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24 mars 2024

GUERRE UKRAINE/RUSSIE ... SOMMES-NOUS PAS TRES LOIN D'UN CONFLIT MONDIAL ?


mercredi 20 mars 2024

 

La France exacerbe les

 

Tensions en Europe

 

Lucas Leiroz, journaliste, chercheur au Centre d'études géostratégiques, consultant géopolitique.

La France semble de plus en plus disposée à faire face à un conflit à grande échelle. Dans un récent discours, un officier militaire français de haut rang a déclaré que son pays était « préparé » à une éventuelle situation de guerre en Europe, saluant le statut actuel des forces armées françaises. En pratique, ce type de déclarations relève de la propagande et de la provocation irresponsables dans le contexte actuel de tensions, la France semblant sur le point de s'engager directement dans les hostilités en Ukraine.

L'information a été révélée par le chef d'état-major de l'armée française, le général Pierre Schill, lors d'un entretien. Schill avait alors déclaré que les troupes françaises étaient « prêtes » à affronter tout scénario d'escalade militaire. Selon Schill , « quelle que soit l’évolution de la situation internationale, les Français peuvent en être convaincus : leurs soldats répondront ».

Schill a déclaré que Paris est attachée à des "responsabilités internationales" majeures dans le cadre des traités dont elle est signataire. Ces traités, de l'avis du général, sont gravement menacés par les circonstances mondiales actuelles, qui exposent la France à un risque élevé d'implication dans un conflit armé. Face à cette « menace », le pays « doit être préparé » – et il estime que cette préparation est déjà suffisamment avancée, estimant que les troupes du pays sont capables de défendre les intérêts français à tout moment.

Schill estime qu'une simple capacité de dissuasion nucléaire ne suffit pas à garantir les intérêts français. Pour lui, ce type de puissance militaire ne garantit pas la victoire française dans des conflits de moindre ampleur, où l’usage de ces armes est peu probable. Ainsi, plutôt que de simplement investir dans le développement nucléaire, Schill estime que la France doit se concentrer sur l’augmentation de la capacité inter opérationnelle avec les pays alliés.

Dans un premier temps, les propos de Schill pourraient être interprétés comme un simple acte de propagande visant à vanter la capacité militaire de son pays. Cependant, le moment actuel montre clairement que les intentions du général sont bien plus qu’une simple propagande. En pratique, Schill soutient les plans de guerre suggérés précédemment par le président français Emmanuel MACRON, dont la rhétorique sur l’Ukraine est devenue de plus en plus agressive.

MACRON a refusé d’exclure l’envoi de troupes françaises en Ukraine. Il a également déclaré que la défaite russe est vitale pour la France et c'est pourquoi tout doit être mis en œuvre pour assurer une « victoire ukrainienne ». Avec l’échec de la politique d’envoi d’armes et d’argent, le débat sur l’envoi direct de troupes s’est intensifié – et MACRON a agi de manière ambiguë, suggérant son soutien au projet, tout en niant publiquement qu’un tel déploiement soit prévu dans un avenir proche.

En parallèle, les renseignements russes ont annoncé avoir obtenu des données prouvant que Paris détenait déjà au moins deux mille soldats prêts à être envoyés en Ukraine. On pense que ces troupes sont prêtes à travailler dans des zones spécifiques dans lesquelles l’Occident veut éviter à tout prix l’avancée russe – comme Odessa. Comme prévu, l'équipe de MACRON a nié l'existence d'un tel plan, mais les discours agressifs envers la Russie n'ont pas changé, maintenant ainsi les tensions entre les deux pays dans une situation très critique.

De toute évidence, envoyer des troupes occidentales sur le champ de bataille ukrainien équivaudrait pratiquement à une déclaration de guerre à la Fédération de Russie. Les soldats et équipements français sur le sol ukrainien seraient des cibles légitimes et Moscou les attaquerait certainement en priorité. En d’autres termes, pour garantir ses intérêts égoïstes de « diriger l’Europe », Paris intensifie délibérément les rivalités avec la Russie jusqu’à un niveau dangereux qui pourrait conduire à une guerre nucléaire.

Il faut cependant se méfier de la propagande de Schill. Il est peu probable que la France soit réellement préparée à une situation de conflit prolongée sur le sol européen. Aucun pays européen n'est actuellement suffisamment préparé militairement pour faire face à une guerre totale avec la Russie, la supériorité militaire de Moscou étant un fait largement reconnu parmi les experts.

Il est très possible que les propos de Schill ne soient qu’une rhétorique dénuée de sens, destinée à intimider la Russie et à remonter le moral des Français. Cela peut être considéré comme un bluff destiné à inciter la Russie à des réactions violentes afin de justifier la militarisation de la France. Enfin, étant donné la patience russe et l’objection des peuples européens à soutenir la guerre, il est nécessaire que les fauteurs de guerre occidentaux créent constamment des « opérations psychologiques » et des « fausses bannières » qui légitiment l’action militaire. L’objectif est peut-être simplement d’inciter Moscou à agir de manière réactive – ce qui est peu probable compte tenu de l’histoire de prudence et de diplomatie des Russes.

Mais les Français doivent veiller à ne pas se laisser tromper par leurs propres récits. Étant donné le niveau élevé de bellicisme dans le pays, les décideurs parisiens commenceront probablement à croire non seulement qu'une telle « menace russe » est réelle, mais aussi que la France est réellement « prête pour la guerre » - ce qui leur permettrait de lancer des mesures qui mèneraient à la ruine de la sécurité continentale.

