Il ne faut pas imaginer un seul instant que les taux d’intérêt puissent passer de -0.5 % en juillet 2022, à +4.5 % en décembre 2023 sans que cela provoque quelques conséquences économiques plus ou moins fâcheuses et plutôt plus que moins mes chers amis.
C’est évidemment ce qui est en train de se passer, mais cela prend du temp.
Pour deux raisons.
D’abord l’économie c’est une inertie. Le système économique est un immense navire, et il met autant de temps à ralentir qu’à accélérer ! Virer de bord prend du temps. Pourquoi a-t-il cette inertie ? Simple. J’ai passé commande d’une voiture aujourd’hui et je ne serai livré que dans 3 ou 4 mois parfois 63 si je choisis un modèle très spécifique (et en général très cher). J’ai passé commande aujourd’hui d’un pavillon tout neuf au pied de la Tour Effel puisque j’ai pu acquérir un lopin de terre sur le Champs de Mars Anne Hidalgo ayant besoin de sous (je raconte n’importe quoi, c’est pour vous divertir dans ces sujets si sérieux et arides). Je dois donc passer chez le notaire pour acquérir ce lopin de terre plein de surmulots (2 à 3 mois). Puis je vais déposer un permis de construire 2 mois d’instruction. Manque de chance, l’association de défense des gentils rats des villes de la tour Effel dépose un recours pour protéger l’habitat de cette espèces en danger (oui les rats d’Hidalgo)… on se retrouve devant le Tribunal administratif qui déboute cette association en arguant que les rats ne semblent pas en danger dans la capitale (9 mois). Je signe enfin un contrat avec un constructeur de maisons individuelles qui doit obtenir toutes les garanties de bon achèvement des travaux et j’en profite pour demander un crédit à ma banque qui me demande tout plein de papiers. Les travaux démarrent. Je reçois les clefs de ma maison 18 mois plus tard, il s’est passé entre 2 et 3 ans par rapport au début du projet.
Vous l’avez compris.
L’économie c’est une inertie.
C’est valable pour la voiture, l’achat de la maison, la construction d’une usine ou le nouvel investissement d’une entreprise.
Cela prend du temps à réaliser.
Quand les choses tournent moins bien on hésite aussi à annuler purement et simplement les projets.
Il y a de l’inertie.
Donc… et c’est logique, la hausse des taux met du temps à se transmettre.
Mieux. Ou plus grave, ou plus perturbant, comme on veut…
Les effets de la hausse des taux sont plus longs à apparaitre.
Pourquoi me direz-vous ?
Simple là encore.
Empirique mais logique.
Je n’ai pas encore d’études randomisées en double aveugle, mais en termes observationnels et logiques c’est une évidence.
La complexité accroît l’inertie !
Plus c’est compliqué, plus c’est long, plus ça met du temps à se faire et plus on renonce à annuler des projets tant on a eu du mal à obtenir les autorisations !
Imaginez une entreprise qui veut construire un nouveau complexe commercial… c’est des années de procédures, de contentieux, de recours, de marchés passés puis annulés etc… une fois que tous les clignotants sont au vert, on préfère perdre de l’argent avec une crise que risquer d’annuler pour toujours les projets surtout par exemple que la ZAN (zéro artificialisation nette) arrive et qu’il sera de plus en plus difficile de construire.
Inertie.
Plus c’est complexe plus il y a d’inertie.
En 15 ans, depuis la dernière crise dite des subprimes, la complexité a considérablement augmenté.
Les taux mettront plus de temps à faire leur effet pleinement.
Plutôt 30 mois que 12 !
Donc, le pire des conséquences de la hausse des taux n’est pas là. C’est à venir !
Et c’est un peu, en creux ce que confirme l’agence Reuters.
Zone euro/PMI : le recul de l’activité confirmé en novembre, une récession se profile
« Le ralentissement de l’activité économique en zone euro s’est atténué le mois dernier, mais l’économie du bloc pourrait se contracter de nouveau ce trimestre alors que le secteur des services fait face à une demande en berne, selon une enquête.
Au cours du dernier trimestre, l’économie s’est contractée de 0,1 %, selon Eurostat, et l’indice PMI S&P Global/HCOB composite pour le mois de novembre, publié mardi, montre que le bloc est en passe de se contracter à nouveau ce trimestre, la définition technique d’une récession.
L’indice PMI composite, considéré comme un bon indicateur de la santé économique globale, a augmenté à 47,6 par rapport à 46,5 en octobre, son plus bas niveau depuis près de trois ans, contre une estimation préliminaire de 47,1.
Il s’agit de sa meilleure lecture depuis juillet, mais l’indice reste bien en deçà en dessous de la barre des 50 qui sépare la croissance de la contraction.
L’indice PMI pour le secteur des services est passé de 47,8 en octobre à 48,7 en novembre.
« Le secteur des services a poursuivi sa chute en novembre. La modeste amélioration de l’indice ne laisse pas beaucoup de place à l’optimisme quant à une reprise rapide dans un avenir immédiat », pour Cyrus de la Rubia, économiste en chef à la Hamburg Commercial Bank.
« A ces perspectives inquiétantes s’ajoute la cinquième baisse mensuelle consécutive des nouvelles commandes: une baisse du PIB est à prévoir pour le quatrième trimestre ».
L’indice mesurant les nouvelles commandes, un indicateur de la demande, est demeuré sous la barre des 50 pour le cinquième mois consécutif, bien qu’il se soit légèrement repris en passant de 45,6 en octobre à 46,7. »
La crise n’est pas derrière nous, elle est devant.
Elle est prévisible.
Cette récession ne sera qu’une récession parmi d’autres.
Il ne faut pas confondre récession et fin du monde.
Pour le moment nous allons vers une crise économique.
Pas vers un effondrement, car, il y a, je viens de vous l’expliquer de l’inertie.
De cette inertie, le système actuel tire sa résilience.
Il y a donc une dynamique, une cinétique comme on dit de manière un peu pédante parfois à analyser et à mettre en corrélation.
Un effondrement c’est quand la crise se développe plus vite que le système ne dispose d’inertie et de force de rappel.
Si la crise va trop vite alors l’inertie n’est pas suffisante.
C’est là que le système peut manquer de résilience.
Il y a deux paramètres.
Le premier c’est l’inertie et la vitesse de propagation du choc.
Le second, c’est la force et la violence du choc lui-même.
Chaque jour qui passe, l’actualité s’accélère terriblement. Au début nous pensons exagérer, à la fin nous réalisons avoir minoré. Jusqu’où ? « Une terre deux peuples ». #attentatParis Précommander notre magazine : https://livrenoir.fr/produit/livrenoi... En kiosque le 8 décembre.
Olivier Véran a été envoyé à Crépol par le pouvoir, dix jours après l'attaque sanglante du bal du village qui a coûté la vie à Thomas. Dix jours de retard qui s'ajoutent à des années d'impéritie. Pour faire oublier sa double défaillance, aussi bien dans son incapacité à maîtriser une violence endémique issue de l'immigration que dans sa tentative de minimisation des faits. Dans ce petit village de la Drôme, meurtri au sens propre, le ministre, sous les huées, a été contraint d'énoncer le constat qu'il réprouve quand c'est Éric Zemmour ou Marine Le Pen qui le fait. Comme la vaine récupération d'une indignation nationale qui le submerge.
Les Français sont cohérents et quand Véran, comme naguère Collomb, dit le réel et parle comme Zemmour ou Marine Le Pen, ils le suivent. Ainsi, selon un sondage Elabe publié, jeudi, par Les Échos, 78 % des personnes interrogées approuvent les propos du porte-parole du gouvernement, Olivier Véran. « Ce n’est ni un fait divers, ni une simple rixe en marge d’un bal de village. C’est un drame qui nous fait courir le risque d’un basculement de notre société si nous ne sommes pas à la hauteur. »
Les Français sont cohérents, mais pas dupes, et, après Crépol, comme Gabrielle Cluzel, savent bien que « la prophétie s'est déjà réalisée, que la société a basculé et qu'ils ne sont pas à la hauteur ». Toujours selon ce sondage, ils sont aussi 78 % à juger que la situation en matière de sécurité s'est dégradée, ces dernières années, en France. Et si ce n'est pas un basculement… « La progression est spectaculaire puisqu'elle atteint 10 points en un an, avec notamment une progression de 22 points chez les cadres et de 17 points parmi ceux qui se disent électeurs d'Emmanuel Macron. » Même l'électorat macroniste est contraint de voir le réel qu'il subit. D'où la nouvelle rhétorique Véran.
Mais là encore, les Français ne se laissent pas tromper par le gouvernement de la parole et de cette « plus grande fermeté » dont ils ne voient jamais la couleur. Et les chiffres deviennent vraiment inquiétants pour le pouvoir : 91 % des Français estiment que « le recul de l'autorité est un problème majeur » et 87 % pensent que la Justice est « trop laxiste ». Deux pourcentages en nette hausse. « Emmanuel Macron, comme Élisabeth Borne, Gérald Darmanin ou Éric Dupond-Moretti, le ministre de la Justice, ont beau multiplier les déclarations martiales, les Français sont loin d'estimer que les résultats sont au rendez-vous », commente Les Échos.
En matière de sécurité, de justice comme d'immigration, le roi Macron est nu et le fruit est mûr : quand une telle proportion de Français, de 75 % à 90 %, attendent un changement complet de politique, on voit mal comment un pouvoir responsable de cette situation et qui rechigne toujours à traiter les problèmes en profondeur pourrait se perpétuer longtemps. Après la majorité relative, en toute logique, devrait venir l'heure de l'alternance.
Ce sondage réalisé après Crépol enregistre un tournant : non seulement les Français n'adhèrent plus au discours que leur imposent médias dominants et gouvernement, mais ils sont une majorité à avoir pris conscience du basculement démographique et civilisationnel du pays : 54 % d'entre nous pensent que « deux peuples vivent en France, dont l’un doit fuir sans cesse les agressions d’une fraction de plus en plus violente de l’autre, un djihad du quotidien que subissent les Français ». Dans toute l'étendue du malheur français, cette prise de conscience est une bonne nouvelle.
France orange mécanique, épisode 761. Après trois ans et demi d’instruction, six hommes, dont un mineur, impliqués dans la préparation d’actes violents façon État islamique ont été renvoyés devant la cour d’assises des mineurs spéciale pour association de malfaiteurs terroriste criminelle, informe l'AFP. Nés entre 1983 et 2003, les six accusés, dont cinq encore détenus, sont soupçonnés d'avoir envisagé plusieurs cibles pour des actions violentes : la base navale de Brest, les célébrations du Nouvel An chinois en France, une synagogue, des matchs de foot...
Depuis septembre 2019, la DGSI suivait Mohamad D., un Palestinien né en 1985 à Homs, en Syrie, arrivé en France avec le statut de réfugié en novembre 2015. D’après les enquêteurs, l’individu aurait combattu dans les rangs de l’État islamique en Syrie en 2014, avant sa venue dans l’Hexagone - ce qu’il conteste. Il y a quatre ans, ce sont d’abord ses liens avec Wahid Bouraya, propriétaire de l’épicerie orientale « Chez Wahid », située en périphérie de Brest au 246, rue Jean-Jaurès, qui interrogent les enquêteurs. En effet, le commerçant d’une trentaine d’années avait déjà été condamné pour apologie du terrorisme. Au lendemain des attentats du 13 novembre, l’homme avait simulé le mitraillage d’un fourgon de police. Condamné à trois de prison avec sursis en 2018, il a pu continuer de vivre quasi normalement avant son interpellation, en 2020, pour projet d’attentat.
Un boucher pas comme les autres
Wahid Bouraya est décrit comme quelqu’un de manipulable « car trop gentil » et « bien dans sa peau » par ses proches. Tellement bien dans sa peau qu’il accueillit régulièrement, entre 2019 et 2020, dans son fonds de commerce, des réunions au parfum de préparatif d’attentat. Mais le proverbe ne ment pas : les murs ont des oreilles. Sonorisée par les renseignements généraux, la boutique orientale du « gentil » trentenaire s'est révélée être le quartier général d’une dangereuse équipée.
Dans une sonorisation du 9 décembre 2019, Mohamad D. dit à Wahid B. : « Il nous faut un peu d'entraînement, il nous faut des armes, et il faut apprendre certaines choses [...] On peut y aller pas trop loin, par exemple, on va voir les campagnes. On passe à quatre ou cinq, armés, tu tues tout le village en une seule nuit, c'est facile [...] Il faut avoir l'audace, et que tu aies tout prévu. » Un peu d'audace, un soupçon d'anticipation, des kalachnikov... et le tour est joué.
Si les hommes se défendent en prétendant que ces enregistrements sont décontextualisés, les juges antiterroristes ne sont pas dupes et mentionnent des séances de paintball (pour s’entraîner au tir), des projets d’achat d’armes à Brest et en Bosnie-Herzégovine, une fascination collective pour les attaques djihadistes et leur camarade Mohamad D. combattant de Daech.
Une sphère islamiste
bien identifiée
Depuis longtemps, le boucher musulman – à deux doigts d’être un boucher islamiste – aurait dû éveiller les soupçons. Marié à Donia B., Bretonne convertie à l’islam, avec qui il a deux filles, Wahid B. était déjà connu pour ses relations étroites avec l’islamisme radical. En septembre 2014, sa femme et lui avaient été arrêtés à la frontière serbo-bulgare, route bien connue du djihadisme à l’époque. À leur retour en France, sa compagne, depuis divorcée (elle vit désormais avec un autre homme au Maroc, rapportent nos confrères du Télégramme), devient une militante islamiste assumée. Contrainte de pointer chaque jour au commissariat de la ville, Donia B. venait toujours vêtue d’une burqa et de gants noirs, alors même que la France venait de vivre les attentats du 13 novembre et subissait l'état d’urgence.
On apprend ainsi incidemment qu'on a échappé au massacre d'un « petit village gaulois » par des islamistes, à la manière du Hamas massacrant un kibboutz.
Vous connaissez la blague… « vous savez quelle est la différence entre une théorie du complot et la réalité ? »
La réponse ?
6 mois !
L’humour populaire en dit beaucoup sur le fonctionnement des sociétés humaines.
