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14 novembre 2019

MUNICIPALES DE MARS 2020 : ERIC CIOTTI JETTE L'EPONGE

POLITIQUE

13/11/2019 22:53 CET
Éric Ciotti ne sera pas candidat à
Nice pour les municipales 2020

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L'actuel maire de Nice Christian Estrosi annoncera début 2020 s'il est candidat à sa succession.

ERIC GAILLARD / REUTERSEric Ciotti, ici en juin 2018, renonce à se présenter à la mairie de Nice en Mars 2020.

POLITIQUE - Les élections municipales 2020 à Nice se feront sans Éric Ciotti. Selon des informations de RTL et franceinfo ce mercredi 13 novembre, l’ancien adjoint de Christian Estrosi ne sera pas candidat à la succession de ce dernier.

Selon les deux médias, Éric Ciotti devrait officiellement annoncer sa position d’ici “quelques jours”. Toutefois, selon un membre de la Commission Nationale d’Investiture des Républicains que préside Éric Ciotti, cette annonce sera vécue comme un soulagement au sein du parti. “L’horizon s’éclaircit pour les municipales à Nice mais aussi à Paris”, a ainsi commenté cette source auprès de franceinfo. 

Anciens alliés et tous deux membres du parti de droite, Éric Ciotti et Christian Estrosi se livraient une guerre froide depuis plusieurs mois dans l’optique des municipales.

Comme le rappelle RTL, le député LR avait semblé en mars ouvrir la porte à une candidature à la mairie de Nice. En juillet, il avait également accusé Christian Estrosi de jouer sur deux tableaux, en ayant sollicité l’investiture des Républicains mais aussi celle d’En Marche! pour les élections. Ce que l’intéressé avait démenti. 

Finalement, le coup de sifflet serait venu du nouveau président des Républicains Christian Jacob, après une réunion entre les deux rivaux quatre mois avant le scrutin. “J’ai rencontré Christian Estrosi avec la volonté de Christian Jacob et de François Baroin d’unité et de rassemblement. J’entends cette exigence”, a ainsi déclaré Éric Ciotti le 24 octobre

Il avait alors affirmé qu’il officialiserait sa décision d’ici peu. Quant à Christian Estrosi, il faudra attendre “fin janvier début février” pour connaitre ses intentions. Mais selon une enquête Ipsos parue mi-octobre, le maire sortant serait réélu dès le premier tour pour un troisième mandat si Éric Ciotti renonçait à se présenter. Ce qui semble désormais acquis. (sic) 

 

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ERIC CIOTTI : MA LETTRE AU NICOIS 

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Chères Niçoises, chers Niçois,


C’est avec émotion que je m’adresse à vous à quelques mois des élections municipales pour vous livrer ma décision. Je sais qu’elle est attendue.

Depuis plusieurs années, et plus particulièrement depuis 2017, un débat a émergé entre Christian Estrosi et moi, un débat de fond au sens noble du terme. Un débat politique mais aussi un débat sur nos visions respectives et quelquefois divergentes de la gestion et de l’avenir de Nice.

En toutes circonstances, j’ai dit, de façon franche et sincère, ma vérité pour préserver et renforcer notre ville.

Au travers de ces divergences affirmées sur des sujets importants, fiscalité, urbanisme commercial, sécurité, s’est naturellement posée la question de ma candidature aux élections municipales de Nice.

Dans cette hypothèse plusieurs enquêtes d’opinion depuis le mois de mars dernier ont installé un match, à l’issue incertaine, entre Christian Estrosi et moi, laissant très loin derrière tous les autres candidats potentiels.( sic )

J'ai décidé aujourd’hui de répondre à la question de ma candidature en toute franchise, en m’appuyant sur les repères qui ont toujours balisé mon engagement politique.

Le premier repère, c’est d’abord ma volonté qui ne faiblira jamais de servir Nice. Nice qui m’a tant donné. Nice à laquelle je veux rendre au centuple ce qu’elle m’a apporté. Nice qui m’a vu naître, dont j’aime les racines, les couleurs, les senteurs, la lumière, les fêtes et les traditions populaires.

Le second repère, c’est ma fidélité aux électeurs qui m’ont confié ce magnifique mandat de député il y a douze ans. Ce mandat, je l’exerce à Nice en toute humilité et en proximité car j’ai toujours veillé à rester, d’abord, un Niçois parmi les Niçois.

Ce mandat je l’exerce de façon assidue en dignité et responsabilité à l’Assemblée nationale. Comme député j’ai mené des combats importants et obtenu des résultats substantiels contre l’absentéisme scolaire, pour l’installation du drapeau tricolore à l’école, pour la sécurité, contre l’immigration de masse…

Je mets en particulier mon énergie à combattre le terrorisme islamiste et l’islam politique qui menacent notre civilisation. Je me suis aussi attelé à défendre notre culture, notre identité, notre civilisation.

