. Chaque classe élisait un Consul; les consuls avaient la juridiction suprême.

La domination de la maison d'Anjou, qui s'établit sur le comté en 1246 par le mariage de Charles d'Anjou avec Béatrix, héritière de Bérenger IV, ne fut pas marquée par une période de prospérité; les guerres avec Pedro d'Aragon, la peste ruinèrent le pays. En 1388, après la mort de Jeanne de Naples, la mère de son successeur Ladislas, ne pouvant défendre tout son héritage contre les Provençaux, permit à Nice de se donner au duc de Savoie, Amédée VII. Ladislas se réservait la faculté de reprendre la ville sous trois ans en payant les frais de la guerre, et Nice gardait tous ses privilèges. L'annexion définitive à la Savoie fut opérée par Amédée VIII en 1419. Grâce à cette protection, le Comté de Nice redevint florissant. La route de Coni fut construite pour suppléer celle de la Corniche, rançonnée par les seigneurs de Monaco.

Les marines de Nice et de Villefranche devinrent très puissantes et luttèrent glorieusement contre les Barbaresques. L'époque des guerres d'Italie fut pour Nice l'âge héroïque; les troupes de François Ier et de Charles-Quint empruntèrent le passage des Alpes-Maritimes. En 1543, Nice tint un siège fameux contre les flottes alliées de François Ier et de Barberousse avec Catherine de Ségurane la célèbre batelière niçoise qui repoussa les Turcs ; la ville se rendit, mais le château résista. Le pays était ruiné encore une fois. Le duc Philibert-Emmanuel, le vainqueur de Saint-Quentin, rebâtit la ville, fortifia Villefranche et ajouta au Comté le territoire de Tende. La marine reconstruite prit une part active à la bataille de Lépante (Les Ottomans au XIVe siècle).

Charles-Emmanuel le Grand continua I'œuvre de Philibert. Mais la cité paya de ses privilèges municipaux les bienfaits de ses souverains. En 1601, la condamnation à mort d'Annibal Grimaldi, comte de Beuil, descendant de celui qui avait contribué à donner Nice à la Savoie, abattit les derniers restes de puissance des seigneurs féodaux. A Nice, les conseils furent annihilés par la création d'un Sénat nommé par le duc et chargé de rendre la justice.

C'était le pendant de l'œuvre accomplie en France par Richelieu. La maison de Savoie était alors complètement sous l'influence française; à la mort de Victor-Amédée Ier la régence échut à Christine, sœur de Louis XIII. Les usages français s'introduisirent à Nice; l'instruction y fut très en honneur; le commerce prospéra et les nobles purent s'y livrer sans déroger. Cet état de choses dura jusqu'en 1689. Le duc Victor-Amédée III ayant adhéré à la Ligue d'Augsbourg,

Catinat fut chargé de l'empêcher de communiquer avec la flotte anglaise. Catinat assiégea Nice qui capitula après un bombardement terrible. La paix de Turin, avant celle de Ryswick, arrêta les hostilités. Dans la guerre de la succession d'Espagne, Nice fut prise encore une fois en 1706 par La Feuillade, Louis XIV fit alors raser toutes les fortifications du Comté de Nice et son château et à la paix d'Utrecht la vallée de Barcelonnette fut annexée à la France. La mort de Louis XIV laissa l'Europe en paix pendant quelque temps, Le duc de Savoie en profita pour abolir les derniers restes de franchises municipales dans le Comté. En revanche, il embellit et agrandit Nice. On établit un cadastre, et Victor-Amédée Il promulgua un code. Nice fournit alors au mouvement intellectuel les quatre Cassini et Carles Vanloo. Le Comté de Nice porta encore une fois la peine de la politique de ses souverains: le duc de Savoie ayant pris parti pour Marie-Thérèse, le Comté de Nice fut de nouveau un champ de bataille jusqu'à la paix d'Aix-la-Chapelle.

