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POLITIQUE EN PACA & POLICY IN THE WORLD in English, French and Italian 0632173633 - diaconesco@gmail.com
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5 mai 2022

GUERRE UKRAINE-RUSSIE ... SES CONSEQUENCES SUR UNE PENURIE GENERALE ALIMENTAIRE, INDUSTRIELLE ET ENERGETIQUE ????????

Pourquoi les rayons des

Pour BFM qui relaie cet article de l’AFP on se demande pourquoi les rayons des supermarchés se vident ainsi !

« La guerre en Ukraine n’est, en réalité, pas l’unique raison des pénuries observées depuis plusieurs semaines.
Dans l’ensemble du territoire, plusieurs rayons de grandes surfaces se dégarnissent, voire restent vides. Le phénomène traduit des tensions multiples, entre inquiétude des consommateurs, guerre en Ukraine, hausse des coûts de production ou encore négociations commerciales ardues, sur fond de forte inflation.

Dans les allées, que ce soit pour les huiles, la farine ou les pâtes, les mêmes signes d’agacement: comment faire son gâteau ou sa mayonnaise sans ces incontournables de la consommation ?

Le panéliste spécialiste du secteur NielsenIQ note que la disponibilité des produits baisse depuis début mars, même si la tendance « demande à être confirmée dans les prochaines semaines ».

Les catégories les plus pénalisées sont les huiles, suivie par les pommes de terre surgelées, la farine, les pâtes et les oeufs.

Et, selon NielsenIQ, 3,1 % des produits ont manqué à un moment depuis le début de l’année, pendant 4 jours en moyenne. 60 % de ces ruptures concernent les rayons épicerie et frais ».

 

Achats de précaution mais pas que

« Pour les huiles, voire la farine, le phénomène des achats de précaution joue à plein: les consommateurs, inquiets d’entendre que l’offensive russe en Ukraine pourrait peser sur les stocks d’huile de tournesol, dont le pays est un important exportateur, ou de blé, ont décidé d’anticiper en achetant plus qu’à l’accoutumée. La chaîne d’approvisionnement n’a pas suivi.

Mais ce n’est pas le seul facteur. Pour les oeufs par exemple, des éléments conjoncturels s’ajoutent, avec l’épidémie de grippe aviaire, mais aussi le prix de l’alimentation animale.

« 70 % du coût de l’oeuf c’est de l’alimentation animale », explique Jean-Philippe André, le président de l’ANIA, l’organisation professionnelle des agro-industriels. Cette dernière venant souvent de Russie et d’Ukraine, « vous avez une tension à la fois de prix et de disponibilité ».

Cela concerne aussi « les produits à base de viande », poursuit-il, notamment du fait de l’inflation du tourteau de soja, qui sert à nourrir volailles, porcs ou boeufs.

Tout ce qui se passe montre la fragilité extrême de notre système de production et de la logistique mondiale de même que les effets de la « spécialisation » des pays.

L’Amérique du sud ne veut plus exporter ses tourteaux de soja à bas prix et garde son alimentation animale pour ses propres besoin, résultat, les éleveurs européens n’arrivent plus à nourrir le bétail. Produire des oeufs devient tout simplement pas rentable donc on arrête !

Si l’on prend le cas de l’aluminium ou du verre et plastique recyclé, tout est trié et récupéré ici mais envoyé en Ukraine ou en Russie pour fondre ces matérieux à nouveau car il faut beaucoup d’énergie.

On se donne bonne conscience à trier nos poubelles jaunes pour renvoyer tout ça par camion en Ukraine, qui chauffera le tout et fera fondre à nouveau pour nous renvoyer à bas coûts de nouvelles bouteilles en verre en plastique ou en aluminium.

Quand le moindre grain de sable vient enrayer cette belle organisation, alors plus rien ne marche !

« Et puis les chaînes d’approvisionnement internationales ont été bousculées. La Russie et l’Ukraine sont « des fournisseurs d’aluminium, de verre et de plastique recyclé » dit encore Jean-Philippe André. Certains brasseurs ou industriels qui utilisent des canettes « ont une visibilité de commande sous dix jours, et ils doivent changer en permanence leurs approvisionnements ».