Je viens récemment d’être élu, à l’unanimité, président de la commission d’enquête parlementaire sur l’attentat islamiste de la Préfecture de Police de Paris. Je mesure le poids de cette mission.

Dans ce contexte si particulier, le devoir de continuer mon travail parlementaire et le respect du contrat moral conclu à trois reprises avec les niçois depuis 2007 constituent un facteur essentiel dans ma décision.

Le troisième repère, c’est mon attachement aux valeurs et aux idées que je défends et que les niçois ont soutenu en m’accordant leur confiance dans la 1ère circonscription de Nice. Je crois à la liberté de l’individu face à la bureaucratie qui étouffe et à la fiscalité qui asphyxie.

Je crois en l’Autorité de la République qui protège le faible du fort. Je crois au travail et au mérite qui autorisent chacun à construire un avenir meilleur.
Je crois à la force de notre histoire multimillénaire loin de la repentance et la stigmatisation permanente.
J’aime profondément mon pays et je veux que la France reste la France.

Enfin, le quatrième repère, c’est la loyauté à ma famille politique. Je suis un homme de droite et je le revendique. Les Républicains viennent d’élire un nouveau président, Christian Jacob. Je lui fais confiance et je veux l’aider dans sa mission pour reconstruire notre mouvement.

Au moment où la Droite républicaine traverse une période difficile je veux porter un message d’unité et de rassemblement. En tant que militant ou élu, j’ai trop souvent été le témoin du poison mortifère de la division et des guerres de famille qui ont fait tant de mal à notre mouvement, pour ne pas privilégier cet indispensable rassemblement.

C’est, dans cet esprit, que j’ai évoqué la situation politique niçoise avec le président Nicolas Sarkozy ; puis que j’ai rencontré Christian Estrosi avec Christian Jacob et le président de l’Association des Maires de France, mon ami François Baroin.
J’ai pris acte de l’engagement renouvelé de Christian Estrosi au sein de notre famille politique.

Mais au-delà de ces repères, ma décision repose d’abord sur votre appréciation et votre volonté.

Je sais que certains d’entre vous souhaitent que ce débat soit tranché par les électeurs. Mais je sais aussi que d’autres, sans doute plus nombreux, aspirent à l’apaisement.
Je constate également que les débats que j'ai suscités loin d’être stériles ont permis de faire avancer les choses dans notre ville :

- La fiscalité trop lourdement alourdie en 2017 retournera presque à son niveau initial à Nice à la fin de l’année 2020, même si ce sera, hélas, loin d’être le cas pour les autres communes de la Métropole.
- L’urbanisme commercial débridé qui me semble incompatible avec la survie de nos petits commerces de centre-ville a vu son extension refluer.
- L’aménagement de la Plaine du Var devrait voir une orientation plus environnementale.

J’ai la faiblesse de croire qu’avec tous ceux qui ont partagé ces combats avec moi, nous ne sommes pas étrangers à ces résultats. Je constate aussi que beaucoup de niçois apprécient les réalisations effectuées par le Maire de Nice. L’heure du choix est désormais venue. Je vous ai entendu.

En homme libre et responsable : j’ai décidé de ne pas être candidat aux élections municipales à Nice.

Je mesure la déception des uns qui me soutiennent avec force, énergie et fidélité. Je reçois la satisfaction ou le soulagement des autres déchirés par un combat fratricide. À tous, je redis mon engagement. Faire la paix nécessite sans doute plus de courage que de livrer la guerre.

Je refuse le risque de conflit et de division que ma candidature ferait peser sur notre ville. Je fais ce choix pour ne pas menacer l’indispensable concorde niçoise.
Je veux à présent consolider le travail que j’ai engagé depuis douze ans pour faire progresser notre ville et poursuivre ma mission au service de Nice et des Alpes-Maritimes. Dès maintenant, je prends l’engagement de conduire la bataille de nos idées pour que notre majorité reste forte au Département des Alpes-Maritimes aux côtés du président Charles Ange Ginésy.

Avec l’équipe qui nous a accompagnés pendant près de dix ans, nous avons bien géré l’argent des Azuréens. C’est ce qui nous a permis de baisser les impôts, la dette, les dépenses publiques et d’augmenter le pouvoir d’achat des Azuréens.

Nous allons poursuivre et même amplifier cette politique.

Je veux continuer à servir Nice et les Alpes-Maritimes, je veux continuer à vous servir. Et je dis à tous mes amis, militants, élus, mais aussi à tous ceux qui partagent mes idées, que plus que jamais je serai à leurs côtés pour les défendre.

Eric CIOTTI

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