La crise révolutionnaire changea pour un temps les destinées politiques du Comté; les émigrés se rendirent odieux et le peuple de Nice appela les Français. Le général Anselme prit possession de la ville, et une première fois il y eut un département des Alpes-Maritimes. Le comité de Salut public envoya dans le Midi Salicotti, Fréron et Robespierre le Jeune; mais la Terreur fut peu sanglante à Nice, et la réaction thermidorienne n'eut guère d'autre effet dans la ville que la mise aux arrêts de Bonaparte. La guerre générale en effet avait amené les armées dans le passage des Alpes-Maritimes. A la tête des volontaires du Var, Masséna combattait pour la France; les montagnards du Nord du Comté, au contraire, sous le nom de Barbets, prétendaient défendre le duc de Savoie. Nice fut le quartier général de Brunet, de Dumerbion, de Kellermann, de Schérer, et enfin de Bonaparte avant la campagne de 1796. Les victoires, en reculant les frontières, avaient procuré la paix au pays; les défaites de 1797 y ramenèrent la guerre.

Après la campagne de 1800, le Comté de Nice fut définitivement organisé en département français. Sous Napoléon Ier, le département eut trois préfets dont le dernier seul, le vicomte Joseph Dubouchage, nommé en 1803, fut un véritable administrateur. Le Paillon fut endigué sur une partie de son cours; on reprit le projet d'Antonin de construire une route militaire du Var à la Spezzia; elle ne fut exécutée que jusqu'à Vintimille. Cependant la conscription et le blocus continental aliénèrent les Niçois à Napoléon et, en 1814, pendant que le préfet Dubouchage essayait de proclamer Louis XVIII, le peuple acclama Victor-Emmanuel comme souverain légitime. Le Congrès de Vienne sanctionna le retour de Nice à la maison de Savoie, grâce à l'intervention du tsar Alexandre que poussait un de ses aides de camp originaire de Nice, le comte Michaud.

Le Comté de Nice n'eut plus d'histoire jusqu'au moment de la formation de l'unité italienne. A PlombièresNapoléon III et Cavour firent un marché : l'empereur devait délivrer toute la Lombardo-Vénétie jusqu'à l'Adriatique et recevoir en échange la Savoie et le Comté de Nice. La campagne de Magenta-Solférino n'enleva à l'Autriche que la Lombardie, et Nice resta italienne. Mais l'œuvre d'unification continua aussitôt par la révolte de l'Italie centrale contre l'Autriche et le Pape. Pour sanctionner cette situation révolutionnaire, Napoléon III exigea la cession convenue à Plombières. Victor-Emmanuel écrivit aux Niçois pour les engager à demander leur annexion à la France. Le plébiscite donna 25.000 oui contre 160 non. Parmi les protestataires se trouvait Garibaldi. Tout l'ancien Comté de Nice ne devint pas français; le pays de Tende et de La Briga resta italien; en revanche, on acheta Menton et Roquebrune au prince de Monaco.

Par Ludovic Marchand

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 La Bataille de MAGENTA-SOLFERINO

 

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Les drapeaux tricolors du rattachement du Comté de Nice à la France en 1860

GARIBALDI ET NICE

Les troupes du Général niçois Jiuseppe GARIBALDI à le conquête de l'ITALIE

LA ROUTE DE TURIN

La nouvelle route traçée de Nice

 à Turin en Italie .

 MILITAIRES A NICE

 Défilé des troupes du Général Jiuseppe GARIBALDI dans la ville de Nice 

napoleon-elbe DEBARQUEMENT EN 1815

Débarquement de NAPOLEON Ier à Golfe-Juan revenant de l'Île d'ELBE en FRANCE en 1815 pour les 100 jours.

NIOLAS DE CATINAT

Nicolas CATINAT fût le Maréchal de Louis XIV qui assiégea et reconquit la Ville de Nice et son Comté 

VICTORE AMEDE II

Le Roy Victor Amédé II

 

 

HISTOIRE DE LA CHRÉTIENTÉ : EN L'AN 1571 AVAIT

EU LIEU LA BATAILLE DE LEPANTE

CONTRE LES OTTOMANS

 

7 OCTOBRE 1571

LA BATALLE DE LEPANTE 

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Bataille de Lépante

 

Bataille de Lépante
Description de cette image, également commentée ci-après
Bataille de Lépante, vue par Paul Véronèse
Informations générales
Date 7 octobre 1571
Lieu Golfe de PatrasGrèce
Issue Victoire de la Sainte Ligue
Belligérants
Sainte Ligue : Drapeau de l'Empire ottoman Empire ottoman
Commandants
Drapeau de l'Espagne Juan d'Autriche

