AVEC ERIC DROUET EST-CE LA FIN DES GILETS JAUNES ? ET A NICE LE MOUVEMENT DES G.J. PACIFIQUES REPREND DOUCEMENT DE L'AMPLEUR
Éric DROUET, un vrai boulet pour les Gilets jaunes
Aujourd’hui, hélas, le mouvement des Gilets jaunes a un visage et un nom. Ce nom c’est celui d’Éric Drouet. Avant de faire la liste des exploits de ce jeune homme, il faut d’abord se poser une question. Comment est-il arrivé là ? Pour les fans de cet individu, c’est lui qui a lancé le mouvement des Gilets jaunes. C’est totalement faux.
La seule chose qu’a lancée le chauffeur routier Éric Drouet aux environs du 10 octobre 2018, c’est un événement Facebook, avec 200 personnes dites « intéressées », et qui appelait à manifester, porte de Bercy à Paris contre la hausse des carburants le 17 novembre.
Il n’était nullement question du niveau de vie, du référendum populaire, ou de l’impôt sur la fortune.
Coup de chance pour lui, ou de malchance pour un mouvement qui sinon aurait sûrement réussi, le 23 octobre un blogueur de la patriosphère, Frank Buhler, qui comptait une petite notoriété dans ce milieu et une page avec environ 8 000 abonnés, voit passer sur son mur Facebook l’événement en question. Puisque monsieur Buhler vient justement de faire le plein de son véhicule et que la note pour la première fois dépasse les 70 € il décide, immédiatement, de faire comme à son habitude, un « live » sur sa page Facebook.
Il ne se contente pas de faire cette vidéo, mais utilise toutes les ressources de sa profession, « community manager », pour faire en sorte qu’elle soit vue au maximum. En 12 heures il y a 3 millions de vues, en 48 heures 4 500 000. C’est un véritable raz-de-marée.
Dans cette vidéo, il appelle tous les Français à se mobiliser et à bloquer l’ensemble du pays, non seulement contre la hausse des carburants mais aussi et surtout contre l’oppression fiscale. Ce qui est déjà très différent de l’événement de monsieur Drouet… le seul véritable rapport est que dans cette vidéo, il choisit de reprendre la date : le 17 novembre.
Toutefois le blogueur, sans vraiment trop y réfléchir, indique qu’il fait ce live alors qu’il a vu passer un événement, dont il ne connaît pas le créateur, et appelant également à manifester contre la hausse des carburants le 17 novembre.
Vu l’énormité du tsunami provoqué par cet appel, et la multiplication immédiate d’articles de presse et de sujets à la télévision, quatre personnes prennent contact avec le vidéo-blogueur afin de lui indiquer être les auteurs de l’événement Facebook appelant à manifester le 17 novembre Porte de Bercy à Paris.
Trois sont des imposteurs, mais l’un réussi a prouver qu’il est bien l’auteur de l’événement en question : il s’appelle Éric Drouet.
Le gouvernement ayant lâché ses chiens médiatiques sur Franck Buhler, diffusant au passage un certain nombre de mensonges dans la presse, qui feront l’objet de poursuites, le très vertueux Éric Drouet demande à Frank Buhler de multiplier les vidéos pour indiquer que sa démarche est bien une démarche totalement apolitique. Ce que ce dernier confirme à plusieurs reprises dans des vidéos qui font à chaque fois plusieurs centaines de milliers de vues.
Par ricochet, l’événement d’Éric Drouet sort de l’anonymat et atteint 200 000 inscrits… Deux autres personnalités qui n’avaient strictement rien à voir avec cet appel, une dénommée Priscillia Ludowski et une nommée Jacqueline Mouraud bénéficient aussi des retombées médiatiques de l’appel de Frank Buhler. Ce dernier, après deux passages télé et quelques centaines d’interviews dans la presse écrite, décide de se retirer totalement des médias. Il conseille à ces derniers de choisir au hasard des « Gilets jaunes », puisque c’est ainsi désormais que se nomme ce mouvement naissant et leur propose pour commencer de contacter monsieur Éric Drouet. Et c’est là que se situe l’erreur fatale.
Car monsieur Drouet (et quelques autres) en ce qui le concerne, n’a pas les mêmes scrupules ni la même volonté de voir le mouvement rester sans chef et sans leader. Il tient le micro, il est devant la caméra, il ne les lâchera plus !
Commence alors la longue série des erreurs stupides commises par monsieur Drouet, entraînant avec lui une grande partie du mouvement et qui, à ce jour, a débouché sur la perte de crédibilité des Gilets jaunes et sur la décomposition du plus beau mouvement revendicatif qu’ait connu la France depuis mai 68.
