De cet atelier qui virevolte et qui valse le chéquable, qui s’anonyme dans la fréquence des déchets. Il y reste la finalité. Le creuset, l’irradiation immédiate. La chorégraphie des pinceaux, de la texture, et plus encore. A oublier la distance, le vide et l’abandon. Juste avec ses toiles, j’entends l’éphémère s’oublier sur un mur. Et d’un seul coup c’est un reveil foudroyant pour nos paupières soudées, la transgression du réel pour une autre vision, la mire réalignée sur l’enchantement, l’adsurde et le réel. C’est illusoire et sans issue? NON, c’est le minimum pour nos esprits chagrins mondialoformatés, cyanurés par des mégahertz chroniques et séquentielles. Alors, OUI, je plonge, je me laisse aller dans ce bref instant de volupté, dans ce bluster velvet, cette émotion anonyme et personnelle. Faites en autant, je vous assure ça fait du bien.
Eric Vinciguerra