Drapeau des États pontificaux Marcantonio Colonna

Flag of Most Serene Republic of Venice.svg Sebastiano Venier, Agostino Barbarigo

Armoiries de l'Ordre de Saint-Jean de Jérusalem.svg Pietro Giustiniani (it)

Armoiries de l'Ordre de Saint-Jean de Jérusalem.svg Mathurin Romegas

Drapeau de la République de Gênes Gianandrea Doria

Drapeau de la Savoie André Provana de Leyni

Réserve :

Drapeau de l'Espagne Álvaro de Bazán
Drapeau de l'Empire ottoman Ali Pacha †

Drapeau de l'Empire ottoman Uludj Ali

Drapeau de l'Empire ottoman Mohammed Sirocco †

Réserve :

Drapeau de l'Empire ottoman Murad Dragut
Forces en présence
212 navires1
  • 206 galères
  • 6 galéasses

28 500 soldats2

? marins
1 815 canons3
251 navires
  • 206 galères
  • 45 galiotes

34 000 soldats

13 000 marins
750 canons3
Pertes
7 500 morts
47 navires perdus
20 000 morts, blessés ou capturés
137 navires capturés
50 navires coulés
12 000 Chrétiens libérés

[Quatrième guerre vénéto-ottomane]

Coordonnées 38° 12′ nord, 21° 18′ est
Géolocalisation sur la carte : Grèce
(Voir situation sur carte : Grèce)
Bataille de Lépante

La bataille de Lépante est une bataille navale qui s'est déroulée le 7 octobre 1571 dans le golfe de Patras, sur la côte occidentale de la Grèce, à proximité de Naupacte — appelée alors Lépante—, dans le contexte de la quatrième guerre vénéto-ottomane. La puissante marine ottomane y affronta une flotte chrétienne comprenant des escadres vénitiennes et espagnoles renforcées de galères génoisespontificalesmaltaises et savoyardes, le tout réuni sous le nom de Sainte-Ligue à l'initiative du pape Pie V. La bataille se conclut par une défaite pour les Ottomans qui y perdirent la plus grande partie de leurs vaisseaux (200 bateaux) et plus de 20 000 hommes. L'événement eut un retentissement considérable en Europe car, plus encore que la défaite des janissaires lors du Grand Siège de Malte de 1565, il sonna comme un coup d'arrêt porté à l'expansionnisme ottoman. C’est d’ailleurs en souvenir de cette victoire que fut instituée la fête de Notre-Dame de la Victoire, puis fête du Saint-Rosaire à partir de 15734.

Certains historiens estiment qu'il s'agit de la bataille navale la plus importante par ses conséquences depuis celle d'Actium (31 av. J.-C., sur la côte occidentale de la Grèce), qui marqua la fin des guerres civiles romaines5.

Contexte

Le déclencheur est la prise de Chypre par les Ottomans en 1570 : la prise de cette possession de la République de Venise, au terme d'une conquête brutale (plus de 20 000 habitants de Nicosie sont mis à mort)6, entraîne rapidement une réaction européenne. Sous le nom de « Sainte-Ligue », le pape Pie V mobilise et réussit à constituer une alliance entre l'Espagne, Venise, les États pontificaux, la république de Gênes, le duché de Savoie, l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem et quelques autres puissances7.

L'ensemble s'inscrit dans le contexte plus général d'une lutte généralisée d'influence pour le contrôle de la Méditerranée. La bataille dérive des tensions géopolitiques et religieuses croissantes de l'époque, consécutives à la montée de l'expansionnisme musulman ottoman en Méditerranée.

Celui-ci menace à nouveau des puissances chrétiennes, en particulier les intérêts espagnols, puissance dominante dans la région à l'époque. Depuis le début du xvie siècle, les Turcs pratiquent des razzias en Méditerranée occidentale. Débarquant sur les côtes italiennes ou espagnoles, ils pillent les villes du littoral et arrachent les populations à leur village pour les emmener comme esclaves au service du sultan de l'Empire ottoman7.

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Description de la bataille

Composition des flottes et ordre de bataille

Voir le détail des forces et flottes dans Ordre de bataille des flottes à la bataille de Lépante.