Les plus anciens comme moi se souviennent du légendaire humour russe sous le régime soviétique.
Cela fait longtemps que beaucoup craignent que progressivement et insidieusement on nous réduise toutes nos libertés, y compris celle de se déplacer.
Ce sera évidemment
au nom de la sécurité.
Une sécurité que nos dirigeants font tout pour ne pas assurer et pour rendre défaillante.
Ils créent donc de toutes pièces le problème.
Une fois que le problème prend une ampleur invivable, alors on arrive avec une solution magique, et cette solution est toujours liberticide. Toujours.
Finalement vous avez aimé le QR code pour le passe sanitaire.
Vous allez l’adorer
pour les JO.
Puis après, vous l’adopterez pour votre crédit social, parce que vous serez un bon citoyen docile qui attend sa pitance sous forme d’un RSA mensuel. Pardon excusez-moi, sous la forme d’un revenu universel. C’est tellement beau, tellement généreux la dépendance forcée. La soumission pour la gamelle.
« Automobilistes et piétons ne pourront pas circuler librement dans certaines zones de la capitale et en Île-de-France cet été. Sauf s’ils s’inscrivent sur une plateforme numérique dédiée, annonce Laurent Nunez. Une attestation comme lors des confinements ? À quelques mois du début des Jeux olympiques de Paris, le préfet de Police dévoile auprès de nos confrères du Parisien les contours du dispositif de sécurité qui sera en vigueur à l’été 2024. Laurent Nunez annonce notamment qu’une dérogation sera nécessaire pour circuler librement dans Paris lors de la compétition.
« Il faudra s’enregistrer en amont sur une plateforme numérique en fournissant un certain nombre de justificatifs, de domicile mais pas que », prévient-il dans les colonnes du quotidien régional. Toutes les personnes qui souhaitent ou qui doivent s’approcher des nombreux olympiques à Paris et en Île-de-France seront concernées: « Vous aurez un QR code à présenter lors des contrôles », dit Laurent Nunez.
Qu’ils se gardent leurs JO et que les JO soient un bide pour bobo QRcodés!
Déjà que je n’aime plus mettre les pieds à Paris, ne comptez évidemment pas sur moi pour m’inscrire sur une plateforme en téléchargeant mes données biométriques et mes justificatifs pour aller faire le pimpim. Qu’ils se gardent leurs JO, les baignades dans la Seine, les contraintes, les prix effroyables.
Ils mettent le ticket de métro à 4€.
Ils ferment des stations de métro…
C’est fou.
C’est incroyable.
Ils vont tellement loin dans le délire, que l’on en arriverait presque à souhaiter qu’ils se plantent dans l’organisation.
Et comme tout va bien se passer puisque les JO seront dans les faits interdits presque à tous, alors, ils pourront bénir le QRcode, et vous connaissez la suite.
Le ticket de métro restera à 4 euros pour renflouer d’Hidalgo, et nous terminerons tous QRCodés.
Alors que le ticket de métro vient d’être dématérialisé, enfin pour les carnets de 10, mais reste encore disponible à l’unité, cette annonce d’augmentation du tarif unitaire à 4 euros préfigure certainement une hausse durable du carnet et surtout du ticket à l’unité.
Pourquoi ?
Parce que ce ticket concerne avant tout les touristes.
Les Parisiens, eux, les vrais, disposent tous d’un abonnement annuel Navigo.
Alors les autres passeront à la caisse, et puis, vu le prix du ticket au stade pour les JO ou le prix des chambres d’hôtel, on peut bien vous vendre un ticket à 4 euros.
Le problème c’est l’après JO.
On aime bien le provisoire qui dure en France et Paris a besoin de beaucoup de sous.
Pas sûr que les prix baissent après les JO, c’est presque sûr qu’ils ne baisseront pas !
Des QR codes pour circuler dans Paris pendant les Jeux olympiques 2024 ? Vous n’en rêviez pas, Nuñez l’a fait. On savait le préfet de police de Paris acharné contre les boîtes des bouquinistes. Il annonce, ce mercredi, aux automobilistes et aux riverains à quelle sauce ils seront mangés.
Prenant ses crayons de couleur, Laurent Nuñez a dessiné deux périmètres sur le plan de Paris. Le bleu, où n’entreront en voiture « que ceux qui y vivent, travaillent ou veulent se rendre dans un commerce ou un restaurant », explique-t-il au Parisien. Il faudra montrer patte blanche en justifiant son déplacement auprès des agents de police. Et le rouge, où « le principe est l’interdiction de circulation, sauf dérogation, en raison du flux piétonnier important et des risques d’attaque à la voiture-bélier ou de perturbations ».
Inscription en ligne obligatoire
Il sera impossible de pénétrer dans le périmètre rouge sans le précieux sésame numérique, le Schibboleth concocté par M. le préfet de police : un QR code obtenu en s’inscrivant au préalable sur une plate-forme numérique et « en fournissant un certain nombre de justificatifs, de domicile mais pas seulement. Les commerçants pourraient en avoir besoin pour des livraisons, par exemple. » Riverains et commerçants apprécieront, tout comme les livreurs, cette nouvelle tracasserie. Ils peuvent toujours se plaindre : sans QR code, ils seront refoulés.
Raffinement dans la tracasserie : si vous habitez sur le parcours de la cérémonie d’ouverture et que vous invitez des amis à la suivre depuis votre balcon, attention ! « Il faut les inscrire sur la plate-forme, prévient Nuñez. Cela passera par une obligation déclarative qui reposera sur l’habitant avec la production des identités des personnes invitées. » QR code, on vous dit !
Derrière cette usine à gaz se cache (à peine) un outil de contrôle des populations, dans la foulée des dérogations et QR codes vaccinaux dont l’épidémie de Covid a été l’occasion. Cela se fait par étapes, pour ne pas effrayer.
En Chine, le pouvoir communiste utilise le QR code sans vergogne, autorisant ou non la circulation des citoyens en fonction d’un code couleur : « Ce plan ne se limite pas à la période d’épidémie, c’est un projet à long terme qui vise à établir un modèle de contrôle social automatisé et algorithmique », écrit Yuwen Zhang (L’Hégémonie du QR code en Chine). Grâce à Laurent Nuñez, la France rattrape un peu son retard.
Le prix du ticket de métro sera doublé
Ces démarches à faire et ces sur-embouteillages devraient rebuter les automobilistes déjà dégoûtés des temps de trajet dans Paris et les réorienter vers des transports en commun… irréguliers et sales. Là les attend une autre bonne surprise. Valérie Pécresse, présidente de la région Île-de-France, a annoncé que le célèbre ticket T passera à 4 euros, du 20 juillet au 8 septembre ; un passe « JO2024 » sera mis en vente à 70 euros la semaine.
Pécresse justifie cette hausse par la mise en place de rames supplémentaires et le surcoût de l’organisation des Jeux (qu’elle estime à 200 millions d’euros), qu’il est normal selon elle de faire payer aux usagers et non à l’ensemble des Franciliens.
Face à cette hausse, les gens sont vent debout. Il y a quelques mois, le prix des places avait déjà fait controverse. Que dit le site ? « À partir de 24 euros, on pourra assister à tous les sports olympiques. » Oui, en étant aux pires places, assez loin pour ne pas distinguer si l’athlète lance un poids ou un javelot. Les bons et très bons sièges, lors d’épreuves comme les finale de basket ou d’athlétisme, sont à 525 et 980 euros.
Les Jeux olympiques s’annoncent à la fois chers et compliqués, pour les spectateurs, pour les riverains, pour les gens qui, n’étant ni l’un ni l’autre, viennent à Paris pour travailler. C’est l’idée que se font le comité Paris2024 et le ministère des Sports d’une « fête populaire ».
La presse avait pourtant tout fait, ces dernières décennies, pour que les événements comme ceux survenus récemment à Crépol soient correctement assimilés à de simples faits divers sans aucune dimension politique. Las, plus personne ne semble croire aux contes narrés avec force persuasion par les médias de grand chemin comme autant de pommades sur les plaies purulentes que la République, indigne, laisse se multiplier.
En même temps, en Irlande, le même vivrensemble est parti en fumée avec les bus pour clandestins que la foule, excédée par l’insécurité locale galopante, a pris pour cible dans un mouvement spontané assez peu inclusif.
De façon intéressante, ce regain de tensions et ces agitations provoquent plusieurs types de réaction.
Au sein de la bruyante extrême-gauche, largement relayée par des médias avides de bien retranscrire précisément toutes ses éructations, l’opinion est claire : ces soubresauts violents sont le résultat direct d’une montée du fascisme d’extrême-droite qu’il faut réprimer aussi sévèrement que possible. Et la liberté d’expression de cette frange brune doit être largement remise en question, car tout le monde sait que cette liberté d’expression ne peut s’entendre que dans un cadre démocratique strictement défini (sous-entendu «par l’extrême-gauche»).
Sans surprise, ce désir du pénal et cette volonté de museler l’opinion inconfortable ont tendance d’une part à réduire la crédibilité de cette gauche et d’autre part à augmenter l’envie d’en découdre d’une portion croissante de la population qui n’aime pas trop être caractérisée à tort d’extrême-droite par une bande de plus en plus minoritaire de crasseux d’extrême-gauche à la morale de plus en plus souple et au Deux-Poids Deux Mesures si visible que même leurs têtes d’affiches bégayent péniblement en plateau des explications de plus en plus confuses sur leurs positions intenables.
De l’autre côté, à l’extrême-droite, les conséquences observés trouvent à peu près toutes leurs causes dans l’immigration au point d’oublier des pans entiers de problèmes et de dynamiques sociales installées depuis des lustres dans le pays. Pour cette droite, s’occuper de ce problème est non seulement prioritaire, mais permettrait de résoudre (magiquement ?) tous les autres problèmes ou presque.
Au milieu, les peuplades molles de l’extrême-centre jouent du fifrelin sur l’air du «en même temps» et tentent de composer avec ces deux extrêmes, les positions intermédiaires étant de toute façon gommées à l’ère du tout émotionnel médiatique qui a amplement remplacé l’analyse froide et posée des phénomènes que nous vivons. Cet extrême-centre, fabricant industriel d’hommes-soja, faibles et soumis à toutes les modes de pensées les plus invertébrées, est bien incapable de trancher entre les deux positions.
On pourrait croire que ce n’est pas plus mal, ces deux extrêmes représentant des non-solutions. En réalité, c’est encore pire puisque refusant le choix entre la soumission gluante de la gauche ou le combat sans stratégie ni tactique de la droite, on ne voit que des lapins ultra-centristes effrayés et immobiles, hypnotisés par la lumière puissante des gros phares du futur évident qu’ils vont se prendre en pleine poire.
En revanche, peu nombreux sont ceux qui notent que tout ceci semble se cristalliser vers une «solution» dont objectivement personne ne veut, à l’exception d’une très petite minorité de privilégiés actuellement au pouvoir.
En fait, que la solution qui se précise doucement soit voulue (c’est-à-dire qu’elle soit un but final, sciemment architecturé et obtenu avec différentes étapes clairement planifiées) ou non (par opportunisme politique qui, sans réellement planifier, reconnaît ce qui fait sa survie et ce qu’il est nécessaire de mettre en place pour garantir sa continuité et l’obéissance des troupes), l’actuelle situation contribue directement à la mise en place de l’ensemble des paramètres économiques, sociétaux et politiques pour l’avènement d’une véritable dictature.
Oui, le chaos qui se met en place, inexorablement, le pourrissement à venir d’une guerre civile larvée est une véritable aubaine pour une petite partie très sélectionnée de ceux qui nous dirigent actuellement.
De façon aussi ironique que triste, ceux qui crient sans arrêt au fascisme pour un oui ou pour un non vont s’en prendre une grosse goulée, à base de société de surveillance massive, répressive et intrusive comme jamais, et seront assez probablement les premiers à applaudir des deux mains, leur conformisme et leur grégarisme (largement démontré pendant la période covid) suffisant amplement à éteindre tout problème psychologique dans une dissonance cognitive hermétique comme un sous-marin soviétique.
Et non, ce n’est pas une exagération : il n’y a jamais de hasard en politique.
Il n’est qu’à voir la petite musique qui se met en place, discrètement mais sûrement, pour comprendre l’air qu’on va nous jouer dans les prochains mois : si vous voulez un retour à l’ordre (que tout le monde réclamera alors), la seule solution sera l’application pour tous d’une surveillance de masse, par exemple avec l’identité numérique que l’Europe s’emploie à pousser de tous les côtés.
En réalité, la montée de ces tensions de plus en plus vives, la cristallisation des opinions en camps clairement séparés et irréconciliables (que ce soit sur ces questions migratoires ou sur d’autres sujets, depuis le conflit au Proche-Orient en passant par la guerre russo-ukrainienne, les vaccins ou d’autres encore) ne vise qu’un but :
"que les individus soient isolés, qu’ils ne puissent plus réellement faire corps, qu’ils ne puissent plus trouver de terrain commun pour résoudre les problèmes qu’on leur jette à la figure, voire qu’on leur crée à desseins.
Cet isolement permet de limiter la taille des rébellions, et de les écraser dès leurs prémices, dès l’apparition d’un noyau."
Car sinon, le peuple pourrait se souvenir qu’il est bien plus nombreux et plus puissant que les politiciens. Le peuple est dans leurs couloirs à leur tenir des portes, dans leurs salons à leur servir le café, dans leurs cuisines à préparer leurs repas, dans leurs voitures à les conduire, dans leurs écoles à enseigner ou garder leurs enfants.
Pour les politiciens, le pourrissement qu’on observe est une aubaine.
Quelque chose a changé. Quelque chose de fondamental, qui détermine notre avenir à tous.
Ce quelque chose qui a changé, c’est vous.
Quand j’ai commencé à parler d’islam et d’immigration, il y a déjà bien longtemps, je me suis fait beaucoup d’adversaires. Et même beaucoup d’ennemis. Cela m’a donné une image de Cassandre : il fallait en passer par là. En ce temps-là, les Français qui prenaient toute la mesure des problèmes qui nous accablaient étaient une minorité. Comme vous le savez, cela ne m’a pas découragé.
Depuis, la donne a changé. Je l’ai senti le lendemain de la mort de Thomas, après l’attaque de Crépol.