S’il insiste sur la nécessité de ne pas « affoler les Français », le représentant de la filière agroalimentaire réclame « de l’écoute et de la compréhension sur l’ensemble de la filière ».

Quand on vous dit qu’il ne faut pas vous affoler, c’est le moment non pas de paniquer, mais de stocker !

 

Charles SANNAT

 

Nous sommes face à une terrible pénurie potentielle, celle du diesel, un carburant qui irrigue de son sang le commerce mondial et la logistique mondiale.

Des tracteurs aux camions tout ce qui roule pour le transport de masse roule en utilisant du diesel.

Sans diesel, notre niveau de vie s’effondre très rapidement et le problème c’est que nous manquons cruellement de diesel pour tout un tas de raisons très bien expliquées net détaillées dans cet article de Javier Blas un grand spécialiste du marché de l’énergie chez Bloomberg ici. Pour ceux qui ne lisent pas l’anglais, utilisez la fonction traduction de chez « Google »! Vous pourrez comprendre l’essentiel.

 

Lorsque nous manquons de quelque chose, alors les prix de cette chose montent plus ou moins et l’ajustement de la demande par rapprot à l’offre trouve une solution temporaire par les prix.

Voici ce qu’il se passe sur le diesel au moment où vous lisez ces lignes ! Un bel ajustement des prix par le haut.

 

Cet ajustement est aggravé par le fait que ceux qui ont vendu du diesel sur les marchés, n’en ont tout simplement pas à livrer, alors ils reportent leurs positions à plus tard, ce qui fait exploser encore plus les prix.

C’est ce que l’on appelle un « short Squeeze ». En clair, les vendeurs à découvert sont culs-nus !

Nous vivons une époque formidable et il n’y a que les imbéciles qui pensent qu’il n’y aura pas de problème sur la croissance économique.

Charles SANNAT

C-est-officiel-le-diesel-n-a-plus-la-cote

 

 

Décryptage impertinent, satirique et humoristique de l’actualité économique

L’UE annonce en embargo progressif sur 6 mois contre le pétrole russe !

L’Union Européenne, la présidente de la Grosse Commission Cruella von der Leyen qui n’a été élue par aucun peuple de ce continent décide donc de nous mener vers de l’énergie encore plus chère en trouvant cela parfaitement normal et, évidemment, sans nous demander notre avis. Remarquez, cela fait bien longtemps que les europathes s’assoient sur l’avis des peuples quand ils concernent l’Europe. Souvenez-vous du référendum français de 2003 et du traité de Lisbonne qui a suivi.

« La Commission européenne, l’organe exécutif de l’UE, a annoncé mercredi de nouvelles sanctions contre le Kremlin, dont une suppression progressive, sur une période de 6 mois, des importations de pétrole russe.

Il s’agit de la 6ème vague de sanctions de l’UE contre la Russie depuis le début de la guerre en Ukraine fin février.

Cependant, cet embargo sur le pétrole russe n’a pas été facile à décider. Rappelons qu’en 2020, les importations de pétrole russe représentaient environ 25 % des achats de l’UE.

« Soyons clairs : ce ne sera pas facile », a déclaré Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, lors d’une conférence de presse mercredi.

« Certains États membres sont fortement dépendants du pétrole russe. Mais nous devons simplement y travailler. Nous proposons maintenant une interdiction du pétrole russe. Il s’agira d’une interdiction complète d’importation de tout le pétrole russe, qu’il soit transporté par mer ou par oléoduc, brut ou raffiné » a-t-elle précisé.

 

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C’est sûr que ce ne sera pas facile, mais ce n’est pas elle qui va en subir les conséquences. On est bien payé à Bruxelles. On ne paye pas vraiment d’impôts et en plus les salaires sont très bons ! Alors, le prix du gasoil, cela ne concerne que les marins pêcheurs, les agriculteurs et les gilets jaunes !

Charles SANNAT

 

 

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