La Sainte-Ligue a mobilisé au total 202 galères et 6 galéasses8et pour la flotte ottomane, un total de 210 galères et 63 fustes et galiotes9.

Plan de la bataille (formation des flottes juste avant le contact)N 1
Déroulement
Georgio Vasari "La Bataille de Lépante" Salle royale du Vatican. L'intérêt de cette fresque est de montrer l'importance des six galéasses, armées de 50 canons chacune, qui sont de véritables forteresses.

À Messine, au cours de l'été 1571, les navires arrivent les uns après les autres. Au total, il y aura 202 bâtiments, dont six galéasses, et 30 000 hommes de combat de diverses origines, espagnole, génoise, vénitienne, et de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem. Placée sous le commandement de don Juan d'Autriche, le demi-frère de Philippe II, la flotte quitte Messine le 16 septembreet se dirige vers Corfou. Là, des navires éclaireurs localisent la flotte turque. Elle est rassemblée dans le golfe de Lépante (aujourd'hui Naupacte), à l'entrée du golfe de Corinthe (golfe de Patras). 230 navires turcs la composent10.

Au matin du 7 octobre 1571, au soleil levant, la flotte chrétienne se positionne à l'entrée du golfe.

Premier succès pour don Juan d'Autriche : il a réussi à enfermer les navires ennemis dans un petit golfe. Aucune sortie n'est possible sans affrontement. Le combat qui est un combat naval en liminaire devient un combat d'infanterie sur les ponts des bateaux lors des abordages successifs. Les galéasses, puissamment armées, s'enfoncent dans les lignes de défense turques, et provoquent leur désordre et leur désorganisation. L'infanterie espagnole, bien équipée et munie d'équipes d'arquebusiers, part à l'abordage des navires ennemis avec à sa tête les tercios, où elle montre sa force et sa supériorité. Les fines galères, commandées par Giovanni Andrea Doria10 contribuent par la précision de leurs attaques, à prendre l'avantage sur les défenseurs turcs. Les boulets ouvrent des brèches dans les navires turcs, le feu se répand de bateau en bateau, et la panique s'empare des Turcs. Au centre du golfe, les énormes vaisseaux vénitiens, détruisant les galères ennemies aux alentours, empêchent la contre-offensive des réserves ottomanes. Seul le bey d'Alger, Uludj Ali, parvient, avec trente galères, à s'échapper.

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Pendant le cours de la bataille, le navire du commandant ottoman est envahi par les hommes de la galère de Juan d'AutricheN 2 ainsi que par celle de l’amiral savoyard André Provana de Leyni.

L’amiral turc est décapité et sa tête est placée au bout du mât du navire principal espagnol. Au soir, les Chrétiens ont gagné.

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Bilan
Les Vainqueurs de Lepante, Juan d'AutricheMarcantonio Colonna et Sebastiano Venier (peinture à l'huile, c. 1575, Musée d'Art Historique, Vienne)

La démesure de l’affrontement en fait un événement majeur : on dénombre au moins 7 000 morts et 20 000 blessés chez les Chrétiens, plus de 20 000 morts ou blessés et 3 500 prisonniers chez les Turcs (sans compter ceux qui sont massacrés à terre par les Grecs révoltés), 12 000 forçats chrétiens libérés de leurs fers11.

Les Ottomans subissent une lourde défaite : 117 galères et 13 galiotes sont capturées, et 62 galères coulées, alors que les Chrétiens ne perdent qu'une douzaine de galères12 ; 450 canons et 39 étendards sont pris aux Ottomans.

Les navires ottomans rescapés sont ramenés à Constantinople par Uluç Ali Paşa, seul amiral ottoman à s'être distingué et à avoir sauvé l'essentiel de son escadre, et qui est nommé Capitan pacha (grand amiral de la flotte ottomane) le 28 octobre13.

Néanmoins, l'Empire ottoman surmontera sa défaite. Au cours de l'été 1572, un an après Lépante, une armée de 250 galères et 8 galéasses turques, commandée par Uludj Ali se livre à une démonstration de force en Méditerranée orientale. Venise, une fois de plus, se résigne à traiter avec le sultan de Constantinople, auquel elle verse un tribut de 300 000 ducats. Chypre demeura aux mains des Ottomans14.