Au petit matin, j’ai constaté dans la rue comme sur les réseaux sociaux, en observant vos réactions, que vous aviez compris.
Malgré le silence pesant qui régnait sur cette affaire dans les médias et au sommet du pouvoir, vous aviez tout compris avant tout le monde, avant les technocrates, avant les journalistes, avant la classe politique. Sans bénéficier de la moindre information concrète, sans avoir besoin de vérifier quoi que ce soit, malgré la presse qui brouillait les pistes, vous saviez.
Vous saviez d’où venait le gang qui a tué Thomas. Vous saviez où se situaient les agresseurs, et où se situaient les victimes.
Avant tout le monde, vous aviez deviné quels seraient les prénoms des criminels.
Quand la liste de ces prénoms a enfin été rendue publique, aucun d’entre vous n’a été surpris. Tous, vous avez dit : « On le savait depuis le début. » C’est la vérité. Vous le saviez depuis le début.
Il a fallu une semaine pour que le pouvoir et les médias finissent par admettre, toujours à demi-mot, que vous aviez raison. Cette semaine a été déterminante.
Ce que cette semaine nous a appris, c’est que vous êtes un peuple définitivement lucide. Dans le dictionnaire, « lucide » signifie : « Qui voit, comprend et exprime clairement les choses ».
C’est exactement ça.
Vous êtes lucides sur l’immigration, vous êtes lucides sur l’islam, vous êtes lucides sur la tragédie de Crépol, vous êtes lucides sur les raisons profondes de la mort de Thomas, vous êtes lucides sur ce qu’il faut faire pour qu’une telle horreur ne se reproduise plus.
Et cela, ni le pouvoir, ni les médias ne pourront vous le retirer.
Ceux qui ne comprenaient rien, ou qui ne voulaient rien comprendre, les naïfs et les hypocrites, c’étaient eux, pas vous. Et maintenant, ils ont honte, et ils ont peur de votre lucidité. Tant mieux. C’est à eux d’avoir peur de vous, et non le contraire.
Oui, vous êtes lucides. Admirablement lucides.
Maintenant, vos adversaires veulent vous faire croire que votre lucidité est une faute morale, une forme de « haine ». C’est tout le contraire. La vérité est que vous ne voulez aucun mal aux étrangers, ni aux immigrés, ni aux Arabes, ni aux musulmans. Simplement, vous voulez du bien aux Français. Tout le bien possible.
Vous voulez la paix, la tranquillité, la sécurité.
Et c’est votre droit le plus strict, et c’est même votre devoir en tant que citoyens. Il n’y a là aucun racisme, aucun fascisme, aucune inculture, aucune perversité, aucune faute morale.
Vous avez le droit de penser que deux et deux font quatre et qu’on ne résout pas les problèmes en les aggravant. Vous avez le droit d’être un peuple intelligent, mûr, adulte, qui a beaucoup observé, beaucoup appris, beaucoup subi et beaucoup compris. Un peuple qui est prêt à résoudre ses problèmes. Dans nos villes et dans nos villages, il y a des millions et des millions de Français beaucoup plus intelligents que les bureaucrates et les journalistes. Et ce n’est pas un mal. C’est une richesse. C’est une excellente nouvelle.
Et nous ne laisserons jamais vos adversaires faire passer cette excellente nouvelle pour une catastrophe. C’est tout le contraire d’une catastrophe. Votre lucidité, c’est votre avenir. C’est votre chance. C’est votre espoir. C’est votre fierté et c’est la nôtre.
Le pire qui puisse arriver à un peuple, c’est de s’aveugler, de confondre le vrai et le faux, de ne plus arriver à distinguer la sincérité du mensonge.
Un peuple dans l’épreuve, mais intelligent, et qui sait qu’il est intelligent, a le droit d’espérer.
Alors vous avez maintenant le droit d’être optimistes. Vous avez le droit de penser que vous allez sortir de l’impasse où se trouve notre pays. Vous avez le droit de penser que rien n’est perdu. Vous avez ce droit, et vous avez le droit de l’exercer.
Aucune loi ne peut légitimement vous condamner à ne pas voir ce que vous voyez, à ce pas comprendre ce que vous comprenez. Aucun pouvoir ne peut vous obliger à être bêtes.
Ce que vous avez compris, ce que la vie de notre pays vous a appris, vous ne l’oublierez plus. Ni Macron, ni Mélenchon, ni les autres, ne parviendront à vous faire croire que vous êtes stupides, racistes, fascistes, xénophobes, méchants. C’est trop tard.
Vous savez où est le problème. Vous savez où est la solution. Vous avez tourné la page. Vous n’accepterez plus qu’on insulte votre intelligence.
Je ne viens évidemment pas vous dire que si vous avez compris tout cela, c’est grâce à moi. J’ai participé à cette prise de conscience, mais je n’ai pas été le seul, et je félicite tous ceux qui ont participé à ce combat pour la vérité.
Ce combat n’est pas terminé. Il a été plus long et plus difficile que je ne l’imaginais, mais le résultat est là, la vérité gagne, la lucidité gagne.
Il ne reste plus qu’à la faire gagner dans les urnes.
C’est un nouveau combat, une nouvelle aventure, que nous allons pouvoir mener ensemble. Combien sommes-nous à être lucides ? Au moins deux Français sur trois. Peut-être trois Français sur quatre. C’est gigantesque.
Le pouvoir parle sans cesse d’union et de rassemblement. Eh bien, l’union et le rassemblement, c’est notre lucidité sur l’immigration et sur l’islamisation de notre pays.
Dans l’histoire de notre peuple, un peuple qui aime tant se disputer, il est très rare que trois Français sur quatre soient d’accord sur l’essentiel. C’est aujourd’hui le cas.
C’est très rare et c’est providentiel. C’est une fantastique occasion de vous faire entendre. De peser sur le pouvoir, de vous imposer à lui. De changer le cours de la très sombre histoire où nous enferme Emmanuel Macron et le reste de la classe politique depuis si longtemps.
Oui, l’ombre, c’est eux. Et vous êtes l’éclaircie.
Bientôt, je m’adresserai à vous dans une vidéo pour vous dire pourquoi je partage votre espérance. Nous avons enfin une excellente raison d’espérer. Saisissons-la.
Vous savez que vous pouvez compter sur moi. Je serai toujours aux côtés de votre lucidité et de votre espérance.
Cette semaine, pour le JT du Grenier, je voulais revenir sur les dernières déclarations des nos ministres préposés à la gestion de l’argent de notre pays. Il s’agit de Thomas Cazenave le ministres des comptes publics, et de Bruno Le Maire notre ministre de l’économie et des finances, qui entre deux ouvrages de petites vertus, vient de se rendre compte que les intérêts de la dette, menacent notre équilibre budgétaire.
Avant de revenir sur les déclarations de Le Maire, parlons de celle de Blanchard, l’ex économiste en chef du FMI, qui comme il est « ex » peut dire ce qu’il devait taire.
Il s’inquiète spécifiquement pour l’Union Européenne. Voici ce qu’il a déclaré.
» Ce qu’il faut en effet éviter à tout prix, c’est l’explosion de la dette, qui se produirait si les déficits primaires ne disparaissaient pas. Ainsi, en regroupant les arguments précédents, le bon plan est un plan crédible de réduction régulière du déficit primaire, mais en acceptant le fait que le taux d’endettement augmentera pendant un certain temps et se stabilisera à un niveau plus élevé.
S’agissant de l’Union européenne et du débat actuel sur la manière de réformer les règles budgétaires, cet argument implique que, même si les règles doivent garantir la viabilité de la dette, toute exigence supplémentaire selon laquelle le taux d’endettement diminue réellement sur un horizon limité est probablement irréalisable dans un certain nombre de pays. des pays. Si une telle règle est introduite, elle sera soit violée, au détriment de la crédibilité des nouvelles règles, soit elle entraînera des conséquences économiques et politiques catastrophiques, sans parler d’une probable réduction des investissements verts publics indispensables. »
Voyez, ce ne sont pas des perspectives folichonnes.
Revenons à Bruno.
Il propose quelques réformettes, à commencer, comme en Grèce par la vente de l’immobilier de l’Etat, ce qui est la pointe du pied pour parler pudiquement de la vente des bijoux de famille et de nos actifs les plus précieux.
Voici pour le détail :
Réforme de l’immobilier de l’Etat. « Nous voulons réduire de 25 % les surfaces occupées par l’Administration. (ratio des surfaces par agent public est de 24m², très supérieur à celui du privé. Nous souhaitons le ramener à 16m² via des cessions immobilières). »
Réforme de l’emploi des Seniors. « Je souhaite que les syndicats et le patronat puissent s’entendre, pour mettre fin à des dispositifs d’indemnisation du chômage qui nourrissent les départs anticipés voire les licenciements et contribuent au chômage des seniors. »
Charge de la dette ! « Regardez combien pèse la charge de la dette dans notre budget : plus de 40 milliards d’euros cette année. Et plus de 74 milliards en 2027 ! Cet argent pourrait être infiniment mieux utilisé pour nos services publics, la sécurité, la transition écologique »
Les chômeurs sont pauvres. « L’anxiété de nos concitoyens est compréhensible. Relever le taux d’emploi de 73 à 80 %. Car c’est le chômage qui crée la pauvreté : 34 % des chômeurs sont pauvres. Il faut redevenir une nation de production. Nous avons trop prêté attention à la consommation et pas assez à la production. Il faut miser sur des secteurs essentiels : l’intelligence artificielle, l’hydrogène vert, les éoliennes… Un moteur économique fort garantit la croissance, qui crée des emplois. C’est le modèle que je vise pour la France »
Habitant dans un petit bled paumé de la Normandie, je peux vous dire que l’immobilier décrépi de l’Etat est aussi décati que nos services publics à la dérive et n’intéresse personne tant les travaux de remise aux normes de ces vieux bâtiments sont dantesques.
Il propose aussi de faire travailler plus ceux qui travaillent déjà à savoir les séniors.
Bref, aucune annonce véritablement utile.
La seule chose importante à retenir, c’est qu’en haut lieu, ils vont commencer à nous préparer à des coupes budgétaires violentes.
Le 17 novembre 1959, le Général de Gaulle visite l’École Nationale d'Administration, créée par son gouvernement en octobre 1945, où il prononce un grand discours sur ce que signifie la fonction « la plus importante et la plus noble qui soit dans l'ordre temporel : le service de l'État ».
Une leçon très actuelle alors que l'ENA a été supprimée, l'État est méprisé et de nombreux hauts-fonctionnaires quittent le service public pour pantoufler dans les groupes privés, les cabinets de conseil et les banques, parfois au service d'intérêts étrangers.
« Messieurs, Je n'ai pas besoin de vous dire combien j'apprécie les paroles que vient de prononcer le Président Cassin. J'ai l'honneur de me trouver aujourd'hui à l'École Nationale d'Administration, honneur qui se renouvelle après 14 ans, puisqu'il y a tantôt 14 ans je pus ouvrir solennellement l'École. J'avais à ce moment-là à mes côtés un bon conseiller qui m'avait proposé cette réforme et dont les travaux furent à la base de l'ordonnance qui, la réalisée. Il est toujours bon conseiller, il est maintenant Premier ministre.
J'avais à mes côtés la haute personnalité qui, à l'époque, inspirait au premier chef les études et conseils qui ont délibéré du sujet, l’était à ce moment-là à la tête du Conseil d'État et il y est encore. J'avais à ce moment-là également à mes côtés un éminent directeur. Il est toujours éminent, il est toujours directeur. Et quant à vous, Messieurs, vous ressemblez étonnamment à ceux qui vous ont précédés, en ce sens que vous êtes, comme eux, des hommes appelés par votre vocation et vos capacités à exercer la fonction la plus importante et la plus noble qui soit dans l'ordre temporel, je veux dire : le service de l'État.
Vous arrivez, bien que votre Institution n'ait pas changé beaucoup ni d'objet, ni d'aspect, vous arrivez à la veille de la vie active, à une époque où c'est l'État lui-même qui s'est profondément transformé dans ses pouvoirs. Je n’épiloguerai pas sur les causes qui ont déterminé cette mutation. Il y a eu, certes, une cause immédiate, fortuite, contingente, mais elle n'aurait pas eu son effet si ne s'étaient pas, d'abord, accumulées les nécessités de changement des pouvoirs publics.
On ne pouvait pas continuer, dans une société française moderne d'avoir des pouvoirs qui embrassaient des contradictions permanentes, qui se trouvaient disperses entre des tendances fractionnaires et opposées et qui, par conséquent, ne pouvaient proposer au pays une action forte et continue, par-dessus les intérêts et les préjugés. Du rôle de l'État en France - je n'ai pas à vous l'apprendre - on peut dire ce que Paul Valéry disait de celui de Paris :
« Il est immense et singulier ». Mais j'ajoute qu'il faut qu'il soit conforme à l'esprit du temps. Or, nous vivons à l'époque des machines, où l'efficacité, la concentration, la vitesse, sont des conditions indispensables à l'entreprise et au rendement. Ce sont donc elles qui s'imposent au fonctionnement de l'État. Aussi, l'État a-t-il dû prendre une structure et une figure très différentes de ce qu'étaient hier les siennes. Une grande réforme était donc nécessaire. Elle a été accomplie, et Dieu a voulu que, pour la première fois dans notre Histoire, cette révolution-là l'ait été sans que coulât une seule goutte de sang.
Mais, Messieurs, quelles que soient les institutions et quels que soient les hommes qui ont à les appliquer et à en répondre, il est bien évident que rien n'est possible à l'État si ses pouvoirs n'ont pas à leur disposition une administration qui soit adéquate à eux-mêmes. C'est pour cela que s'est posée, des 1945 et en prévision de ce qui devrait un jour survenir quant à ces pouvoirs, la question d'une École Nationale d'Administration. Il était clair, en effet, que la tâche de l'État français exigeait que son administration, elle aussi, subit une transformation profonde.
