CULTURE A NICE CULTURE A NICE CULTURE A NICE ... AVEC L'AMI BEN !
BEN NOUS PROMET UNE SOIRÉE MUSICALE MONSTRE POUR LA CLÔTURE DE SON EXPO "LA VIE EST UN FILM" AU 109 DES ABATTOIRS DE NICE LE 19 OCTOBRE 2019 PROCHAIN VENEZ NOMBREUX VOUS ECLATER AVEC L'AMI BEN LE NISSART NAPOLITAIN !
PHOTO PRESSE Gérard DIACONESCO
Le 109 : Pôle de cultures contemporaines - ville de Nice
Communiqué de Eva VAUTIER
Photo presse Gérard Diaconesco
Du 14 juin au 19 octobre 2019
Une exposition de BEN et ses invités
Entrée libre – Ouverture du mardi au samedi de 13h à 19h
Pour célébrer le centenaire des studios de la Victorine, la ville de Nice programme Nice 2019, L’odyssée du cinéma, la Ville de Nice et le collectif d’artistes La Station, avec le soutien d’Éva Vautier, invitent Ben Vautier pour une grande exposition d’été titrée : La vie est un film.
VERNISSAGE le 14 juin 2019 à 18h33 à l'occasion de l'inauguration de la 3ème édition d'ECLAIRAGE PUBLIC au 109
Plus de 500 œuvres de Ben, retraçant 50 ans de création, seront installées dans la grande halle de plus de 2000 mètres carrés, qu’il a choisi de partager avec des invités, artistes, amis de longue date ou jeunes créateurs. Cet espace en perpétuel mouvement accueillera production filmée, événements, performances et débats, si chers à l’artiste.
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Liste non exhaustive des artistes invités par Ben : Robert Combas, Jean Dupuy, Noël Dolla, Arnaud Labelle-Rojoux, Gérald Panighi, Natacha Lesueur, Marcel Alocco, Pascal Pinaud, Stéphane Steiner, Thierry Lagalla, Florent Mattéi, Benoît Barbagli, Martin Caminiti, Laurie Jacquetty, Patrick Lanneau, Olivier Garcin, Louis Dollé, Jacqueline Gainon, Jo Guichou, MoniqueThibaudin, Patrick Moya, Franck Saïssi, Raba, Maurice Maubert, Jean Mas, Baptiste César, Krajewiczk/Rowlands, Louis Pastorelli, Calassi, Jean-Luc Parant, Snyers, Catherine Cattanéo, Marcel Bataillard, Kristof, Frédéric Brandi, Marc Chevalier, Verana Costa, Agnès Vitani , Anna Byskov, Tom Barbagli, Anne-Laure Wuillai, à suivre …/…
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Figure artistique majeure de la seconde moitié du XXe siècle, Ben est connu pour ses actions et ses peintures. Sa production, à la fois réflexion philosophique et impertinente sur l’art, intègre notre quotidien dans ce qu’il a de plus particulier. L’éthnisme, l’ego ou la vérité constituent également des questionnements chers à son œuvre.
L’histoire de Ben et son art sont profondément ancrés dans le territoire niçois. Il a quatorze ans quand il s’installe à Nice avec sa mère. Dix ans plus tard, à la fin des années 50, il ouvre une boutique de disques d’occasion, 32 rue Tonduti de L’Escarène. Rapidement, il en transforme la façade en accumulant quantité d’objets. Le Magasin de Ben est né. Ce lieu de rencontres et d’expositions devient le rendez-vous des principaux artistes de l’École de Nice : Ben est convaincu que « l’art doit être nouveau et apporter un choc ». Dès 1959, il réalise de nombreuses performances, dont « Je signe la vie » ou « Regardez-moi cela suffit » sur la Promenade des Anglais. En 1963, il invite George Macunias à Nice pour le premier Festival Mondial Fluxus et Art Total en France. Acteur historique de ce mouvement, à cette occasion, Ben signe Nice « œuvre d’art ouverte » sur le Mont Alban.
Lorsque le Magasin de Ben intègre la Collection Permanente du Centre Georges-Pompidou en 1975, il transfère ses activités chez lui, sur la colline de Saint-Pancrace. Ben poursuit l’organisation d’expositions avec notamment Supports/Surfaces, la Figuration Libre et lance les premiers débats Pour ou contre.
Très impliqué dans la scène contemporaine, Ben soutient depuis toujours de jeunes artistes, encourage les rencontres, et donne son point de vue sur l’actualité, au départpar des tracts, des affiches et journaux, aujourd’hui par des newsletters riches et régulières.
L’événement Nice 2019 : L’odyssée du cinéma, résonne aussi comme un appel à l’importante production iconographique de Ben. Caméra au poing depuis 60 ans, il a constitué un fonds filmique considérable, suivant l’évolution des techniques, leurs supports et leurs usages. Aux terrasses de cafés ou lors d’événements artistiques, il capte des moments, interpelle de nombreux anonymes et artistes qu’il convoque sur l’instant.