Afin de ne pas être contesté, et malgré les preuves toujours disponibles sur la page de Frank Buhler, monsieur Éric Drouet indique qu’il ne connaît pas cette personne et n’en a jamais entendu parler. Ce premier mensonge laisse clairement apparaître que l’individu ne brille pas par son honnêteté et encore moins par sa reconnaissance. Et les erreurs, pour ne pas dire les fautes, s’enchaînent les unes après les autres.
Tout d’abord le grand mouvement provincial des ronds-points est abandonné : monsieur Drouet veut que les gens manifestent à Paris. Il veut qu’ils manifestent pendant des kilomètres, lors de manifestations déclarées, ce qui arrange bien le gouvernement qui n’a plus à craindre un soulèvement général du pays, mais simplement un troupeau de moutons vêtus de jaune qui défilent selon un parcours connu à l’avance. Bien entendu, l’immense majorité des Gilets jaunes de province n’a ni les moyens, ni l’envie d’aller manifester à Paris et abandonne ou se retranche sur les ronds-points d’où le gouvernement pourra les expulser, un a un, puisque désormais le regard des médias n’est plus braqué que sur Paris. Et de semaine en semaine, le nombre de mobilisés s’effondre…
Les passages télévisuels et les vidéos presque quotidiennes de monsieur Drouet se succèdent et deviennent un florilège d’imbécillité, de mensonges et de fautes. Une cagnotte est créée par lui afin d’être redistribuée aux blessés dans des conditions extrêmement troubles qui ne sont toujours pas éclaircies à ce jour. Une chaîne YouTube est créée, et vu son audience, il y a fort à parier que la chaîne en question serait monétisée, c’est-à-dire qu’elle rapporterait de l’argent grâce aux publicités qui précèdent les vidéos. Il faudrait vérifier ce point…
Mais là où la plus grande stupidité de monsieur Drouet éclate au grand jour, c’est lorsqu’il annonce un après-midi sur YouTube qu’il a l’intention, le soir, de faire « un gros coup pour choquer l’opinion » puis le soir se rend place de la Concorde, soi-disant pour rendre hommage aux blessés, puis se dirige ensuite tranquillement avec un important groupe d’amis en direction de l’Élysée. Arrêté et placé en garde à vue, il dira ensuite qu’il ne faisait rien de mal, qu’il ne manifestait pas, et qu’il se rendait simplement au restaurant. Le mensonge et la mauvaise foi sont tellement flagrants qu’on ne peut qu’être consterné par autant de bêtise. Il est bien entendu poursuivi pour organisation de manifestation interdite, et sera condamné pour cela.
Depuis, tout en continuant à inciter les gens à manifester tels des moutons, en parcourant de 10 à 15 km chaque samedi dans Paris, il a pris la décision de se proclamer dans ses vidéos simple « touriste » et se promène ces jour-là dans Paris sans gilet jaune. Le courage n’est pas plus présent chez lui que l’honnêteté visiblement.
Lors de deux de ces manifestations moutonnières, une femme tente de s’adresser à lui. Écartée sans ménagement par des armoires à glace qui selon monsieur Drouet ne sont pas un service d’ordre, elle a le droit à une vidéo d’insultes, puis finalement à un appel lancé par monsieur Drouet, qui nous dit n’être le chef de personne, pour que les Gilets jaunes éjectent cette personne des prochaines manifestations. Ce qui bien entendu, ne peut se faire sans violence. On pourrait presque dire qu’il donne l’ordre à ses troupes de lyncher cette femme qui, certes, est un peu hystérique, mais ne s’est pas montrée violente.
L’apolitisme de monsieur Drouet est également à géométrie variable. Après avoir demandé à de plusieurs reprises à Frank Buhler d’indiquer que sa démarche était apolitique, il appelle le 5 février à manifester avec la CGT et avec la France insoumise et montre clairement son intention de s’allier avec ces deux organisations. Question apolitisme, on fait mieux.
Mais puisqu’il ne comprend pas grand-chose, le voilà ensuite qui évoque la possibilité pour les Gilets jaunes de voter pour monsieur Asselineau, tout en indiquant que tous les Gilets jaunes devront voter exactement pour la même personne ! Là encore celui qui prétend n’être le chef de rien semble vouloir tout diriger.
Le pompon, si je puis dire, a lieu il y a quelques jours.