C'était vrai à l'intérieur, où le domaine de l'action publique est de plus en plus complexe et varié. C'était vrai Outre-mer, où les pays qui étaient naguère les au notre par « le pacte colonial » acquièrent leur personnalité nationale, tout en nous demandant les concours nécessaires à leur développement. C'était vrai à l'étranger, où la solidarité accrue, les dis- tances raccourcies, les contacts multipliés, entraînent un changement de nature dans nos relations avec les autres puissances, on il n'est plus possible à un diplomate de s'en tenir aux manèges d'autrefois, où il lui faut, au contraire, s'occuper de toutes les sortes de choses qu'embrasse la vie d'aujourd'hui. A cette tâche croissante, diverse et compliquée qui est désormais celle de l'État, devait répondre une formation nouvelle de ceux qui ont à le servir dans son Administration.
De là est née votre École. Il fallait d'abord, que ceux qui servent aux premiers rangs constituent une élite intellectuelle et morale. Votre recrutement a été prévu en conséquence. Il fallait aussi, puisque l'activité de l'État est devenue plus grande et plus variée au point de vue national et au point de vue international, que les premiers de ses serviteurs aient acquis une connaissance aussi complète que possible de l’ensemble national et des données internationales. Il y a la une sorte de culture générale qui doit être la base de votre formation. Il fallait encore, puisque toutes les branches dans lesquelles l'État intervient sont interdépendantes, que ceux qui auront à agir pour son compte procèdent d'un fonds commun, reçoivent une formation commune, se connaissent personnellement d'un bout à l'autre de leur carrière, bref constituent un tout homogène.
De fait, cela est en train de se réaliser depuis le bas jusqu'en haut. Il fallait enfin, qu'avant de se lancer dans la vie responsable, les jeunes gens qui auront l'honneur et porteront la charge de l'action publique soient placés pendant quelques temps dans des conditions de réflexion, de travail, de sérénité, qui leur permettent de préparer leur esprit et leur caractère au grand devoir qui va leur incomber. Eh bien, au fur et à mesure que vos promotions déferlent sur l'ancien glacis de la fonction publique, on s'aperçoit, en effet, de la transformation qui s’y produit progressivement.
Au point de vue de l'esprit et à celui du fonctionnement, nos administrations se ressentent de ce sang nouveau et montrent que la cohésion nécessaire est en train de s'établir entre elles, comme d'ailleurs et en même temps à l'intérieur des pouvoirs publics. Pour ma part, c'est avec confiance que j'envisage le moment où de hauts-fonctionnaires sortis de cette École accéderont aux postes de direction.
Messieurs, en terminant, je salue votre vocation. Je vous adresse tous mes vœux pour votre carrière. Je vous félicite de l'entreprendre à une époque où l'État se renouvelle et où la France se redresse. »
« Nous avons procédé à la première décolonisation jusqu’à l’an dernier. Nous allons passer maintenant à la seconde. Après avoir donné l’indépendance à nos colonies, nous allons prendre la nôtre. L’Europe occidentale est devenue, sans même s’en apercevoir, un protectorat des Américains. Il s’agit maintenant de nous débarrasser de leur domination. Mais la difficulté, dans ce cas, c’est que les colonisés ne cherchent pas vraiment à s’émanciper.
Depuis la fin de la guerre, les Américains nous ont assujettis sans douleur et sans guère de résistance. En même temps, ils essaient de nous remplacer dans nos anciennes colonies d’Afrique et d’Asie, persuadés qu’ils sauront faire mieux que nous. Je leur souhaite bien du plaisir. Les capitaux américains pénètrent de plus en plus dans les entreprises françaises. Elles passent l’une après l’autre sous leur contrôle.
Il devient urgent de secouer l’apathie générale, pour monter des mécanismes de défense. Les Américains sont en train d’acheter la biscuiterie française. Leurs progrès dans l’électronique française sont foudroyants. Qu’est-ce qui empêchera IBM de dire un jour : « Nous fermons nos usines de France, parce que l’intérêt de notre firme le commande » ? Qu’est-ce qui empêchera que recommence ce qui s’est passé l’autre année pour Remington à Vierzon ? Les décisions se prennent de plus en plus aux États-Unis. Il y a un véritable transfert de souveraineté.
C’est comme dans le monde communiste, où les pays satellites se sont habitués à ce que les décisions se prennent à Moscou. Les vues du Pentagone sur la stratégie planétaire, les vues du business américain sur l’économie mondiale nous sont imposées. Bien des Européens y sont favorables. De même que bien des Africains étaient favorables au système colonial : les colonisés profitaient du colonialisme.
Les nations d’Europe reçoivent des capitaux, certes ; mais elles ne veulent pas se rendre compte que ces capitaux, c’est la planche à dollars qui les crée ; et qu’en même temps, elles reçoivent aussi des ordres. Elles veulent être aveugles. Pourtant, à la fin des fins, la dignité des hommes se révoltera. »
Charles de Gaulle, Discours au Salon doré de l’Élysée, 4 janvier 1963 Charles de Gaulle cité par Alain Peyrefitte, C’était de Gaulle (1997), éd. Éditions de Fallois/Fayard, 1997 (ISBN 9782213594583), t. 2, p. 15-16
Il y a deux faits saillants en termes géopolitiques.
Ces deux faits sont les plus structurants pour l’avenir du monde.
Le premier c’est le conflit entre la Russie et les Etats-Unis actuellement limité à une guerre ouverte via le « proxi » ukrainien.
Le second c’est la volonté d’endiguement de la Chine par les Etats-Unis et la volonté américaine de faire dérailler la croissance chinoise et ses avancées technologiques.
L’objectif, vous le savez maintenant, c’est bien évidemment la domination du monde.
C’est dans ce contexte de fortes tensions où la Chine se rapproche de la Russie selon le vieil adage, « les ennemis de mes ennemis sont mes amis », que Joe Biden le président américain est allé rendre visite à son homologue chinois. L’un en pleine forme, l’autre un vieillard perdant la boule.
Pourtant, Joe Biden a su mettre l’ambiance expliquant que « oui », « Xi Jinping est un dictateur » à une question simple et sans doute préparée qui consistait à lui demander si le président était un dictateur. Question aussi stupide que conventionnelle. Comme si les Etats-Unis ne travaillaient qu’avec des démocrates régulièrement élus !
Tout ceci est une vaste fumisterie politique.
Vous remarquerez dans cette vidéo la réaction plus qu’embarrassée d’Antony Blinken qui, lui, tente de faire un minimum de diplomatie. C’est bien joué.
Les rôles parfaitement répartis. Biden le méchant flic. Blinken, le gentil qui va tenter de négocier pour vous avec le procureur si vous êtes sympa et que vous n’attaquez pas Taïwan.
Ne vous y trompez pas.
Il n’y a pas de désaccord entre Biden et Blinken.
L’objectif, c’est d’endiguer la Chine. De réduire la Chine. De dominer la Chine.
Y arriveront-ils ? c’est une autre histoire !
En attendant la réaction chinoise a été aussi claire que pondérée.
Là aussi. La Chine sait parfaitement de quoi il retourne.
Les Chinois ont compris.
Pour le moment, eux aussi se servent des Russes comme d’un proxi contre les Américains, tous s’entretuant pour le moment sur le sol ukrainien. L’Ukraine, pays dont tout le monde se fiche comme de l’an 40… si ce n’est les morts pour rien. Car, « on croit mourir pour la patrie, mais on meurt pour les industriels ». Ce n’est pas de moi, c’est d’Anatole France. Un Monsieur né en 1844 et mort en 1924.
Anatole France est mort il y a un siècle.
Que s’est-il passé en un siècle ?
Deux guerres mondiales, des massacres, des génocides et des dizaines de guerres régionales.
Nous n’avons rien appris.
Rien.
« On croit mourir pour la patrie, mais on meurt pour les industriels ».
Récemment, dans le cadre des forces de défense stratégique, des unités des forces armées russes ont effectué des tests intéressants en conditions de combat. Elles ont utilisé leurs SAM à longue portée S-400 sur le théâtre ukrainien, en combinant le tir des SAM à guidage actif avec le fonctionnement du système de «radar volant» aéroporté A-50. C’est ce qu’a rapporté Military Watch, décrivant comment les Russes ont transformé leur bon système de défense aérienne en une arme encore plus redoutable.
La publication note que la description du missile utilisé par les Russes correspond exactement aux capacités du 40N6, une classe unique de munitions dont la portée peut atteindre 400 kilomètres. Le missile possède des capacités sans précédent grâce à sa trajectoire de vol particulière. Il monte à des altitudes extrêmes dans l’espace proche avant de descendre vers une cible volant à 5 mètres du sol.
«Cela permet aux unités S-400 de frapper des avions à basse altitude et des missiles de croisière à longue distance, ce qu’aucun système de défense aérienne étranger ne peut faire en raison des limites de la courbure de la Terre pour de telles munitions suivant des trajectoires normales».
Sur la section finale de la trajectoire de vol d’une paire de missiles 40N6, les Russes ont réalisé un jumelage entre la munition et la détection et le contrôle radar à longue portée de l’aéronef, réussissant à frapper l’un des panneaux ukrainiens. En outre, les SAM dotés de «nouvelles têtes» ont été tirés à des distances maximales et ont touché des cibles à une altitude d’environ 1000 mètres. Les Russes possèdent relativement peu d’A-50 et ne les utilisent pas souvent. Mais les chasseurs russes sont équipés de radars presque deux fois plus puissants que leurs homologues occidentaux, ce qui compense en partie le manque d’utilisation des VLAD. Par exemple, le MiG-31 est équipé d’un radar six fois plus puissant que le radar AN/APG-68 du F-16 américain, qui a été conçu pour fournir une très bonne connaissance de la situation.
«Cela en fait également un avion optimal pour l’interfaçage avec les systèmes de défense aérienne au sol à longue portée, en particulier avec les unités utilisant des missiles 40H6», explique l’article.
La publication a également attiré l’attention sur les déclarations de hauts responsables russes, dont le président Vladimir Poutine, qui affirment que la Russie produit aujourd’hui plus de missiles sol-air différents que toutes les autres nations du monde réunies. Parallèlement, la production de SAM S-400 est en hausse depuis 2016, les Russes construisant de nouvelles installations industrielles et modernisant les anciennes. L’ampleur actuelle de la production de SAM S-400 et de leurs missiles a permis aux Russes de mettre en service plusieurs nouveaux régiments de défense aérienne chaque année, ainsi que des systèmes S-300V4, S-500 et autres.
«Le nouveau système S-500 a élargi ces capacités et, bien qu’il ne soit pas aussi optimisé pour engager des avions de combat tactiques, il offre des capacités défensives contre les missiles balistiques à portée intercontinentale, les satellites, les avions spatiaux et les classes plus rapides d’armes hypersoniques, ainsi qu’une énorme portée d’engagement pouvant aller jusqu’à 600 km», souligne l’article.
En 2027-2028, le nombre de divisions S-400 en Russie dépassera 60, et le taux de production des missiles 40H6 sera supérieur à 300 par an. Cela reflète le fait que pendant des décennies, les Russes ont dépensé beaucoup plus d’argent pour la défense aérienne au sol que pour l’aviation tactique, résume le média.
Les S-500 doivent remplacer les systèmes S-400, encore relativement modernes et vendus récemment à plusieurs pays dont la Turquie, suscitant les protestations de l'Otan et des Etats-Unis. (Photo, AFP)
Moscou a accéléré ces dernières années le développement de nouvelles armes en pleines tensions avec l'Occident
Lundi, la Russie a annoncé un nouvel essai réussi du missile hypersonique Zircon, une des armes «invincibles» vantées par Poutine
La Russie a annoncé mardi avoir testé avec succès son nouveau système de défense anti-aérienne S-500, Moscou ayant accéléré ces dernières années le développement de nouvelles armes en pleines tensions avec l'Occident.
"Le nouveau système S-500 a effectué des exercices de tir sur une cible balistique à grande vitesse", a indiqué dans un communiqué le ministère russe de la Défense.
"La cible a été atteinte", ajoute ce communiqué de l'armée russe, qui a pour la première fois diffusé des images du S-500 en action.
Selon cette source, le S-500 sera déployé dans une unité de la région de Moscou une fois tous les essais en cours terminés.
La Russie affirme que les S-500, d'une portée maximale de 600 km, "sont sans équivalent dans le monde".
Ils doivent remplacer les systèmes S-400, encore relativement modernes et vendus récemment à plusieurs pays dont la Turquie, suscitant les protestations de l'Otan et des Etats-Unis.
Début juillet, le commandant des forces aérospatiales russes, Sergueï Sourovikine, a indiqué que les S-500 doivent "détruire des missiles de moyenne portée et, si nécessaire, des missiles intercontinentaux sur la dernière partie de leur trajectoire".
Les S-500 "peuvent aussi détruire des missiles hypersoniques", a-t-il précisé dans le journal de l'armée russe, "Krasnaïa Zvezda".
Sur fond de tensions avec les pays occidentaux, la Russie a multiplié ces dernières années le développement de nouvelles armes. Lundi, elle a annoncé un nouvel essai réussi du missile hypersonique Zircon, faisant partie de la gamme d'armes "invincibles" vantées par le président Vladimir Poutine.
La Chine prévoit une production de masse de ses robots humanoïdes.
« Le développement des robots humanoïdes est devenu la priorité du gouvernement chinois qui ambitionne de les produire en masse dès 2025. Pour les entreprises, la feuille de route est simple : prendre le leadership et damer le pion à la concurrence américaine, déjà fort avancée dans le domaine des services à la personne. À grand renfort d’intelligence artificielle et sur fond de guerre économique, les robots humanoïdes constituent la prochaine révolution technologique.
C’est le ministère de l’Industrie et des Technologies de l’information (MIIT) qui a fait cette annonce à travers un rapport de neuf pages appelant les industries chinoises à accélérer le rythme. L’idée est qu’en 2025 la technologie permette de mettre au point des robots humanoïdes fiables afin de les produire en masse d’ici 2027.
La feuille de route est donc particulièrement ambitieuse puisque l’idée est de développer dans les deux prochaines années des machines non seulement capables d’exécuter des tâches répétitives et souvent ingrates, mais également de communiquer avec des humains, de créer une véritable interaction entre l’homme et la machine. Pour le gouvernement chinois, l’essor de ces robots pourrait avoir un jour un impact aussi important dans la vie des gens que celui, par le passé, des ordinateurs ou des smartphones. »
Alors vous connaissiez peut-être certains produits de la grande entreprise chinoise Xiaomi comme les téléphones portables ou encore les trottinettes électriques.