Conséquences

La défaite eut une importance considérable pour les Ottomans, qui n'avaient pas perdu de bataille navale importante depuis le quinzième siècle. Elle fut pleurée par eux comme un acte de la Volonté divine, des chroniques contemporaines rappelant que « la Flotte Impériale avait affronté la flotte des Infidèles impurs, et la volonté de Dieu tourna en sa défaveur »15.

Le spécialiste français de l'histoire ottomane, Gilles Veinstein, mentionne une lettre de la Sainte-Ligue publiée à Paris en 1572 selon laquelle « le désastre de Lépante aurait semé la panique à Istanbul. Sélim II aurait fait passer son trésor à Bursa, de même que les femmes et les jeunes enfants mâles du sérail. Lui-même et ses janissaires se seraient réfugiés à Edirne, tandis que les défenses d'Istanbul étaient renforcées. La population musulmane aurait également fui la capitale ne la laissant peuplée que de Grecs et de Chrétiens francs »16.

Cependant, la Sainte-Ligue ne réussit pas à tirer profit de sa victoire, et alors que la défaite ottomane a souvent été citée comme le tournant historique du début de la fin de l'expansion de l'Empire ottoman, ce ne fut en aucun cas la conséquence immédiate ; même si cette victoire des Chrétiens à Lépante confirma une division de facto de la Méditerranée, avec une moitié à l'est sous la domination ottomane et l'autre moitié à l'ouest sous le contrôle de la dynastie des Habsbourg et de ses alliés italiens, arrêtant l'établissement des Ottomans sur les côtes italiennes, la Sainte-Ligue ne regagna aucun des territoires conquis et perdus avant Lépante.

Les Ottomans furent rapides à reconstruire leur marine, bien qu'inférieure à la précédente en qualité des navires et des équipages ; la perte de la plupart des équipages de rameurs fut particulièrement critique. Dans le courant 1572, à peu près six mois après la défaite, plus de 150 galèresgaléasses, et au total 250 navires furent reconstruits, comprenant huit parmi les plus grands navires jamais vus dans la Méditerranée14. Avec cette nouvelle flotte, l'Empire ottoman était capable de réaffirmer sa suprématie sur la Méditerranée orientale17. Le grand vizir Mehmet Sokkolü, premier ministre du sultan Sélim II, se vanta devant l'émissaire vénitien Marcantonio Barbaro que le triomphe des chrétiens à Lépante n'avait causé aucun dommage resté visible à l'Empire ottoman, alors que la capture de l'île de Chypre par les Ottomans au cours de la même année était un dommage formidable et durable, disant notamment ceci :

« Vous venez pour voir comment nous supportons notre malchance. Mais vous devriez connaître la différence entre notre perte et la vôtre. En nous emparant de Chypre, nous vous avons coupé un bras ; en détruisant notre flotte à Lépante, vous nous avez rasé la barbe. Un bras coupé ne peut pas repousser une nouvelle fois, mais une barbe rasée repousse avec plus de force à nouveau18. »

Jacopo Ligozzi, Le retour des Chevaliers de l'Ordre de Saint Stéphane de la Bataille de Lépante1610, Église Saint Stéphane, Pise

En 1572, la flotte chrétienne alliée reprit de nouvelles opérations et fit face à une nouvelle marine ottomane de 200 vaisseaux sous le commandement de Uluç Ali Paşa. Ce dernier évita soigneusement d'affronter la flotte chrétienne alliée et se réfugia en sécurité sous les défenses de la forteresse de Modon. L'arrivée d'un renfort de 55 navires espagnols équilibra le nombre de bateaux engagés des deux côtés et ouvrit la possibilité d'une attaque décisive, mais un grand désaccord entre les amiraux de la flotte chrétienne et l'indécision de Don Juan firent disparaître cette opportunité19.

Pie V décéda le 1er mai 1572. Des divergences dans les intérêts des membres de la Ligue commencèrent à se faire jour et l'alliance chrétienne se défit progressivement. En 1573, la flotte de la Sainte-Ligue ne put se rassembler et agir de manière coordonnée. À l'inverse, Don Juan attaqua Tunis et prit la ville, mais avec la seule conséquence qu'elle fut reprise par les Ottomans en 1574. Venise, craignant la perte de ses possessions en Dalmatie et une invasion possible du Frioul, désireuse de réduire ses pertes et de reprendre son commerce traditionnel avec l'Empire ottoman, amorça des négociations unilatérales avec la Sublime Porte20.