Plusieurs événements seront organisés pendant la durée de l’exposition avec des projections de cinéma en plein air, des performances, des ateliers et des concerts. Moment phare de cette exposition, la soirée du vernissage sera également le lancement de la saison 3 d’Éclairage Public, un week-end jalonné de rendez- vous créatifs et conviviaux réunissant toutes les pratiques des acteurs artistiques et culturels implantés au 109. Les concerts qui feront suite au vernissage, le vendredi 14 juin, rassembleront des artistes d’expressions niçoise et occitane, Nux Vomica et Mossu T et Papet J (Massilia Sound System), témoins vivants et festifs des cultures régionales, autre sujet fondamental dans la réflexion de Ben. Placé au centre d’une rétrospective ambitieuse et panoramique sur la création à Nice, c’est un Ben libre comme il l’a toujours été, et foisonnant d’idées qui fera son cinéma total.
BEN VAUTIER par Gérard Diaconesco
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Commissariat de Ben Vautier
Co-réalisation avec Starter/La Station
La Ville de Nice et le collectif d’artistes La Station, avec le soutien d’Eva Vautier, invitent Ben pour une grande exposition d’été.
Plus de 500 œuvres de Ben, retraçant 50 ans de création, seront installées dans la grande halle de plus de 2000 mètres carrés, qu’il a choisi de partager avec des invités, artistes, amis de longue date ou jeunes créateurs. Cet espace en perpétuel mouvement accueillera production filmée, événements, performances et débats, si chers à l’artiste.
Figure artistique majeure de la seconde moitié du XXe siècle, Ben est connu pour ses actions et ses peintures. Sa production, à la fois réflexion philosophique et impertinente sur l’art, intègre notre quotidien dans ce qu’il a de plus particulier. L’ethnisme, l’ego ou la vérité constituent également des questionnements chers à son œuvre.
Ben Vautier, 2012 © Copyright Ben Vautier
Liste non exhaustive des artistes invités par Ben : Robert Combas, Jean Dupuy, Noël Dolla, Arnaud Labelle-Rojoux, Gérald Panighi, Natacha Lesueur, Marcel Alocco, Pascal Pinaud, Stéphane Steiner, Thierry Lagalla, Florent Mattéi, Benoît Barbagli, Martin Caminiti, Laurie Jacquetty, Patrick Lanneau, Olivier Garcin, Louis Dollé, Jacqueline Gainon, Jo Guichou, Monique Thibaudin, Patrick Moya, Franck Saïssi, Raba, Maurice Maubert, Jean Mas, Baptiste César, Krajewiczk/Rowlands, Louis Pastorelli, Calassi, Jean-Luc Parant, Snyers, Catherine Cattanéo, Marcel Bataillard, Kristof, Frédéric Brandi, Marc Chevalier, Verana Costa, Agnès Vitani , Anna Byskov, Tom Barbagli, Anne-Laure Wuillai, à suivre …/…
L’histoire de Ben et son art sont profondément ancrés dans le territoire niçois. Il a quatorze ans quand il s’installe à Nice avec sa mère. Dix ans plus tard, à la fin des années 50, il ouvre une boutique de disques d’occasion, 32 rue Tonduti de L’Escarène. Rapidement, il en transforme la façade en accumulant quantité́ d’objets. Le Magasin de Ben est né. Ce lieu de rencontres et d’expositions devient le rendez-vous des principaux artistes de l’École de Nice : Ben est convaincu que « l’art doit être nouveau et apporter un choc ». Dès 1959, il réalise de nombreuses performances, dont « Je signe la vie » ou « Regardez-moi cela suffit » sur la Promenade des Anglais. En 1963, il invite George Macunias à Nice pour le premier Festival Mondial Fluxus et Art Total en France. Acteur historique de ce mouvement, à cette occasion, Ben signe Nice « œuvre d’art ouverte » sur le Mont Alban.
Lorsque le Magasin de Ben intègre la Collection Permanente du Centre Georges-Pompidou en 1975, il transfère ses activités chez lui, sur la colline de Saint-Pancrace. Ben poursuit l’organisation d’expositions avec notamment Supports/Surfaces, la Figuration Libre et lance les premiers débats Pour ou contre.
Très impliqué dans la scène contemporaine, Ben soutient depuis toujours de jeunes artistes, encourage les rencontres, et donne son point de vue sur l’actualité, au départ par des tracts, des affiches et journaux, aujourd’hui par des newsletters riches et régulières.
L’événement Nice 2019 : L’Odyssée du cinéma, résonne aussi comme un appel à l’importante production iconographique de Ben. Camera au poing depuis 60 ans, il a constitué un fonds filmique considérable, suivant l’évolution des techniques, leurs supports et leurs usages. Aux terrasses de cafés ou lors d’événements artistiques, il capte des moments, interpelle de nombreux anonymes et artistes qu’il convoque sur l’instant.
Placé au centre d’une rétrospective ambitieuse et panoramique sur la création à Nice, c’est un Ben libre comme il l’a toujours été, et foisonnant d’idées qui fera son cinéma total.