Prochainement, sauf si la mondialisation déraille totalement, vous connaitrez les humanoïdes Xiaomi.
Le CyberOne pour être plus précis sera sans doute le premier produit en grande série dès 2025.
La révolution robotique est en marche parce que nous allons assister à la fusion des progrès mécaniques de la robotique avec ceux de l’IA, l’intelligence artificielle.
Le monde va radicalement changer dans les 20 ans qui viennent.
Pour le meilleur ou pour le pire.
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Cette semaine, dans la vidéo du Grenier de l’éco, je voulais prendre le temps de revenir longuement sur les dernières déclarations de Mario Draghi au Financial Times, des déclarations passées totalement sous silence par les grands médias et pour cause !
Les propos tenus pourraient sembler alarmants aux communs des mortels. Pensez donc Mario Draghi évoque ni plus ni moins que l’explosion imminente de l’euro en raison des divergences économiques qui vont être attisées par la récession très forte qui arrive en 2024.
Tout ceci, en réalité, vous ne l’apprendrez pas vraiment si vous écoutez régulièrement cette chaîne ou que vous lisez régulièrement les articles du site insolentiae.
Disons que ces déclarations confirment les analyses effectuées semaine après semaine. Année après année.
Que Dit Draghi l’ancien président de la BCE ?
Que nous allons connaître une récession profonde dans l’Union Européenne d’ici la fin de l’année. « Il est presque sûr que nous connaîtrons une récession d’ici la fin de l’année [dans l’UE] » et « Soit l’Europe agit ensemble et devient une union plus profonde… soit je crains que l’Union européenne ne survivra qu’en étant un marché unique. »
Dans son interview au Financial Times il met en avant les risques d’explosion de la zone euro sous les divergence économiques.
Pour mes abonnés à la lettre STRATEGIES, c’est le moment pour relire (ou lire) le dossier spécial intitulé « Comment survivre à l’Eurocalypse ». Pour ceux qui veulent s’abonner c’est en cliquant sur l’image du dossier ci-dessous ou ici.
On va commencer par un peu de compliqué, mais évidemment, vous avez la traduction tout de suite après, puisque votre modeste serviteur ici présent parle le « banquecentrale » couramment !
Philip Lane, c’est l’économiste en chef de la Banque centrale européenne (BCE), et il a pris la parole lors d’un événement organisé à l’Université de Chypre à Nicosie, où il a souligné la nécessité d’une réduction contrôlée du bilan de la BCE. Il a insisté sur le fait que, bien qu’une diminution soit indispensable, il serait irréaliste de viser les niveaux initiaux de l’institution.
Dans le cadre des discussions sur un nouveau système opérationnel, la BCE s’est engagée à mettre en place d’ici le printemps 2024 un nouveau cadre pour la gestion des taux d’intérêt à court terme, avec la taille de son bilan comme élément déterminant.
Depuis son apogée, l’actif total de la BCE a chuté de près de 2 000 milliards d’euros, pour s’établir actuellement à 7 000 milliards d’euros. Cependant, ce montant reste bien au-delà de la fourchette de 1 000 à 2 000 milliards d’euros observée aux débuts de la BCE.
Lane a expliqué que le niveau optimal des réserves de la banque centrale pourrait être significativement plus élevé et plus sujet à fluctuation que les niveaux relativement bas d’avant la crise financière mondiale. Il a ajouté que le niveau adéquat de réserves devrait prévenir les risques liés à des réserves insuffisantes ou excessives.
Il a préconisé une approche équilibrée pour inciter les banques commerciales à octroyer des prêts, malgré les risques liés aux actifs illiquides, dans un contexte mondial plus susceptible de subir des chocs macrofinanciers.
Lane a suggéré que ces réserves devraient être soutenues par des obligations structurées et des opérations de refinancement à long terme, en complément des opérations de refinancement standard à court terme. Ces outils devraient fournir des liquidités à plus long terme au système bancaire et leur disponibilité devrait être flexible pour minimiser le besoin pour les banques de constituer des réserves de précaution.
Enfin, Lane a affirmé que la BCE devrait rester disposée à accepter des augmentations durables de son bilan si les taux d’intérêt venaient à chuter à nouveau.
Bon je le reconnais ce résumé de son intervention est un eu technique.
Alors traduisons ce langage abscons de banquier central.
Historiquement le bilan de la BCE évolue entre 1 000 et 2 000 milliards d’euros ce qui est déjà pas mal.
Le problème c’est qu’à force de racheter des actifs moisis le bilan de la banque centrale augmente et enfle.
Allons plus loin dans l’explication.
Pour ceux qui ne seraient pas comptable, un « bilan » c’est toujours, toujours équilibré.
Cela veut dire que quand la BCE « imprime » ou « crée » 1 milliard d’euros à son passif elle va mettre en face dans la colonne actif le même montant en actif. Rien de plus simple dans la vraie vie. La BCE imprime ou crée 1 milliard d’euros et achète pour un milliard d’euros d’obligations grecques par exemple. Passif 1 milliard imprimé, actif 1 milliard de créances grecques. Tout va bien c’est équilibré.
Et c’est ainsi que plan d’aide après plan d’aide, que sauvetage de banque après sauvetage de banque le bilan de la BCE est une grenouille devenue aussi gros qu’un bœuf !
Jusqu’en 2006 le bilan de la BCE c’est-à-dire la création monétaire était sous la barre des 1 000 milliards d’euros.
Comme vous pouvez le voir c’est à partir de la crise des subprimes que tout est parti à vau-l’eau.
Tout est tellement parti à la dérive qu’en 2022 nous avons atteint les 9 000 milliards de bilan pour la BCE.
Ce bilan a été multiplié par 9 entre 2006 et 2022.
Depuis la hausse des taux, la BCE tente, comme la FED de normaliser son bilan et donc de réduire sa taille ce qui revient à retirer de l’argent du système économique. Cela s’appelle la « stérilisation » et bien évidemment, cela provoque des tensions et du « stress » sur les marchés financiers comme nous avons pu le voir avant l’été dernier avec la crise bancaire aux Etats-Unis.
Quand Philip Lane vous dit que « le bilan de la Banque centrale européenne (BCE) doit être davantage réduit, mais ne peut pas revenir au niveau auquel il était au cours des premières années de l’institution », il vous explique en réalité que la normalisation monétaire est impossible.
Irréaliste.
Plus grave.
Quand il dit que « le niveau approprié des réserves de la banque centrale pourrait rester beaucoup plus élevé et soit plus volatil par rapport aux niveaux relativement bas qui prévalaient avant la crise financière mondiale », il vous dit que la BCE n’hésitera pas à recommencer à augmenter la taille de son bilan, ce qui veut dire qu’elle le fera.
Pour achever l’analyse, quand il rajoute que la « voie médiane » est nécessaire pour encourager les banques commerciales à accorder des crédits malgré les risques associés aux actifs illiquides dans un monde beaucoup plus enclin aux chocs macrofinanciers », il vous dit qu’il y a tellement d’actifs pourris, moisis, mais mieux vaut dire « illiquides » c’est plus poétique et moins effrayant, qu’il faut quand même gérer discrètement ce sujet pour que les banques puissent continuer à prêter. Il faut donc que la BCE reprenne ces actifs illiquides… dans son bilan et donne de l’argent frais aux banques.
Vous l’avez compris, la situation financière est très compliquée, la normalisation monétaire presque impossible et la réduction du bilan des banques centrales est une gageure.
Les révélations de Philip Lane sont passionnantes, car en creux, il vient de vous dire que rien ne redeviendra à la normale.
Si rien ne revient à la normale en termes monétaires, alors il ne faut pas avoir trop de monnaie.
A bon entendeur salut… et quand la monnaie ne va pas, l’or est toujours la planche de salut !
Pour cette ultime question, la question à un million, le RN ne peut pas faire appel à un ami ni demander le 50/50. Il faut répondre là, tout de suite. Peu importe que les Juifs eux-mêmes répètent à l'envi que la France est en proie à l'insécurité et à l'antisémitisme. Peu importe que la famille Klarsfeld, qui a passé sa vie à traquer des nazis, se félicite de la ligne du RN. Peu importe que les parlementaires RN aient pris position sans la moindre hésitation en faveur d'Israël après le massacre perpétré par le Hamas. Ce n'est pas ça, la vraie question, pour les journalistes de la presse mainstream : non, ce que le monde veut savoir, selon eux, c'est si Jean-Marie le Pen, dit le Menhir, dit la Bête immonde, dit « Président », est antisémite ou non.
Peu import, également, que ledit Jean-Marie le Pen ait 95 ans, qu'il ait quitté la vie politique, qu'il soit l'ami d'Éric Zemmour (lui-même pas excessivement antisémite, à ce qu'on dit) ou qu'il ne joue plus aucun rôle dans la vie de son parti. Peu importe que Marine Le Pen ait viré les radicaux, les complotistes... et même les imbéciles, ce que beaucoup d'autres partis n'ont pas encore fait. Non, ce qu'on retient, à Paris c'est le jeu de mots « Durafour... crématoire », c'est le « détail de l'Histoire »... ce sont les outrances de l'ogre que la république adorait détester. Là, il n'y a plus de prise, le RN est un parti respectable, sans sortie de route (autre que les idioties de Carlos Bilongo reprochant à Grégoire de Fournas des propos qu'il n'avait pas tenus). Ce n'est plus le RN d'autrefois, parti marginal qui, par définition, attirait des gens marginaux. Les idées du RN sont partagées par toute la population, à l'exception des arrondissements les plus chers de Paris et des banlieues perdues de la France démissionnaire.
Par conséquent, la gauche aux abois exhume le passé du Front. Hollande s'est pris les pieds dans le tapis en affirmant que l'on n'échappait pas à sa famille. Pas de bol : son propre père était militant pour Tixier-Vignancour, nostalgique de l'Algérie française et tutti quanti. Mais à gauche, on a le droit de ne pas être comme son père. À droite, forcément - puisqu'on croit à la transmission des valeurs -, on est forcément suspect quand on a un père d'extrême droite.
Les communistes ont fait 100 millions de morts mais ils ont pignon sur rue. Mélenchon a mis en doute le récit des attentats de Mohammed Merah mais on ne l'accuse pas de complotisme. LFI est noyautée par les antisionistes, 119 des 2018 mosquées françaises sont aux mains de salafistes qui tiennent sur nos compatriotes juifs des propos plus que limite, mais ce n'est pas pareil. Non, les raccourcis injustes, les procès staliniens, c'est pour les autres, pour les méchants.
Mais au fait, on ne sait toujours pas si Jean-Marie le Pen est antisémite ? Très franchement, c'est peu probable. Outrancier, provocateur, considérant les blagues grasses, à l'instar de 95 % des hommes de sa génération, comme un talent de société, oui, ça, d'accord. Et quand bien même le serait-il. Che Guevara, aussi, était antisémite. Marx, aussi, était antisémite. Personne n'a déboulonné leurs statues. Il faudrait peut-être lire les livres dont on se réclame avant de brûler ceux des autres...
Bref, on n'est jamais déçu, avec la gauche. Ce qu'elle perd en poids sur la scène publique, elle le gagne en mauvaise foi. Une rage de loser qui pue l'aigreur et la trouille. C'est plutôt bon signe pour la suite.
Le style de vie somptueux du cofondateur de Microsoft, Bill Gates, est sur le point de s’effondrer à la suite d’allégations concernant sa relation suspecte avec Jeffrey Epstein.
Gates a déjà perdu son mariage en raison de son amitié avec le pédophile condamné Jeffrey Epstein, mais il est sur le point de perdre bien plus encore, selon les enquêteurs qui ont révélé que le milliardaire mondialiste était sur le point d’être jeté aux orties et poursuivi pour viol d’enfants.
Gates n’est pas le seul membre de l’élite mondiale à faire face à des accusations. De nombreuses personnalités, notamment des membres de la Chambre des représentants et du Sénat américain, transpirent actuellement alors que les murs se referment sur eux.
L’ancien conseiller à la sécurité nationale, Mike Flynn, a admis que des membres en exercice de la Chambre des représentants et du Sénat américains étaient victimes de chantage après avoir été pris dans des pièges sexuels sur des enfants à l’étranger.
Il convient de rappeler que Mike Flynn a été licencié de l’équipe de transition de Trump par Mike Pence.
Pence a eu un problème avec le tweet de Flynn sur les pédophiles occupant des postes de pouvoir au sein du gouvernement.
Flynn dit que la liste des clients d’Epstein devra simplement voir le jour parce que l’influence d’Epstein à Washington est bien plus profonde que la plupart des gens ne sont prêts à l’admettre.
Comment Kamala Harris, qui n’était absolument pas qualifiée pour le poste de vice-présidente, a-t-elle accédé à la deuxième plus haute fonction du pays ?
Cela avait-il quelque chose à voir avec son amitié avec Jeffrey Epstein et Ghislaine Maxwell ?
En 2012, il n’y avait tout simplement aucune excuse pour lier une amitié ou sympathiser avec Ghislaine Maxwell et le pédophile condamné Jeffrey Epstein. À moins, bien sûr, que vous soyez un aspirant politicien prêt à tout, et je dis bien prêt à n’importe quoi, pour atteindre le sommet.
Selon Flynn, un pourcentage énorme de la Chambre et du Sénat américains sont des pédophiles compromis qui servent sans vergogne la cause mondialiste parce que les élites ont sur eux du matériel de chantage qu’elles ne peuvent tout simplement jamais laisser voir le jour.
Est-ce pour cela que le marais est si désespérément paniqué pour empêcher la liste de clients de voir le jour ?
Le Petit Carnet Noir d’Epstein a révélé que les politiciens ne sont pas les seuls à être compromis de la pire des manières.
Les titans de l’industrie et les élites mondialistes, dont Bill Gates, occupent une place importante.
Mais nous le savions déjà lorsque Melinda Gates a divorcé de son mari parce qu’il ne voulait pas rompre son amitié effrayante avec le pédophile condamné et son île pleine d’esclaves sexuelles mineures.