Le grand historien Fernand Braudel a écrit, à propos de Lépante : « L'enchantement de la puissance ottomane est brisé, la course chrétienne active réapparaît, l'énorme armada turque se disloque. »21

La Sainte-Ligue se désintégra à la suite du traité de paix du 7 mars 1573 conclu entre Venise et l'Empire ottoman et qui termina la guerre de Chypre. Venise accepta les termes de sa défaite, malgré la victoire de Lépante. Chypre fut formellement cédée à l'Empire ottoman, et Venise accepta de payer une indemnité de 300 000 ducats. Ajouté à cela, la frontière entre les deux puissances en Dalmatie fut modifiée à l'avantage des Ottomans, en tenant compte de l'occupation importante des Turcs sur le territoire dans les plaines les plus fertiles autour des cités vénitiennes, ce qui eut des conséquences sur l'économie de ces cités en Dalmatie22. La paix entre ces deux puissances dura jusqu'à la guerre de Candie de 164523.

Malgré ces revers diplomatiques, l’expansionnisme ottoman est en revanche irréversiblement marqué par la défaite de Lépante. Comme le souligne l'historien Bartolomé Bennassar : « Avant les coups d'arrêt de Malte et de Lépante (1565-1571), la poussée turque paraissait impossible à contenir. Or, après ce paroxysme de la guerre, la Méditerranée occidentale cesse d'être pour les Ottomans un objectif prioritaire24 ». S'ils ont rapidement remplacé les navires, les Turcs n'ont jamais vraiment pu se remettre de la perte de 20 000 hommes, souvent hautement qualifiés — marins, rameurs, archers embarqués comme « artillerie légère ». Grâce à leur alliance avec la France, en lutte contre l'Espagne, les Ottomans réussissent à finaliser leur conquête du Maghreb avec la prise de Tunis en 1574, mais pour l'essentiel leur influence en Méditerranée occidentale prend fin avec Lépante25.

Militairement, la bataille montre la redoutable efficacité des galéasses (grosses galères à voiles armées de canons fixés au navire)26. Même si des batailles antérieures plus limitées l’avaient déjà annoncé, même si la flotte chrétienne comportait un nombre important de galères (mais la flotte turque ne comprenait pas de galéasse), et même si l’emploi du canon a été moins décisif que la légende ne l’a voulu, on considère généralement la bataille de Lépante comme la fin des flottes de galères au profit des galions armés de canons27.

Portée

La portée de la bataille de Lépante fait l'objet de débats historiographiques. Certains ont vu dans cette victoire de forces européennes coalisées avec la papauté l'émergence d'une certaine « conscience européenne », structurée ici autour de son identité religieuse28[réf. incomplète].

Cette analyse est nuancée par Aymeric Chauprade, qui souligne que la France était absente de la Sainte Ligue et qu'elle était alliée aux Ottomans depuis l'alliance franco-ottomane de 1536. Aussi, la création de la Sainte Ligue répondait à un impératif Realpolitik de la part de la papauté, qui voyait son autorité glisser de ses mains, et des territoires chrétiens s'éloigner de sa zone d'influence du fait des guerres de religion. Il juge cette victoire comme « une alliance classique d'États qui craignent de ne pas faire le poids face à un ennemi plus fort que chacun d'entre eux »29. Certains auteurs ont aussi soutenu que l'Empire ottoman était considéré jusqu'à la bataille de Lépante comme une puissance européenne30.

Dans les arts et la littérature

La Bataille de Lépante, artiste inconnu, xvie siècle31

Les représentations artistiques réalisées dans les années qui suivirent la bataille de Lépante pour célébrer la victoire du christianisme furent nombreuses dans toute l'Europe.