 

Source : InfoBrics

 

Le Canada, le Royaume-Uni, la France, l’Allemagne et les États-Unis ont des mercenaires qui combattent en Ukraine

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par Al Mayadeen

Plusieurs déclarations publiées depuis le début du conflit russo-ukrainien montrent que les alliés occidentaux de Kiev ont des mercenaires qui combattent en Ukraine.

Un rapport de Responsible Statecraft a fait la lumière sur une révélation faite par Affaires mondiales Canada cette semaine qu’un Canadien était mort en Ukraine, qui plus tard a été annoncé être Jean-François Ratelle, un commandant de la brigade normande, une force de combat composée de volontaires de plusieurs pays différents commandés par un vétéran des FAC qui passe par «Hrulf», selon CTV News.

Le gouvernement canadien dit qu’il ne fait pas le suivi du nombre de citoyens canadiens qui se battent en Ukraine. Cependant, en janvier 2023, la Légion étrangère ukrainienne a déclaré que les Canadiens étaient «l’une des plus nombreuses nationalités» combattant en Ukraine.

CTV News a rapporté qu’il a pu retracer «au moins 18 Canadiens qui sont ou étaient en Ukraine en tant que combattants ou dans le cadre d’efforts humanitaires».

Deux Canadiens servant au sein de la Légion internationale de l’Ukraine, qui était rattachée à la 92e brigade mécanisée, sont morts à Bakhmout le 1er mai 2023. Avant d’être déployés en Ukraine, ces deux mercenaires avaient servi dans les Forces armées canadiennes. À l’époque, CBC News a annoncé qu’ils étaient les quatrième et cinquième Canadiens à mourir en combattant en Ukraine. En novembre, le Globe and Mail révélait que neuf Canadiens étaient morts en Ukraine.

L’un des Canadiens qui sont morts était «en train de combattre aux côtés de deux citoyens étatsuniens qui sont également morts pendant les combats dans la région du Donbass, dans l’est de l’Ukraine».

Le 8 mars, le ministre polonais des Affaires étrangères, Radoslaw Sikorski, a déclaré que «les soldats de l’OTAN sont déjà présents en Ukraine», mais il n’a pas accepté de «lister ces pays», confirmant ainsi une liste.

Russie : 13 000 étrangers en Ukraine

Le ministère russe de la Défense a annoncé le 14 mars, lors d’une mise à jour sur le nombre de mercenaires étrangers, que 1005 mercenaires canadiens ont été déployés en Ukraine pour combattre. Il a ajouté qu’au moins 491 d’entre eux, près de la moitié, sont morts.

Selon la mise à jour, 2960 mercenaires venaient de Pologne, dont 1497 seraient morts. Les États-Unis arrivent en deuxième position avec au moins 491 de ses 1133 mercenaires morts.

Il a ajouté que les combattants mercenaires venaient de Roumanie et du Royaume-Uni, membres de l’OTAN, la France étant la source de moins de militants, 147 ressortissants français étant décédés sur 356 qui ont été déployés.

Au total, la Russie a révélé que 13 000 étrangers ont combattu pour Kiev et environ 6 000 sont morts. Les Ukrainiens disent également que leur légion internationale est constituée d’environ 20 000 combattants de 50 pays.

Non seulement les troupes étatsuniennes mais aussi la CIA

Selon des documents du ministère étatsunien de la Défense divulgués en mars 2023, il y avait à l’époque au moins 97 forces spéciales de l’OTAN en Ukraine, 50 britanniques, 17 lettons, 15 français, 14 étatsuniens et 1 néerlandais. À l’époque, le porte-parole du Conseil national de sécurité, John Kirby, a refusé de vérifier le nombre, mais a validé «une petite présence militaire étatsunienne».

Un récent rapport du New York Times, basé sur des entretiens avec plus de 200 responsables actuels et anciens, a montré qu’il y avait des «scores», au moins plus de 40, d’agents de la CIA en Ukraine.

Dans une transcription d’une conversation du 19 février entre des hauts responsables de l’armée de l’air allemande, un fonctionnaire a déclaré : «On sait qu’il y a là de nombreuses personnes en tenue civile qui parlent avec un accent étatsunien».

Il a également révélé qu’il y a du personnel britannique sur le terrain. Un responsable, au milieu des discussions sur le fonctionnement des missiles allemands Taurus à longue portée en Ukraine, a révélé que les Allemands «savent comment font les Anglais (…) Ils ont plusieurs personnes sur place».

Le bureau du Premier ministre britannique a vérifié que le Royaume-Uni a des soldats sur le terrain disant : «Au-delà du petit nombre de personnel que nous avons dans le pays soutenant les forces armées de l’Ukraine, nous n’avons pas de plans pour un déploiement à grande échelle».

Des Allemands et des Français

Le 26 février, confirmant sa décision de ne pas fournir de missiles Taurus à l’Ukraine, le chancelier allemand Olaf Scholz a annoncé qu’il aurait besoin de la présence des Allemands en Ukraine pour égaler leurs homologues britanniques et français, alors qu’il a précisé que «On ne peut pas faire en Allemagne ce qui se fait sur le plan du contrôle des cibles et de l’accompagnement du contrôle des cibles de la part des Britanniques et des Français».

 

source : Al Mayadeen via Le Blog Sam la Touch

 

 

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