Ne vous y trompez pas, les gens se réveillent et réclament justice partout dans le monde et l’élite mondiale ressent la pression.
Plus tôt cette semaine, un homme courageux a demandé à Hillary Clinton si elle pouvait expliquer pourquoi son mari Bill avait visité l’île Little St. James Island d’Epstein – mieux connue sous le nom d’île aux pédophiles – 26 fois.
Plutôt que de recevoir une ovation debout pour avoir posé la question, le public libéral a hué et l’homme a été physiquement traîné hors de la salle par les hommes de main d’Hillary.
Les élites sont terrifiées en ce moment parce que leur histoire de malades et de tordus les rattrape. Comment savons nous ? Ils nous l’ont dit eux-mêmes.
La campagne d’Hillary était paranoïaque à l’idée que l’amitié de Bill Clinton avec Epstein ait fait surface lors des élections de 2016.
Les médias grand public ne veulent pas que vous le sachiez, mais des procès sont toujours en cours impliquant Jeffrey Epstein, Ghislaine Maxwell et leurs victimes.
Les médias grand public ne veulent pas que vous le sachiez parce qu’ils empêchent désespérément la publication de la liste des clients d’Epstein.
Qui tient ces médias ?
Les mêmes qui emploient Epstein pour tenir en laisse les politiciens corrompus, et qui ont reçu Zelensky au Congrès avec une standing ovation.
Pourquoi tiennent-ils tant à garder cela secret ? Parce que les médias sont au service de relations publiques de l’élite mondialiste – et la liste de clients d’Epstein va faire exploser leur petit monde douillet une fois pour toutes.
Vous vous souvenez peut-être du procès intenté contre la banque JP Morgan par les Îles Vierges américaines, réglé en septembre. JP Morgan a accepté un règlement de 75 millions de dollars après que les îles Vierges américaines ont allégué que la banque avait facilité les crimes de trafic sexuel de Jeffrey Epstein.
Selon les grands médias, c’est tout ce qu’il faut savoir. Circulez ! Il n’y a rien à voir !
Mais il y a effectivement une affaire qui est toujours en cours. Ghislaine Maxwell, qui croupit en prison, prend la succession de Jeffrey Epstein devant les tribunaux.
Ghislaine Maxwell aujourd’hui, dessin au tribunal
Son infamie est telle qu’elle ne trouve pas un seul avocat aux États-Unis pour la représenter. Personne ne veut la toucher ou s’en approcher, c’est donc elle qui va se défendre elle-même dans cette affaire.
Si cette affaire aboutit réellement à un procès, nous en apprendrons davantage sur Epstein, ses clients et ses co-conspirateurs.
Il y a tellement plus à découvrir. Les informations publiées dans les grands médias ne sont que la pointe d’un énorme iceberg.
Les médias grand public tentent désespérément de garder ces noms hors de l’actualité, il vaut donc la peine de passer en revue la liste confirmée des élites dans l’orbite d’Epstein que nous connaissons grâce aux processus de découverte des cas plus tôt cette année. Mais ces gens étaient proches de lui, socialisaient avec lui et faisaient des affaires avec lui.
Voici une première liste des élites dont nous savons avec certitude qu’elles faisaient partie du réseau d’Epstein :
Tom Pritzker, président de Hyatt Hotels.
Sergueï Brin, co-fondateur de Google
Mortimer Zuckerman, magnat de l’immobilier
Jes Staley, ancien PDG de JPMorgan
Lawrence Summers, secrétaire au Trésor de Bill Clinton
Ehud Barak, ancien Premier ministre israélien
Woody Allen, réalisateur hollywoodien
Barnaby Marsh, auteur et philanthrope
Glenn Dubin, gestionnaire de hedge funds milliardaire
Kathryn Ruemmler, conseillère juridique d’Obama à la Maison-Blanche
Professeur Noam Chomsky
Jamie Dimon, PDG de JP Morgan Chase
Reid Hoffman – co-fondateur de Linkedin et haineux de Trump
Et peut-être le plus inquiétant de tous, William Burns, l’actuel directeur de la CIA de Biden
Tous ces noms sont remarquables et méritent d’être approfondis.
Prenez Jes Staley, par exemple. Il était si proche de Jeffrey Epstein qu’ils s’envoyaient des e-mails presque romantiques. Certains de leurs courriels ont été divulgués au cours des processus d’enquête préalable de ces affaires judiciaires et contiennent des références troublantes à Blanche Neige et à La Belle et la Bête. Quel genre d’hommes adultes s’envoient régulièrement des e-mails pour discuter de Blanche Neige et de La Belle et la Bête ?
Epstein et Staley ne parlaient clairement pas vraiment des films Disney dans ces e-mails.
Nous savons que les pédophiles utilisent des mots codés secrets pour parler de leurs crimes.
En 2016, les courriels de John Podesta, publiés par Wikipédia, ont été révélés et contenaient des mots de code pédophiles.
Selon le FBI, la pizza est un code pour les jeunes filles, les hot-dogs pour les jeunes garçons.
Les pédophiles utilisent des mots liés à la nourriture, notamment pizza, hot-dogs et sauce aux noix, lorsqu’ils discutent de choses qui ne concernent clairement pas vraiment la nourriture.
Il est clair que les références à Blanche Neige dans les courriels entre Daley et Epstein sont des mots de code.
Nous ne savons pas ce que signifient les mots de code.
Nous pensons que cela a quelque chose à voir avec le trafic sexuel d’enfants.
Il y a ensuite Tom Pritzker, le président des hôtels Hyatt, qui était également très proche de Jeffrey Epstein.
Il figurait dans le Petit Carnet Noir d’Epstein comme «numéro un» ou numéro un. Il était clairement très important pour Jeffrey Epstein.
Alors que savons-nous de Pritzker ? Il a déjà été accusé d’agression sexuelle.
Cela est ressorti du procès entre Maxwell et la victime d’Epstein, Virginia Giuffre.
Il est également le cousin du gouverneur de l’Illinois, J.B. Pritzker et, comme le reste de la famille, Tom est obsédé par l’idée de promouvoir le programme trans sur les enfants.
Non seulement ils financent de nombreuses organisations différentes qui non seulement font avancer le programme, mais ils encouragent la mutilation des organes génitaux des enfants à un très jeune âge.
Le plus inquiétant de tous est peut-être le fait que l’actuel directeur de la CIA, William Burns, a eu trois réunions avec Jeffrey Epstein alors qu’il était secrétaire d’État adjoint d’Obama, huit ans après qu’Epstein ait été reconnu coupable de crimes sexuels sur des enfants, comme l’avait révélé le Wall Street Journal plus tôt cette année.
Burns et Epstein se sont rencontrés pour la première fois à Washington avant que Burns ne visite Epstein et sa maison de Manhattan, selon une mine de documents divulgués comprenant les horaires d’Epstein qui ne figuraient pas dans le «livre noir» des contacts ou des journaux de vol d’Epstein.
En 2014, il n’y avait tout simplement aucune excuse pour rencontrer à plusieurs reprises le pédophile condamné.
Mais il y a encore pire.
L’avocate personnelle d’Obama à la Maison-Blanche, Kathryn Ruemmler, a également eu des dizaines de réunions secrètes avec Epstein, dont aucune n’a été divulguée à l’époque ni expliquée par la Maison-Blanche d’Obama.
Si les grands médias ne font pas leur travail et ne rapportent pas de vraies nouvelles, alors quelqu’un doit le faire.
Sur fond de conflit meurtrier, la manifestation contre l’antisémitisme prévue ce dimanche 12 novembre à Paris donne lieu à une de ces commedia dell’arte dont notre classe politique a le secret. Jusqu’ici, en effet, c’était simple : l’antisémitisme, c’était Le Pen. Point. Qu’il s’en défende, qu’il ne soit pour rien dans l’affaire de Carpentras n’avaient aucune incidence. La gauche bombait le torse et hurlait dans les mégaphones, la droite suivait, le RN se cachait en attendant que l’orage passe et c’était reparti jusqu’à la prochaine manif antifasciste. Mais voilà, désormais, dans le spectre politique français, il y a les positions claires et les positions… euhhh, c’est compliqué !
À Renaissance, on se tortille
Du côté clair, la droite : le RN, Reconquête et les LR ont immédiatement soutenu l’idée de la manifestation lancée conjointement par la présidente de l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet (Renaissance) et par le président du Sénat Gérard Larcher (LR). Pas de bruit dans les rangs, pas de dissidence, pas d’états d’âme, pas de grincements. Bardella a répondu parmi les premiers à l’invitation, Le Pen ira, Zemmour et Maréchal aussi, les LR idem jusqu'à cette précision, ce 8 novembre au soir : Larcher, qui avait appelé à l'unité et qui expliquait, récemment, à quel point il s'était trompé sur l'immigration, ne défilera pas aux côtés du RN ! Courage, fuyons ! Les LR suivront-ils ? En attendant, le bel élan se trouble dès qu’on déplace le curseur vers la gauche.
À Renaissance, on se tortille. Manifester contre l’antisémitisme ? Oui, mais pas avec n’importe qui, finasse le leader des macronistes de gauche Stéphane Séjourné. Il sera bien présent dimanche, mais « jamais je ne défilerai derrière la même banderole que le Rassemblement national, clame-t-il, la main sur le cœur. J'appelle solennellement les organisateurs ainsi que les partis politiques qui y participeront à ne pas être les complices de la banalisation d'un parti fondé par des antisémites. »
Ça faisait longtemps. Il a son honneur, Stéphane Séjourné. « En tant que Secrétaire général de Renaissance, je m'y refuse », lance-t-il dans un mouvement de toge imaginaire. Porte-parole du gouvernement, Olivier Véran joue la même pièce : « À mon sens, le RN n'a pas sa place dans cette manifestation », tranche-t-il. En expert arboricole ultra-lucide, le porte-parole du gouvernement considère que Bardella n’a pas suffisamment condamné Jean-Marie Le Pen et que les « racines antisémites » sont toujours là. Mais le représentant du « en même temps » macronien Séjourné reste fidèle au dogme : « Maintenant, c'est une manifestation publique à laquelle chacun est libre en conscience de participer ou non. » Élisabeth Borne sera présente, mais Emanuel Macron hésiterait… Comme Larcher, Yaël Braun-Pivet ne veut plus l'unité à laquelle elle avait elle-même appelé !
Radeaux de la méduse
Mais c’est un peu plus à gauche que la tartufferie tourne au splendide. Le Premier secrétaire du fantomatique PS s’est fendu d’une déclaration commune avec deux autres fantômes : les écologistes et le PCF - sans LFI, donc. Ces trois micro-partis appellent finalement à participer à la marche, mais à l’abri d’un cordon « républicain » ! Cet utile et symbolique instrument séparera « tous les républicains et progressistes d’une part et le Rassemblement national et les forces d’extrême droite d’autre part, auxquels nous ne reconnaissons aucune légitimité à manifester contre l’antisémitisme ».
Pour manifester, le RN et Reconquête, forts de près de 40 % des intentions de vote au premier tour des présidentielles, selon Harris Interactive, devront donc se passer de l’onction du PS et de ses alliés, les radeaux de laMédusedu paysage politique. Y survivront-ils ?
Personne, cependant, ne pousse l'artifice au point de LFI qui… refuse de défiler. Eh oui, « on ne lutte pas contre l’antisémitisme et le racisme dans la confusion », lance le communiqué du parti. Pas de confusion chez LFI, la vertu seule, on vous dit ! Et peut-être la mémoire. En 2018, Mélenchon n’avait pas été accueilli très gentiment dans la manifestation organisée après l’horrible meurtre de Mireille Knoll. Du reste, Mélenchon lui-même a le mérite de la franchise. Dans un message sur X publié ce 7 novembre, il n’évoque même pas le RN. Pas besoin de fausse raison, il donne la vraie :
« Dimanche, manif de "l'arc républicain" du RN à la Macronie de Braun-Pivet, lance-t-il. Et sous prétexte d’antisémitisme, ramène Israël-Palestine sans demander le cessez-le-feu. Les amis du soutien inconditionnel au massacre ont leur rendez-vous. » Ben voilà, quand on veut être clair, on y arrive.
C’est si commode, l’extrême droite
Comme l’écrit Élisabeth Lévy sur X : « Visiblement, il est plus important d’exhiber sa belle âme que de montrer une France unie face à l’antisémitisme. » Tiens, et à propos, il vient d’où, cet antisémitisme ? De Versailles, de Neuilly-sur-Seine et de la France rurale ou des banlieues islamiques, celles qui votent massivement LFI ? C’est si commode, l’extrême droite, pour se refaire une virginité, faire la morale à la France sur les ondes des médias publics et gagner des sièges. Cela ne marche plus depuis longtemps, mais la gauche aime tellement ses traditions qu’elle n’en change jamais.
Pavlov a enterré Marx.
Contre l'antisémitisme :
participez à la marche de
dimanche 12 novembre 2023
7eme arrondissement de Paris
Chère amie, Cher ami,
Les Français de toute confession sont menacés au quotidien par l’immigration.
Parmi eux, les Français de confession juive paient un lourd tribut. Les actes antisémites se multiplient dangereusement en France, depuis le massacre commis par le Hamas.
Plus d’un millier de faits ont été enregistrés sur notre territoire en 4 semaines, soit le double de tous les actes antisémites de l’année dernière.
Sur ce point, la classe politique commence à comprendre le danger.
Une marche est organisée ce dimanche, à Paris. Et je vous demande d’y participer, si vous le pouvez.
Retrouvons-nous à 14 h 30
place Salvador Allende (métro
Tour Maubourg), dans le
7e arrondissement.
Vous le savez, j’écris depuis des années sur ce nouvel antisémitisme venu des banlieues et plus largement du monde arabo-musulman.
L’antisémitisme est le signe d’un conflit bien plus large. Un conflit civilisationnel.
Quand les quartiers islamisés de notre pays s’enflamment après la mort d’un petit délinquant, ils ne semblent nullement bouleversés par le martyre de la petite Lola ou l’assassinat du professeur Dominique Bernard.
Cette guerre de civilisation doit unir ceux qui aiment la France.
Et nous devons le montrer ce dimanche, lors de cette « marche civique ».
Vive la France !