Deux racailles de banlieue volent un scooter à Grenoble et s’amusent à faire du « rodéo » sans casque dans les rues de cette ville. Bien entendu la police fait ce pourquoi elle est payée : elle prend en chasse ces deux personnes afin de les arrêter, de les empêcher de renverser un piéton et pour récupérer le scooter volé et le rendre à son légitime propriétaire. Mais les deux racailles sont visiblement plus douées dans l’art du vol que dans celui de la conduite et ont un accident mortel. Et voilà que Éric Drouet apporte son soutien aux familles des personnes décédées puis fait le parallèle entre les racailles de banlieue et les Gilets jaunes en indiquant qu’ils sont, les uns comme les autres, victimes de la police.
On touche et dépasse les frontières de l’hallucinant ! Comment un tel individu peut-il encore être pris au sérieux et écouté par les deux millions de Gilets jaunes sincères qui, le 17 novembre, se sont battus pour leur dignité, pour leur droit de vivre de leur travail et pour l’avenir de leurs enfants ? Vont-ils suivre encore longtemps un individu qui défend les voleurs, les racailles, et qui après avoir exigé l’apolitisme des autres a livré le mouvement à la CGT tout en s’interrogeant sur le vote Asselineau et en ayant détruit le mouvement avec ses grandes manifestations stupides qui n’apportent rien, alors que les actions telles qu’elles étaient menées au mois de novembre, commençaient à faire reculer le gouvernement ?
Jean-Frédéric Lesparre
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source par Régis de Castelnau
Régis Portalez est un homme dangereux. Heureusement, la Garde des Sceaux et le procureur du tribunal de grande instance de Paris, son relais répressif zélé, veillent et sont décidés à le mettre hors d’état de nuire.
Pensez donc, voilà quelqu’un qui a passé le concours de l’École Polytechnique et qui l’a réussi. Il a étudié quatre ans dans cette école pour en sortir muni de son prestigieux diplôme. Pendant sa scolarité, et comme tous ses condisciples il portait dans les cérémonies, officielles ou non, le fameux uniforme bleu foncé assorti du bicorne à cocarde avec l’épée au côté. Ce n’est pas un uniforme militaire, simplement une tenue civile que la tradition autorise à porter une fois l’école quittée, dans les occasions qui le méritent : cérémonies familiales, mariages, réunions d’anciens élèves etc. etc. Il se trouve que Régis Portalez a été touché par le surgissement du mouvement des Gilets Jaunes, et qu’il a souhaité faire part à cette France d’en bas de sa solidarité et de sa gratitude. Parce que ce diplôme prestigieux, il le doit évidemment à son talent, mais aussi aux citoyens de ce pays qui l’ont financé. Il a trouvé logique de saluer leur combat pour la dignité et de leur dire merci et quel meilleur moyen que de se rendre dans une de leurs manifestations, revêtu de cet uniforme si reconnaissable. On imagine aisément que sentimental, il a aussi pensé au précédent dont rend compte le célébrissime tableau de Delacroix « la liberté guidant le peuple » ou apparaît sur la barricade le bicorne d’un de ses condisciples de 1830. Un peu tendu au départ il se demandait ce que serait l’accueil. Ce fut chaleureux, fraternel et reconnaissant pour ce message de si belle allure qui disait beaucoup.
Que n’avait-il fait malheureux ! Fraterniser avec la foule haineuse, oser dire à la France d’en bas qu’il n’y a qu’une seule France, exprimer une opinion politique contraire à celles de Emmanuel Macron ? Mais Monsieur, non seulement c’est interdit, mais c’est une infraction pénale qui doit être réprimée sans pitié. Probablement immédiatement saisie, la direction de l’école fut sommée de sévir à l’encontre de quelqu’un avec lequel elle n’avait pourtant plus aucun lien juridique. En rupture avec la tradition, le nouveau président de l’X récemment nommé par Emmanuel Macron, n’est pas issu de l’armée française, mais sans surprise d’un cabinet de conseil anglo-saxon. Tout occupé paraît-il à la confection d’un uniforme original pour lui, il n’aurait pas donné suite. Toujours au conditionnel, sévère rappel à l’ordre de la chancellerie par l’intermédiaire du procureur de Paris afin que l’école dépose une plainte pénale (!!!). Ce qui fut fait, et le parquet d’ouvrir immédiatement une enquête préliminaire et de faire convoquer le dangereux criminel par la police.
Le même procureur, vous savez celui qui donne consignes à ses services de se livrer à des détentions arbitraires et protège scrupuleusement les amis de Monsieur Macron comme le révélait récemment le Canard enchaîné, le même procureur donc, toujours soucieux de réprimer et d’intimider a trouvé une incrimination parfaitement inepte. Qu’à cela ne tienne la fin justifie les moyens, probablement. Il s’agit de l’alinéa premier de l’article 433-14 dont la simple lecture démontre le caractère fantaisiste de l’accusation dans la mesure où l’uniforme des polytechniciens n’est pas réglementé par l’autorité publique.