Plusieurs événements seront organisés pendant la durée de l’exposition avec des projections de cinéma en plein air, des performances, des ateliers et des concerts.
Tracer et signer la ligne d’horizon, 1962, Promenade des anglais Nice ┬® Ben Vautier
Regardez moi cela suffit, 1962 Promenade des Anglais Nice ┬® Ben Vautier
2CV de Ben, 1959-1970 ┬® Ben Vautier
Maison de Ben et Annie, 2013, Saint Pancrace, Nice ┬® Ben Vautier ┬® Jacques Heripret
Liberté╠ü, 1959, huile sur bois, 30x97cm ┬® Ben Vautier
Le beau n’existe pas, 1994, acrylique sur toile, 130x162cm ┬® Ben Vautier
Le peintre, 1986, acrylique sur toile, 130x98cm ┬® Ben Vautier
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Il y a 60 ans, l’artiste niçois Ben était sur la Promenade des Anglais pour apposer sa signature sur les passants érigés au rang de sculptures vivantes. Le revoilà, toujours impertinent, exposant à 83 ans avec une centaine d’amis au “109”, le nouveau vivier de la création niçoise.
Adresse à retenir, ces anciens abattoirs en bordure de voie rapide n’ont rien d’un musée mais l’esprit libre et les petits moyens d’un squat. Précédée d’une fête guinguette le soir du vernissage vendredi, l’exposition abrite jusqu’au 19 octobre des centaines d’oeuvres dans la grande halle de 2.000 m2. Des canapés usagés invitent à la discussion.
Coiffé d’un chapeau rouge, en tee-shirt et pantalon noirs, Ben s’affaire sur un ring pour tester son micro. “1, 2, …la vie est un combat, je vous écoute, je réponds à toutes vos questions”, dit-il, réfutant toute volonté de rétrospective : “Non, là il y a même pas 1/10e de ce que j’ai fait ! C’est un parseminage (sic) d’oeuvres de Ben, et puis le reste de l’espace, je l’ai donné à des amis”.
Enchanté, il brandit sa dernière trouvaille, un panneau rédigé de sa célèbre écriture ronde.
“Comme l’exposition s’appelle +La vie est un film+, je vais créer un film qui va s’appeler +Il ne se passe rien+. Je demande à tout le monde de venir s’asseoir et de tenir le panneau (sur lequel il a écrit +il ne se passe rien+, ndlr). Aujourd’hui, dans les films, il se passe toujours quelque chose. Là, ce sera un film où il ne se passe rien: c’est du non-art, de l’anti-art”, dit-il, convoquant Fluxus ou Andy Warhol et son film dans lequel l’artiste américain dormait pendant 24 heures d’affilée.
– “faire de ma vie un vide” –
“Avant le cinéma racontait des histoires, maintenant tout le cinéma vous montre la réalité comme elle est (…) Ca commence à m’intéresser car j’ai 83 ans, donc je me suis dit, il faut que je me décide de faire de ma vie un vide”, ajoute-t-il.
Autour de lui, des oeuvres à la pelle, créées pour l’occasion ou tirées de la collection de Ben, font écho à son art des citations: Alain Snyers et ses caisses de tissus de mensonge, Michel Rabanelly dit “Raba” et ses assiettes siglées.
Il y a aussi des célébrités comme le coin-salon de Robert Combass, avec table, chaises, tableau et tapis reconnaissables à leur intensité colorée, et une pièce de Yoko Ono. Mais aussi des créateurs en devenir, comme Anne-Laure Wuillai et ses sachets de mer Méditerranée sur présentoirs ou en caddie.
Comparable à la Friche de la Belle de Mai à Marseille, “Le 109” a commencé il y a dix ans par l’installation du collectif d’art contemporain La Station, atterrie après une longue pérégrination sur cette friche de 18.000 m2 dont beaucoup d’artistes rêvaient dans une ville où la pression foncière reste énorme.
Encore peu structuré, ce site alternatif a vocation d’accueillir des programmations variées, musiques actuelles, expositions, conférences, la compagnie de danse Antipodes, les ateliers de marionnettes du Théâtre de la Massue, le Forum d’urbanisme et d’architecture, l’Entre-Pont qui fédère une trentaine d’associations de spectacle vivant, d’art numérique, le Syndicat des architectes de la Côte d’Azur, 29 ateliers municipaux de plasticiens, la salle de concert rock Frigo 16, un festival électro.
Dans la grande halle, Ben s’est servi d’une estrade jaune pour une installation évoquant le conseil de sécurité de l’ONU: “Je crois beaucoup à la survie, à moins qu’une planète ne nous tape dessus”.
Partout aux murs, ses questions interpellent le visiteur, en forme d’intitulé de sujets du bac philo: “Y a-t-il des limites au nouveau?”, “Le nouveau est-il toujours nouveau?”, “Que faites-vous ici?”.
Il s’amuse: “Peut-être que je suis un peintre raté qui avait envie de faire des études et n’a pas réussi, et qui continue à se poser des questions comme s’il allait à l’école”.
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