Éric Zemmour
PS. Je compte sur vous, sur votre présence sur place, sur votre action en ligne :
Transférez dès maintenant cet appel à tous vos contacts.
Et dimanche, relayez ce qui sera posté sur les réseaux sociaux.
« Les banques de la zone euro doivent prendre en compte le risque d’une nouvelle baisse des prix de l’immobilier lorsqu’elles font des provisions et des plans concernant leur capital, a déclaré mardi le président du conseil de surveillance prudentielle de la Banque centrale européenne (BCE), Andrea Enria.
La forte hausse des taux d’intérêt de la BCE, qui atteignent désormais des niveaux record, a mis le marché immobilier européen sous pression.
Andrea Enria a déclaré aux banques qu’elles devaient s’attendre à de nouvelles difficultés alors que les prix de l’immobilier ont déjà chuté dans plusieurs pays, notamment en Allemagne.
« L’environnement actuel de taux d’intérêt élevés pourrait accentuer la pression à la baisse sur les prix des bureaux et des logements, ce qui rendrait plus difficile le service de la dette pour les propriétaires de biens commerciaux et les ménages », a-t-il résumé au Parlement européen.
« Les banques devraient tenir compte de ces risques dans leurs pratiques de provisionnement et de planification des capitaux ».
Provisionner beaucoup plus
pour se préparer aux pertes et
verser moins de dividendes
Pourquoi la BCE attire-t-elle l’attention des banques sur le risque immobilier qui va s’amplifier ?
Parce que pour gérer des risques d’impayés dans le monde bancaire, il faut évidemment « provisionner » et mettre de côté de quoi… absorber les pertes.
Rien n’est plus simple quand on fait 10 ou 20 milliards d’euros de bénéfices.
A condition toutefois de ne pas distribuer cette manne aux actionnaires sous forme de dividendes plantureux.
Je n’ai rien contre les actionnaires, c’est même le principe du capitalisme, un principe qui se débrouille pas si mal pour assurer la prospérité, à condition qu’il ne soit pas dévoyé, ce qui est bien vite le cas, notamment avec les rémunérations des actionnaires devenues l’Alpha et l’Omega.
Il est donc important de savoir ne pas verser de dividendes pour assurer l’avenir de l’entreprise et donc des dividendes futurs !
En ce sens le capitalisme est censé être aussi vertueux que moral.
Le problème c’est que dans les faits, les banques vont verser les dividendes, puis, quand la crise sera là et que la bise soufflera, lorsque le système bancaire vacillera, elles appelleront les Etats et la BCE au secours, qui, face aux risques systémiques seront obligés d’accourir.
Alors il y a une chose très simple à faire.
Obliger les banques à réduire les dividendes d’aujourd’hui pour augmenter la solidité du système bancaire pour demain.
En d’autres termes, il s’agit d’éviter de privatiser les gains et de socialiser les pertes comme c’est le cas chaque fois.
La BCE comme la FED n’ont jamais eu le courage de le faire.
Pourtant c’est simple comme une règle, directive ou règlement.
« YAKA » dire pas de dividendes pour les banques pour qu’elles renforcent leurs fonds propres.
Mais, hélas, YAPAS à dire, nous ne sommes pas dirigés par des hommes forts, intègres et courageux, mais par des couards à la probité douteuse et au conflit d’intérêt très courant.
Il se passera donc cette fois-ci, la même chose que toutes les autres fois.
Les banques vont distribuer l’essentiel des bénéfices sous forme de dividendes.
Puis… l’argent des gens et des contribuables viendra combler les pertes.
C’est depuis Athènes que Christine Lagarde, la présidente de la BCE s’est s’exprimée face à la presse à la suite du statu quo de la Banque centrale européenne sur ses taux.
« L’inflation s’est inscrite en net recul en septembre », mais « elle devrait toujours rester trop forte pendant une trop longue période ».
La présidente de l’Institution commence par indiquer que l’économie est faible et devrait le rester sur la fin d’année.
Pour Christine Lagarde, le resserrement des conditions de financement pèsent sur la consommation. La dirigeante souligne le rôle de l’industrie, dont les faiblesses se répercutent sur les autres secteurs, et note des signes d’affaiblissement sur le marché du travail.
Du côté des prix, l’inflation devrait poursuivre sa baisse à court terme car la plupart des mesures de l’inflation sous-jacente continuent de diminuer. Néanmoins, certains indicateurs restent élevés et doivent être surveillés de près, souligne Christine Lagarde et c’est par exemple spécifiquement le cas des salaires qui montent « trop » et pourraient alimenter durablement l’inflation.
Les inquiétudes géopolitiques impossibles à modéliser pour la BCE
« Les prix de l’énergie sont moins prévisibles en raison du conflit au Moyen-Orient et de la guerre en Ukraine. Globalement, les risques pesant sur la croissance restent orientés à la baisse. Les risques géopolitiques croissants liés au conflit Hamas-Israël pourraient freiner l’économie mais constituent un risque haussier sur les prix de l’énergie qui pourraient rendre les perspectives à moyen terme plus incertaines ».
En fait, et c’est important à ce stade, personne n’est capable de dire ce qu’il se passerait en cas d’embrasement du Proche-Orient.
Vous auriez un évident choc inflationniste lié à un prévisible choc pétrolier en raison des sanctions qui seraient prises par le monde arabo-musulman vis-à-vis des soutiens d’Israël ce qui correspond aux pays occidentaux.
D’un autre côté la récession impliquée par une telle crise au niveau mondial pourrait considérablement limiter l’inflation.
C’est pour cette raison que Christine Lagarde a largement expliqué et insisté lors de sa conférence de presse (vous avez la vidéo ci-dessous) sur la dépendance aux données de la BCE.
Conclusion ? Des taux qui vont rester à ce niveau pendant longtemps.
Pour Christine Lagarde, les taux sont arrivés à leurs points hauts, et donc, nous ne devrions pas avoir d’autres hausses (sauf catastrophe au Proche-Orient), et nous ne devrions pas non plus avoir de baisse de taux (sauf catastrophe au Proche-Orient), pour les 6 mois qui viennent et qui est le temps nécessaire pour que ce niveau de taux permette à l’inflation de descendre.
« Interrogée sur les programmes de rachat d’actifs, la présidente de la BCE indique que ni le PEPP ni la rémunération des réserves n’ont été discutés lors de cette réunion. A la question centrale sur la durée du maintien des taux au niveau actuel, la patronne de la BCE répond que la banque centrale sera dépendante des données (data dépendante) ».
Après dix hausses de taux successives, » l’heure n’est plus à la prospective « . Elle souligne également qu’il est totalement prématuré d’évoquer une potentielle baisse des taux: « cela n’a pas été discuté du tout et le débat serait absolument prématuré ».
Plus de hausse de taux prévisibles donc. Pas de baisse non plus.
Une longue période de taux à 4.50 % est à attendre, sauf catastrophe au Proche-Orient, qui viendrait bouleverser l’agenda monétaire international en obligeant par exemple les banques centrales à financer le « quoi qu’il en coute militaire et de la guerre ».
Maintenant, place aux menaces sur le rendement des SCPI.
En effet, et c’est logique, après « une vague d’annonces de baisse du prix des parts, certaines sociétés civiles de placement immobilier (SCPI) sont confrontées à des problèmes de liquidité.
Les 21 baisses de prix des parts annoncées, depuis le début de l’année, par plusieurs gros gérants de la place poussent certains investisseurs à réduire la voilure sur cette classe d’actifs. La remontée des taux a aussi redonné de l’attrait à d’autres placements devenus plus florissants. »
Logiquement la collecte des SCPI est en très forte baisse et « au troisième trimestre, les SCPI ont enregistré pour 1,7 milliard d’euros d’ordres de rachat, selon les statistiques publiées le 26 octobre par l’Association française des sociétés de placement immobilier (Aspim). Certes, cela concerne moins de 2 % de la capitalisation du marché, mais – fait plus marquant – seuls 500 millions d’euros de rachat de parts ont pu être compensés par les nouvelles souscriptions ».
En clair, il y a eu sur un seul trimestre 1.7 milliard de retraits contre seulement 500 millions de dépôts et donc de souscription.
Cet écart doit être compensé. Soit par une baisse des rendements servant d’ajustement de trésorerie, soit en gelant les fonds et les retraits totalement ou partiellement, soit en vendant des actifs à perte pour rembourser les épargnants.
Vous l’aurez compris, il n’y a aucune bonne solution et ces placements pourraient s’avérer délicats si les taux ne rebaissent pas très vite.
Faire payer taxe foncière aux locataires ? Faire payer la taxe foncière aux locataires : une mesure d’équité fiscale ?
« La proposition du nouveau président de l’Union nationale des propriétaires immobiliers (UNPI) risque de faire grincer les dents de certains locataires… Interviewé dans les colonnes du Figaro le 19 octobre, Sylvain Grateloup propose de faire payer une partie de la taxe foncière aux locataires.
En cause, le plafonnement de la hausse des loyers, l’interdiction de louer des logements énergivores (ceux classés F ou G sur le Diagnostic de performance énergétique), mais surtout l’explosion de la taxe foncière (+9 % en moyenne dans les 200 plus grandes villes entre 2022 et 2023). Plusieurs mesures récentes qui ne pèsent actuellement que sur le budget des propriétaires.
Résoudre un problème d’équité fiscale ?
Si pour le moment, cette mesure potentielle ne fait l’objet d’aucun projet de loi, elle pourrait rester cohérente du point de vue juridique, car selon l’avocat fiscaliste Jean-Pascal Michaud, « on ne peut pas faire peser sur une seule catégorie de population le financement de services publics qui profitent à d’autres, selon le principe d’égalité des citoyens face à l’impôt ».
Faire payer par les méchants propriétaires ce que les gentils locataires utilisent ou ce dont ils profitent !
Economiquement et quand on veut faire des choses qui fonctionnent il faut sortir des croyances, des idéologies ou « religions » politiques ou intellectuelles.
Il faut sortir des manichéismes et des idées reçues qui sont autant de postulats. « Les propriétaires sont méchants ». Les locataires sont « gentils » et « exploités » par des vilains capitalistes !
La réalité, c’est qu’en France les locataires sont terriblement protégés, et de vous à moi, beaucoup trop ! Mais là, je vous exprime une opinion, et une opinion n’a pas d’intérêt.
Raisonnons.
On demande aujourd’hui à des propriétaires de financer et de payer des travaux monstrueusement coûteux de rénovation énergétiques à plusieurs dizaines de milliers d’euros pour qu’un locataire dont le la hausse de loyer est encadrée, plafonnée et limitée à 3 % quand l’inflation est de 6 ou 7 % puisse économiser quelques centaines d’euros par an (au mieux) sur sa facture à lui. Le propriétaire paye pour que le locataire encaisse. Intellectuellement. Economiquement. Comptablement. Ici, celui qui dépense, celui qui investit, n’a pas le retour de son propre investissement. Ce n’est pas du capitalisme. C’est du communisme et de l’économie administrée. Evidemment cela ne fonctionne pas.
On demande aujourd’hui à des propriétaires de payer des taxes foncières qui explosent parce que les communes sans taxes d’habitation qui pesaient sur tous les occupants, n’a plus que la taxe foncière qui ne pèsent que sur les propriétaires. Intellectuellement. Economiquement. Comptablement. Ici, celui qui paye l’impôt n’est pas celui qui bénéficie des services ou utilise les services de la commune. Ce n’est pas du capitalisme. C’est du communisme et de l’économie administrée. Evidemment cela ne fonctionne pas.
Alors, il ne s’agit pas de savoir si le propriétaire est gentil ou méchant, ou si le locataire est un sale type ou pas.
Il s’agit d’avoir une logique fiscale, ou sociale objectivement juste et adaptée.
C’est celui qui investit qui doit bénéficier du retour sur investissement, même si cela ne plait pas aux démagogues, parce que c’est la même logique délirante que celles des taux d’intérêt négatifs où les emprunteurs sont payés pour emprunter !
C’est celui qui bénéficie des services qui doit payer les services, et pas son propriétaire, même si ce dernier est vilain ou méchant parce qu’en plus il serait, circonstance aggravante, « riche ».
On dirige avec du bon sens.
On réussit en travaillant dur.
Tout le reste c’est de la démagogie et la démagogie, la facilité, entraînent toujours d’immenses drames. C’est exactement la funeste pente sur laquelle glisse lentement puis de plus en plus vite notre pays.
Cela fera la malheur de tous, quel que soit votre positionnement sur la palette des couleurs, des religions, des origines ou de la richesse, nous souffrirons tous demain des manques de courage d’aujourd’hui.
Le colloque des Parents Vigilants, avec Éric Zemmour et Marion Maréchal, au Sénat, a été un franc succès !
Ce fut l’occasion de faire le bilan de cette toute première année, avec déjà 60 000 Parents Vigilants, dont 3500 élus dans les établissements, qui se mobilisent pour dénoncer la culpabilisation immigrationniste et pro-islamique, la déconstruction affective des enfants, l’écriture inclusive…
Et ils ont surtout tracé leur projet pour une école d’excellence et du mérite, contre le wokisme.
Vous pouvez le visionner en cliquant ici ou sur l'aperçu ci-dessous :
Dans ces temps troublés, la nuance est difficile et la sagesse est difficile à faire entendre dans le tumulte des armes.
Quand le sang coule, la modération est inversement proportionnelle aux amoncellements de cadavres.
Le monde devient alors binaire.
Pour contre.
Oui non.
Avec nous, contre nous.
Pro ou anti.
Pour ceux qui veulent comprendre, il faut regarder le film Exodus, un film d’hier devenu presque un reportage historique.
Il faut également écouter l’exposé du Général de Gaulle sur le conflit Israélo-palestinien.
Un exposé en conférence de presse de 12 minutes.
Sans une seule note.
Un cours d’histoire et de géopolitique brillant, renvoyant notre petit chef d’état actuel au rang de minus historique et d’insignifiant.
Un simple acteur de théâtre de province… et encore.
Exodus est un vieux film. Un film de 1960.
1947. Trente mille réfugiés juifs, interceptés par les Anglais sur le chemin de la Palestine sont internés à Chypre. Ari Ben Canaan, un agent de l’organisation clandestine Haganah, défie les autorités britanniques en embarquant les derniers arrivants sur un vieux navire grec rebaptisé Exodus. Menaçant de faire sauter celui-ci, il obtient du général Sutherland la levée du blocus. L’Exodus rallie Haïfa.