Cela rappelle le sort fait à ce professeur d’université blanchi sous le harnais et convoqué, toujours à la demande du parquet, par une police agressive pour avoir sur Twitter qualifié les blindés utilisés par la gendarmerie contre les Gilets Jaunes de « matériel obsolète ». Nul doute que ses compétences techniques témoignaient de sa volonté de répondre à l’injonction de Macron et d’aller le chercher à l’Élysée.
Tout ceci serait parfaitement ridicule dans un pays où il faut le rappeler près de 2 millions d’infractions par an, avec auteurs connus font l’objet tous les ans d’absence de poursuites sur décision du parquet. Mais ça ne l’est pas, parce que le symptôme de cette volonté exprimée sans fard par Emmanuel Macron lors de ses vœux du nouvel an où il a fait comprendre qu’il ne se considérait pas comme le président de tous les Français et qu’il réprimerait sans mollir ce qu’il appelle la « foule haineuse ».
Et c’est comme cela que le premier ministre vient triomphalement revendiquer devant l’Assemblée nationale un bilan de répression de masse inconnu depuis la guerre d’Algérie. Le 12 février, le premier ministre, Edouard Philippe, a déclaré devant l’Assemblée nationale : « Depuis le début de ces événements, 1796 condamnations ont été prononcées par la justice et 1422 personnes sont encore en attente de jugement » (…) « plus de 1300 comparutions immédiates ont été organisées et 316 personnes ont été placées sous mandat de dépôt ». Ce bilan qui s’est aggravé depuis lors n’a pas pu être établi dans le respect des règles d’une justice normale, c’est matériellement impossible. Multiplication des procédures illégales, peines hors de proportion, incriminations fantaisistes ont été la norme pendant quelques semaines. En France on s’en est ému, à l’étranger aussi où la presse américaine a été jusqu’à dire que Emmanuel Macron allait faire oublier Poutine.
Et c’est comme cela que cette répression judiciaire de masse a été précédée d’une répression policière de masse elle aussi, émaillée d’un nombre invraisemblable et avéré de violences indignes d’un pays démocratique. L’utilisation de techniques policières, de matériels dangereux et de comportements ouvertement violents revendiqués comme tels ont abouti à un bilan humain catastrophique. Partout sur les réseaux on trouve des images qui en témoignent et provoquent l’inquiétude sur l’état des libertés publiques dans notre pays.
Et c’est comme cela, qu’un président de la république, perdant tout bon sens profère des phrases qui illustrent les dérives de ce pouvoir allant jusqu’à dire « il est inacceptable dans un État de droit de parler de violences policières ». Pardon ?
Une « violence policière », c’est une violence commise par un policier dans l’exercice de ses fonctions, en violation du code pénal et des règles qui organisent sa profession et ses interventions. Vis-à-vis du code pénal, les violences ne sont pas traitées de la même façon si elles sont commises par un particulier ou par un policier. C’est le septième alinéa de l’article 222-13 du Code pénal qui aggrave les condamnations des violences commises : « Par une personne dépositaire de l’autorité publique ou chargée d’une mission de service public dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de ses fonctions ou de sa mission ». Lorsque l’on voit sur des vidéos des violences incontestables et illégales, commises par des policiers en uniforme dans l’exercice de leurs fonctions, il est inacceptable de parler de « violences policières » ? Lorsque l’IGPN, organe républicain de contrôle de la police, enquête sur ce qu’elle qualifie elle-même de « violences policières », c’est inacceptable ? Lorsque le parquet poursuit des policiers pour des faits commis en violation du code pénal français, qui qualifie spécifiquement les « violences policières », c’est inacceptable ? Lorsque des juges d’instruction mettent en examen des policiers pour des violences commises en violation de l’article 223-13 du Code pénal, c’est inacceptable ? Lorsqu’un tribunal condamne des policiers en application de cet article, c’est inacceptable ? Lorsque la presse ou n’importe quel citoyen utilisent la liberté d’expression garantie par la constitution et la déclaration des droits de l’homme pour qualifier de « violences policières », les comportements violents et illégaux de policiers dans l’exercice de leurs fonctions, c’est inacceptable ?