Pour l'Italie, à Venise, l'épisode fut peint par Andrea Vicentino dans le palais des Doges, sur les murs de la Sala dello Scrutinio et remplaça la Victoire de Lépante de Le Tintoret, œuvre détruite par un incendie en 1577. Toujours à Venise, les Gallerie dell'Accademia abritent la peinture de Paul VéronèseAllégorie de la bataille de Lépante. À la même époque, le maître italien Titien peint L'Espagne au secours de la religion qui célèbre la victoire de la chrétienté lors de cette bataille, et envoie sa composition au roi d'Espagne Philippe II32.

En France, une mosaïque représentant la bataille de Lépante est visible dans la basilique Notre-Dame de Fourvière à Lyon33Des peintures évoquant la bataille de Lépante sont visibles à l'église de l'ancien couvent des Trinitaires de Saint-Étienne-de-Tinée, village faisant partie du comté de Nice34, comté appartenant alors au duché de Savoie. La flotte savoyarde durant la bataille comprenaient trois galères commandées par l’amiral André Provana de Leyni, Marc-Antoine Galléan et un représentant de la famille de Gubernatis, tous trois niçois35. La seule rue en France au nom de la bataille se trouve d'ailleurs à Nice.

En 2001, le peintre américain Cy Twombly s'inspira également de cette guerre pour produire une série d'œuvres intitulée Lepanto. Citons également le poème « Lepanto », un poème épique de G. K. Chesterton (1874-1936) qui fustige, dans deux vers célèbres, la France (alliée aux Turcs Ottomans à l'époque) et l'Angleterre, qui sont restées sourdes à l'appel du Pape Pie V , et ne participèrent pas à la bataille :

« Le pape a rejeté ses armes de désespoir et de deuil,
Il appelle autour de la Croix les rois chrétiens et leurs épées.
La froide reine d'Angleterre contemple son miroir
L'ombre des Valois bâille à la messe ; »

Cervantès

L’un des participants les plus connus de cette bataille est l’écrivain espagnol Miguel de Cervantes. Alors âgé de 24 ans, il s'était engagé en Italie dans l'infanterie des Tercios. Il prit part à la bataille de Lépante, embarqué sur La Marquesa (la Marquise). Il y perdit l’usage de sa main gauche, gagnant le surnom de « manchot de Lépante ». Après six mois de convalescence dans un hôpital de Messine, il reprit sa vie militaire en 1572, participant à d'autres expéditions navales : Navarin (1572), Corfou, Bizerte, et en 1573, il figurait dans le tercio de Figueroa lors de la bataille de Tunis, avant d'être capturé en mer à son retour en Espagne, par l'amiral algérois Mami Arnaute au large de Barcelone. De là, il fut emmené à Alger36.

Notes et références

Notes
  1.  after a figure from William Oliver Stevens and Allan F. Westcott, A History of Sea Power, 1920, p. 106.
  2.  Une réplique grandeur nature de la galère de Juan d'Autriche est visible au musée maritime [archive] de Barcelone.
Références
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  9.  Edmond Jurien de la Gravière, La guerre de Chypre et la bataille de Lépante1re édition 1888, réédition 2011, Éditions Laville, collection Batailles essentielles : mémoire des peuples, p. 214-218
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  22.  (hr) Tomislav Raukar« Venecija i ekonomski razvoj Dalmacije u XV i XVI stoljeću »Faculty of Philosophy, Zagreb (en), Zagreb, Croatia, vol. 10, no 1,‎ novembre 1977, p. 221 (ISSN 0353-295Xlire en ligne [archive], consulté le 8 juillet 2012)
  23.  Finkel 2005p. 222.
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Annexes

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Bibliographie
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  • Annie Regond, "Peindre la bataille de Lépante sur les murs aux xvie et xviie siècles" [archive]Catherine Cardinal et Laurence Riviale (Congres: Maison des sciences de l'homme [Clermont-Ferrand]. 2013/11/26 - 2013/11/28), Décors de peintres : invention et savoir-faire, XVIe-XXIe siècles, Clermont-Ferrand, Presses universitaires Blaise Pascal, coll. « Collection Histoires croisées », 2016, 381 p. (ISBN 978-2-845-16672-1)
  • Edmond Jurien de La GravièreLa guerre de Chypre et La bataille de Lépante, Moncrabeau, Éd. Laville, coll. « Les batailles essentielles / mémoire des peuples », 2011, 224 p. (ISBN 978-2-953-59667-0)
Articles connexes
Liens externes

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