Ce film est basé sur une histoire vraie et sur plusieurs histoires vraies permettant de relater la création de l’Etat d’Israël.
Ce film, est une bonne idée de soirée « télé » pour mieux comprendre le contexte historique de la création de l’Etat israélien dans l’immédiat après la Seconde Guerre mondiale, dans une Palestine sous protectorat anglais.
Dès le départ, les germes d’un conflit interminable sont là.
La conférence du Général de Gaulle en 1967.
Voilà ce qu’en dit Karl Zéro qui relaie ces images d’archives de l’INA, des propos que je trouve très justes.
« On n’en n’a retenu qu’« un peuple d’élite, sûr de lui et dominateur », en sortant la phrase de son contexte. Comme si de Gaulle était antisémite ! L’occasion de méditer l’ensemble de son exposé. Passé, présent, futur : en dix minutes, tout est dit. Quand la France avait une voix. Quand la politique avait du sens. Quand un Président avait le niveau. Et après, faîtes le test, comparez avec ce qu’on entend aujourd’hui : bla-bla, baratins, bobards, bavardages, verbiage, balivernes, fariboles, inepties… »
Voilà ce que doit-être un chef d’Etat.
Ce que nous vivons est au mieux « idiocracy », au pire… une supercherie, une imposture démocratique totale.
L'homme providentiel, il parle juste, il parle vrai, il parle sans haine, il est franc, honnête, courageux, intelligent. Tous les sujets dont les autres ne veulent pas parler, lui les pose sur la table. Il a une vision -au sens profond du terme - pour notre pays, il aime le pays et son peuple, il n'a jamais vécu de la politique comme la plupart des autres candidats. Il a créé le plus grand parti de France "RECONQUÊTE"en seulement quatre mois, du jamais vu sous la cinquième république, avec 120 000 adhérents. Bref un homme solide, un président indispensable à la tête de la FRANCE en 2027 !
...'ÉricZemmour et l'encadrement de sa campagne282. Juifs français sous Vichy ÉricZemmour... de rendre ÉricZemmour, Génération Z et Les Amis d’ÉricZemmour le plus... janvier 2022). ↑ Éric Decouty, « EricZemmour se lance-t-il... attends demain" : EricZemmour appelle les électeurs d'Eric Ciotti à le...
ÉricZemmour ... qui est-il ? ÉricZemmourÉricZemmour en 2022. Fonctions Président de&... et essayiste ÉricZemmour au salon du livre en 2012. ÉricZemmour est l... la campagne présidentielle d'ÉricZemmour. Proche conseillère d'ÉricZemmour, Sarah Knafo...
... de choc Christine Kelly-ÉricZemmour patron d’Europe 1..., « a en commun avec Zemmour une détestation de la bien... se dégage des prestations d’ÉricZemmour, cette liberté de ton qui...;et son corollaire, le triomphant ÉricZemmour qui, désormais, squatte les plateaux...
..., ÉricZemmour a vivement critiqué la campagne tenue par Marine Le Pen. ÉricZemmour... Pen est de gauche" Pour ÉricZemmour, le principal problème provient de... génération précédente.", a expliqué ÉricZemmour. Enfin, après avoir rappelé que... réflexes [étaient] de gauche", ÉricZemmour a évoqué l'union des...
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... DU PARTI RECONQUÊTE CREE PAR ERICZEMMOUR EN France POUR LA PRESIDENTIELLE... deux du mouvement Reconquête d’EricZEMMOUR en la personne de Guillaume... et Droites nationales promulguées par EricZEMMOUR, VARDON donnait la parole à.... Ensuite il développait que seul EricZEMMOUR était l’homme politique qui...
Je vous écris d’Israël, sur la route pour rentrer en France.
La barbarie qui se déchaîne là-bas frappe déjà régulièrement la France : souvenez-vous du Bataclan, de Charlie Hebdo, de Dominique Bernard à Arras, et de tant d’autres…
C’est pour cela que 72 % des Français savent que ce qui se passe en Israël peut se passer demain en France.
Ce qui s’y déroule actuellement dépasse le sort des Israéliens et des Français : ce combat contre le djihad est celui de notre civilisation.
Voilà pourquoi j'ai voulu voir de mes yeux et faire face à la réalité des atrocités commises par le Hamas.
Voilà pourquoi je voulais aller voir ces familles, pour leur témoigner de notre solidarité.
Ce que j’ai vu dépasse l’entendement.
Lundi, j'ai été reçu à l'institut médico-légal de Tel-Aviv.
J'ai vu les corps qui arrivaient par dizaines, tous les jours. J'ai vu le visage des médecins, marqués par l'effroi et l'horreur. J'ai vu des corps calcinés, éventrés, massacrés, décomposés. J’ai vu ces volontaires qui tentent coûte que coûte d’identifier les morts, qui cherchent leur ADN dans des tas de cendres pour pouvoir informer les familles de la mort de leur proche et leur permettre des funérailles dignes.
Comme vous, j’avais lu, comme vous, j’avais regardé des images, mais je n’oublierai jamais l’odeur de ces corps.
Aucun mot ne peut décrire l’horreur du 7 octobre.
J'ai rencontré la famille de Nathan. Nathan avait 20 ans. Il était soldat. Sa famille, française, s'était installée en Israël il y a quelques années. Le 7 octobre, il a été tué par le Hamas en se défendant avec courage.
Savez-vous pourquoi sa mère avait décidé de quitter la France ?
Parce qu’elle habitait à la Porte de Vincennes, en face de l’Hyper Casher, lieu de l’attentat djihadiste, deux jours après Charlie Hebdo. Elle voulait assurer un avenir plus sûr à ses enfants en venant en Israël.
J'ai vu, à Kfar Aza, le kibboutz saccagé, les traces de sang, l'odeur de la mort.
À Jérusalem, j'ai rencontré William Attal, le frère de Sarah Halimi, cette femme juive de 65 ans assassinée aux cris d'« Allah Akbar », en plein Paris. Son assassin avait récité des sourates du Coran avant de la jeter du 3e étage de son immeuble.
Et vous savez le pire ? L'assassin de Sarah Halimi, déclaré irresponsable, n'est pas en prison...
La barbarie est de nouveau à nos portes.
La guerre des civilisations, c'est-à-dire ce grand choc entre l'Occident judéo-chrétien et le monde arabo-musulman, recommence.
Les masques tombent. Et deux camps s'opposent très clairement : en France et en Europe, la gauche a choisi le sien.
Sur les plateaux, elle refuse de qualifier de terroriste le Hamas. Elle assure qu'« Allah Akbar » est un cri de paix. Elle drague lourdement les millions d'immigrés installés chez nous. Elle choisit la soumission et la collaboration.
Dans nos villes, on a vu la population immigrée défiler en plein Paris, à quelques dizaines de mètres du Bataclan, avec des drapeaux palestiniens. Elle brûlait les drapeaux français et israéliens, elle criait « Allah Akbar ».
Elle arrachait les affiches des portés disparus.
Et Jean-Luc Mélenchon a twitté avec affection : « voilà la France ». Car pour lui, c’est désormais ça, la France.
Pendant ce temps, Emmanuel Macron a peur, car il sait qu'il risque la guerre civile et a minima de nouvelles émeutes, s'il contrarie les millions de musulmans présents sur le territoire.
Je reviens de ce voyage avec une conviction plus forte que jamais : la France doit prendre conscience que ce qui se passe en Israël aujourd’hui arrivera en France demain si nous ne faisons rien.
Heureusement, les Français sont de plus en plus nombreux à en avoir conscience.
Ils sont nombreux à découvrir l’immense défi qui nous attend.
Ce sera le plus grand défi de notre histoire commune : celui qui décidera de notre sécurité, de notre liberté, de notre survie.
Vive la France !
Éric Zemmour
PS. Là-bas, j’ai accordé un entretien en duplex avec Christine Kelly, sur CNews, pour transmettre ce que je vivais sur place. Vous pouvez le visionner en cliquant ici ou sur l’aperçu ci-dessous :
Après le 7 octobre, lorsque le Hamas a attaqué Israël depuis Gaza, le monde a commencé à entrer dans une phase de turbulences accrues. Il y avait déjà le conflit en Ukraine, déjà très déstabilisant pour l’économie mondiale. Mais avec la déflagration qui s’est produite en Israël, et plus globalement au Moyen-Orient, les craintes se sont avivées : choc pétrolier, ralentissement des échanges commerciaux, diverses pénuries, etc. Il existe de nombreux scénarios pour l’évolution future des événements dans la région et dans le monde.
Des plus optimistes, selon lesquels les belligérants pourront se séparer et s’asseoir à la table des négociations, jusqu’à l’hypothèse la plus pessimiste : le début de la troisième guerre mondiale. Lors du forum FII qui vient de se clôturer, la directrice du FMI a lancé dans ce contexte un avertissement sérieux concernant les taux d’intérêt et la croissance mondiale. Au passage, l’on peut se demander si Bruno Lemaire et son projet de budget 2024 l’a écoutée …
Naturellement, bon nombre des prévisions sur le développement économique mondial faites cette année par les organisations internationales (FMI, Banque mondiale, OCDE, etc.) sont déjà désespérément dépassées. Elles doivent être rapidement ajustées. Mais dans des conditions de grande incertitude politique et militaire – qui persistent tout au long du mois de ce mois d’octobre – il s’avère inutile de procéder à des ajustements quantitatifs des prévisions passées. Ainsi, le FMI a publié sur son site Internet une projection selon laquelle, cette année et les années suivantes jusqu’en 2028 inclus, la croissance du PIB mondial serait d’environ 3 % par an (environ 4 % pour le groupe des pays en développement, et approximativement 2 % pour le groupe des pays économiquement développés). Apparemment, même ces estimations ne seront pas réalisées.
La directrice du FMI, Christine LAGARDE, a souligné au milieu du mois que le conflit affectait déjà les économies de l'Égypte, du Liban et de la Jordanie. S&P a déjà révisé ses prévisions concernant la note de crédit d'Israël de « stable » à « négative » et prédit une contraction de 5 % du PIB du pays au quatrième trimestre 2023 par rapport au troisième. Le conflit affectera inévitablement l’Arabie saoudite. Dans le contexte de tension actuel, Riyad envisage de ralentir la mise en œuvre d'un certain nombre de projets à grande échelle. Les surprises les plus désagréables sont attendues de la part de l’Iran. Après tout, entre ses mains se trouve le détroit d’Ormuz, dont l’importance pour la navigation maritime et le commerce international est encore plus grande que le canal de Suez. Si Téhéran ferme le détroit, cela entraînera une interruption de l’approvisionnement en or noir de nombreuses économies et une hausse des prix mondiaux du pétrole.
La hausse des prix du pétrole sera un facteur d’inflation que la plupart des pays du monde n’ont pas réussi à surmonter. Un autre facteur d’inflation important pourrait entrer en jeu : les dépenses militaires. De mon point de vue, même si le « nuage » du Moyen-Orient passe et qu’il n’y a pas d’« orage » à grande échelle, de nombreux pays y répondront en augmentant leurs dépenses de défense. Il y a de plus en plus de « nuages » de ce type dans le monde et on ne sait pas lequel d'entre eux pourrait se terminer par un « orage ». Nous devons nous préparer à « l’orage ». Selon un rapport de l'Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (SIPRI), les dépenses totales de défense mondiales ont établi l'année dernière un nouveau record, atteignant 2,24 billions de dollars. Mais cette année, elle devrait établir un nouveau record.
J’ai déjà écrit sur le fait que la grande majorité des pays dans le monde ont des budgets publics déficitaires, mesurés à quelques pour cent de leur produit intérieur brut (voir : « Les coûts d’intérêt rongent les budgets gouvernementaux »). Comme le montre l’expérience historique du siècle dernier, une augmentation des dépenses militaires augmente presque inévitablement les déficits budgétaires (cela est particulièrement évident lorsqu’un pays est entraîné dans une guerre). Et les déficits budgétaires croissants contribuent à leur tour à accélérer l’inflation.
Eh bien, si l'inflation s'accélère, alors les banques centrales, agissant selon le même modèle (ou plutôt selon les instructions du FMI définissant la méthode de « ciblage de l'inflation »), augmenteront le taux directeur. Et augmenter le taux directeur entraînera une paralysie encore plus grande de l’économie. Sur la base de ce type d’hypothèses, nous pouvons conclure que les prévisions du FMI en matière de développement économique pour la période allant jusqu’en 2028 devront être ajustées. Il n’y aura pas de croissance annuelle déclarée du PIB de 3 pour cent. Peut-être qu’il n’y aura pas de croissance du tout. Et le Fonds devra remplacer le signe plus par un signe moins.
Permettez-moi de vous rappeler qu'en 2019, le FMI a donné une prévision selon laquelle le PIB mondial en 2020 devrait croître de 3,5 %. En janvier 2020, le FMI a ajusté sa prévision à 3,3 %. Et en avril 2020, le FMI avait déjà radicalement révisé ses prévisions pour l'année, les faisant passer de plus à moins, prévoyant une baisse du PIB mondial de 3,0 %. En octobre 2020, le FMI a de nouveau ajusté ses prévisions, selon lesquelles la baisse du PIB mondial aurait dû atteindre 4,4 %. En 2021, le FMI chiffrait la valeur réelle de la baisse du PIB mondial à 4,3 %.
Les turbulences de l’économie mondiale d’alors, générées par la soi-disant pandémie de Covid, pourraient se répéter aujourd’hui. Et le Fonds révisera ses prévisions plusieurs fois par an.
Le forum d'investissement « Future Investment Initiative (FII) » vient de se conclure en Arabie Saoudite. La directrice du FMI, Christine LAGARDE, y a pris la parole le 25 octobre. Elle a averti que la guerre entre Israël et le Hamas affecte déjà les économies des pays du Moyen-Orient et pourrait entraîner des dommages économiques à long terme dans toute la région. Elle a parlé principalement des problèmes du Moyen-Orient. Mais cela a ensuite affecté la situation économique mondiale. Je fais particulièrement attention à ses paroles.