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POLITIQUE EN PACA & POLICY IN THE WORLD in English, French and Italian 0632173633 - diaconesco@gmail.com
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6 novembre 2017

CULTURE A NICE CULTURE A NICE CULTURE A NICE

FRANCK SAISSI : 

LE CARNAGE

111070154

 

     

Bonjour,

une petite newsletter pour faire passer des messages plus ou moins subliminaux.



Le Cromdale, échoué à Lizard Point UK en 1913, sur une carte du De Sonis:
Pacifique Est, édition de 1914. (105x76cm)



NICE 2017
La ville est devenue une porcherie. La promenade des anglais est défigurée
par les déchets qui s'accumulent sur les plages, autour des poubelles.
Partout des boites vides de frites, canettes, emballages et sacs plastiques,
cartons de pizzas, jusque sur le Mont Boron, devenu une décharge à ciel ouvert.

Les Yatchs de luxe des traficants de drogue se font plus rares sur le port.
Ces gens-là n'aiment pas trop la saleté.
Même les Niçois en ont ras le bol : des merdes de caniches et de spitz sur les trottoirs, passe encore, mais des emballages de Mac-Do, c'en est trop.

Certains demandent un plan vigipoubelle. De coller des amendes aux éco- délinquants et des TIG pour nettoyer les rues.
De faire un reportage Nice-Matin qui suivrait quelques jeteurs de mégots
en train de faire le ménage.


Le mot serait passé comme une trainée de poudre. Personne n'a envie de lâcher de la thune, encore moins de se taper la latche pour une boite de frites.
À l'époque, les pouvoirs publics avaient mis en place un réseau inextricable
de caméras de vidéo-surveillance : on pouvait étaler sa merde filmée en temps réel,
mais la priorité c'était le Big Data, ficher le troupeau, tracer les terroristes potentiels.
Biopolitique de rigueur.



NICE 2037
Les rues sont tellement encombrées par les ordures que les voitures ont du mal à se frayer un chemin. On fait circuler des chasse-neige le matin.

Au prétexte que les déchets se coincent sous les voitures, qu'elles les déplacent
et contribuent à leur expansion, on fait payer des taxes aux automobilistes qui n'ont
pas acheté de voiture équipée d'étrave en acier inoxydable, aux normes européennes.

Les rats sont ressortis des égouts et vivent parmi les hommes.
On en fait même commerce sur le cours Saleya et ailleurs en ville, grillés dans une part de socca façon galette saucisse.


Lorsqu'il est question de nettoyer la ville de fond en comble, d'éradiquer les rongeurs, des associations s'insurgent et manifestent car depuis la suppression des aides sociales, beaucoup n'ont plus que du rat à manger.



NICE 2057
La ville est totalement engloutie sous les ordures.
Vue d'avion, on ne voit plus que quelques immeubles dépasser : la coupole de l'église russe et le dernier étage du Régina, occupés par les élus, ravitaillés par hélicoptère.


Pour survivre aux maladies et à l'odeur, les Niçois ont creusés des galeries souterraines grâce au tunnelier du tramway, abandonné sur place quelques décennies plus tôt.


Sous terre, ils ont reconstruit leurs indispensables centres commerciaux et se servent d'ascenseurs pour acheminer les ordures qu'ils produisent jusqu'à la surface.
La vie reprenait son cours.

NICE 2067 ????

Gueuleton glouton

CENDRES

J'ai bien aimé les dessins érotico-mythologiques de Cendres Lavy à la Galerie Depardieu, aux antipodes des dessins aseptisés qu'on voit partout.



DICHOTOMIE

À lire, le très bon livre de Martin Winckler, "Les brutes en blanc", sur les violences physiques et psychologiques infligées aux patients par les toubibs.
Le passage sur la psychiatrie est bien, mais ce n'est même pas la partie visible de l'iceberg.
Le sujet mériterait un bouquin de 1000 pages.



PAYES TON SKEUD

Le DVD "La Strada" de Fellini à la BVR est rayé, c'est dommage j'aimerai bien le voir.

Barbelés



STORYBOARD

J'essaie de mettre en image une sale histoire qui me replonge dans le passé.
Y'a une brochette de pontes à coincer dans des barbelés-rasoirs.
Ça fait rire mais j'en connais qui vont pas trop continuer à se marrer.
J'ai rien oublié. La justice, ils savent la contourner : tout est fait pour faciliter la tâche des ordures encartées. Le ménage s'impose. A grands renforts d'encre-acide,
tant pis si c'est l'estomac noué, il ne faut rien lâcher. L'encrier plutôt que meurtrier.
La dream team des affaires culturelles doit brûler.
Les petits protégés ne le seront pas éternellement.
J'ai tout mon temps...


Hannibal le zèbre



SUR L'ÉCHAFAUD

"Landru, croyez-vous en Dieu ?"
"Et vous, mon père, croyez-vous que c'est le moment de jouer aux devinettes ?"

Bon voilà, c'est fini pour cette newsletter, bonne chance pour éviter les expositions pourries, à bientôt !

Franck

http://www.francksaissi.com

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EXPO A LA GALERIE MONEGASQUE L'ENTREPÔT 

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http://www.lentrepot-monaco.com/exposition_lever_lencre.html

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Daniel Boeri a présenté Franck Saïssi « Lever l’encre » du 9 septembre au 10 octobre 2015, à l’Entrepôt, 22 rue de Millo, 98 000 Monaco

Franck Saïssi est un jeune artiste français né le 6 juillet 1975 dans un pousse-pousse à Saïgon (matricule S3080). Il vit et travaille à Nice. L’artiste a exposé à l’Entrepôt une cinquantaine de dessins traités à l’encre de chine ainsi qu’au fusain, multipliant les différents supports (partition musicale, livre, papier Ingres ...) «

Chez Franck Saïssi, sous le déchaînement des lignes et des couleurs que l’on pouvait imaginer, on capte d’abord l’attitude picturale, celle qui équilibre les formes, assied les proportions, stabilise les fulgurances, affine les exagérations voulues... Une sagesse s’impose, elle organise la pièce peinte ou dessinée et, loin de limiter la frénésie apparente, la renforce en lui accordant sa présence. Ainsi évoluent sous le contrôle de l’artiste la sensibilité de son envolée et le respect de l’art de peindre. Saïssi appartient à l’expression figurative.

Des nus, des portraits, des paysages sont visibles et se prétendent tels. La modernité efface bien entendu le détail inutile, la soumission au vérisme ou l’éclat factice. Le clin d’oeil complice au contemplateur est banni comme l’agrément de la facilité. Il faut au contraire, pour pénétrer cet univers, admettre sa violence volontaire, les grandes lignes de ses lancées schématiques, ses contrastes, voire ses déchirures.

Ces oeuvres sont vastes, non par les dimensions favorables au gestuel, elle acquièrent leur vastitude de la largesse de leur conception car le sujet n’est ici que prétexte. En fait la voltige et l’adresse de l’acte de peindre s’accomplissent ici pleinement dans l’éthique de la vocation. Avec lui, l’art devient l’assassin de la pensée tranquille, endormie, comateuse. Les courbes lentes démentent les scansions des chocs de la vie, c’est ainsi que Franck Saïssi navigue entre le jour et la nuit, entre le cri du noir et la vie du jour. »

SOURCE : extrait du texte de Michel Gaudet Critique d’Art Chevalier de l’ordre des Arts et des lettres.

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