Aurait-on définitivement perdu Emmanuel Macron ? En tout cas, lui n’a pas perdu le soutien obstiné de certains journalistes comme en témoigne ce « débat » où quatre d’entre eux crient au complot, certains allant jusqu’à insulter l’ancienne présidente chilienne Michelle Bachelet accusée élégamment d’avoir « fumé la moquette », alors que comme haut-commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme elle fait son devoir en s’inquiétant, comme d’autres institutions internationales d’ailleurs, des dérives de la répression en France. Pour ces gens-là, faire son devoir et dire la vérité ne peut avoir pour origine qu’un complot concocté avec Maduro et tant qu’à faire, Fidel Castro et Che Guevara. Au point où on en est pourquoi se gêner ?
Ce qui est curieux, c’est que pour ma part je suis aussi très inquiet des dérives liberticides que connaît notre pays présidé par Emmanuel Macron. Et je le dis. Je n’ai pourtant pas organisé de complot avec Nicolas Maduro.
Ce doit être par ce que je n’ai pas son numéro de portable.
ACTE XVII à NICE ce Samedi 9 Mars 2019
A Nice plusieurs rendez-vous avaient été donnés par les organisateurs des Gilets Jaunes 06, l'un dès 11 heures place Garibaldi, le deuxième place Masséna aussi à 11 heures et celui pour le défilé de l'après-midi devant la Gare SNCF à 14 heures.
Hors il s'est avéré que peu de Gilets Jaunes s'étaient déplacés le matin même pour se réunir sur les places Garibaldi ou Masséna, ce qui prouve que la motivation du début des manifestations à Nice n'y était plus et que le mouvement commençait à s'essoufler malheureusement au sein des Gilets Jaunes niçois.
Par contre un très grand rassemblement de Gilets Roses composés essentiellement d'assistantes sociales de maternelles municipales du syndicat CGT dont l'Etat veut réformer leurs statuts ce qui les emmèneraient nombreuses au chômage s'étaient réunies sur la place Masséna autour de la statut du Roi Soleil en vu d'aller manifester devant la Mairie de la ville de Nice ce qui fût fait vers 13heures.
Dès 14 heures devant la gare SNCF de Nice arrivaient comme chaque samedi par petits groupes les irréductibles du mouvement des GJ avec pancartes, banderoles et panneaux de leurs revendications contre la politique de MACRON rejoints en cela par les manifestantes de Gilets Roses des maternelles du matin.
Et c'est environ vers 14h30 que le défilé des manifestants de Nice Gilets Jaunes et Gilets Roses confondus aux alentours de quelques centaines prirent la direction de l'Avenue Jean-Médecin pour rejoindre comme à l'acoutumé la Place Masséna.
Puis vers 16h45 les manifestants toujours escortés par une Police présente et nombreuse comme chaque samedi prirent la direction du vieux Nice en vue de se rendre devant le Palais préfectoral SARDE où un important cordon de Police en gardait les abords de l'entrée.
Vers 17h30 les manifestants devenus depuis peu nombreux prirent ensuite la direction de la Place Garibaldi pour aller finir de se disloquer dans les méandres de rues adjacentes.
Gérard Diaconesco
Les Photos presse signées Gérard Diaconesco
PHOTOS PRESSE INTERNATIONAL AGENCY PRESS DIACONESCO.TV - C.COPYRIGHTS 09-03-2019 - NICE
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Alors que les évacuations de camps insalubres de clandestins restent exceptionnelles, le gouvernement avait déployé hier les grands moyens pour empêcher les Gilets jaunes de planter le moindre piquet de tente sur le Champ-de-Mars.
En empêchant les Gilets jaunes d’occuper les ronds-points ou en interdisant les sit-in, on favorise les cortèges mobiles anarchiques non déclarés. Regrettable.
A 15h45, notre syndicat dénombre 160.000 manifestants à travers toute la France.
Depuis 17 semaines, nos collègues passent leurs samedis à disperser du Gilets jaunes parce que le gouvernement refuse d’écouter les Français.
Nous enregistrons depuis le début de l’année 18 suicides de policiers nationaux en 68 jours. Il est évident que le surmenage et la pression que les collègues subissent au quotidien ont une conséquence directe sur cette hécatombe dans nos rangs.
Suite à la vague de suicides chez France Telecom, le patron Didier Lombard, ainsi que six cadres de l’entreprise ont été renvoyés en correctionnelle pour avoir mené « une politique visant à déstabiliser les salariés ».
Notre syndicat France Police – Policiers en colère ne peut plus accepter l’immobilisme du ministre de l’Intérieur Christophe Castaner sur la question des suicides de nos collègues.
Nous étudions actuellement toutes les pistes juridiques possibles pour inverser la tendance.
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