Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
POLITIQUE EN PACA & POLICY IN THE WORLD in English, French and Italian 0632173633 - diaconesco@gmail.com
Visiteurs
Depuis la création 221 945
Publicité
POLITIQUE EN PACA & POLICY IN THE WORLD in English, French and Italian 0632173633 - diaconesco@gmail.com
Archives
Pages
Derniers commentaires
Newsletter
POLITIQUE EN PACA & POLICY IN THE WORLD in English, French and Italian 0632173633 - diaconesco@gmail.com
26 juin 2023

AUJOURD'HUI VOITURES ELECTRIQUES, VOITURES THERMIQUES, VOITURES A HYDROGENE L'AVENIR DES CONSTRUCTEURS D'AUTOS EST BIEN SONBRE ?

La Cour des comptes européenne, vient de découvrir ce que le directeur général délégué du BRGM dont j’avais relayé une conférence sait depuis des mois et des mois.

Nous n’avons pas les ressources naturelles et minières pour construire des centaines de millions de véhicules électriques, des dizaines de millions d’éoliennes et des panneaux solaires à volonté !

« La Cour des comptes de l’Union européenne tire la sonnette d’alarme. Malgré l’annonce de multiples usines de batteries pour voitures électriques, la pénurie guette. Le souci vient des matières premières, pour lesquelles le Vieux Continent est très largement dépendant des importations.

L’Europe a pris le virage de la voiture électrique. D’une part, les annonces concernant l’arrêt de commercialisation des voitures thermiques en 2035 se multiplient, même si cet horizon demeure incertain. D’autre part, les annonces concernant la mise en place d’usines européennes de fabrication de batteries se succèdent. L’inauguration récente de la première « Gigafactory » de France à Douvrin, coentreprise entre Total Energies, Mercedes et Stellantis, en est témoin. Pour assurer sa compétitivité face à la Chine sur le terrain des voitures électriques, le Vieux Continent met les bouchées doubles.

1-voiture électrique

« Quasiment chaque semaine, une nouvelle giga-usine de batteries est annoncée en Europe », a reconnu Annemie Turtelboom, responsable d’un audit sur les batteries pour la Cour des comptes de l’Union européenne lors d’un point de presse. Pour autant, « les chances que l’UE devienne un leader mondial de la production de batteries ne semblent pas bonnes », avertit-elle.

Il ne suffit pas de construire des usines pour assurer la fabrication des batteries, encore faut-il que les sites industriels soient alimentés. C’est justement là que le bât blesse. Dans son rapport publié lundi, l’institution pointe les problèmes de disponibilité des matières premières, l’augmentation du prix de celles-ci et de l’énergie, ainsi que la concurrence mondiale susceptible de saper la compétitivité européenne. « Nous sommes confrontés au risque de voir l’UE manquer son objectif » de ne vendre que des voitures neuves à zéro émission en 2035, ou de ne pouvoir « atteindre cet objectif que par l’importation de batteries ou de véhicules électriques, ce qui nuirait à l’industrie européenne », a indiqué Annemie Turtelboom.

« L’UE ne doit pas se retrouver avec les batteries dans la même position de dépendance que celle qu’elle a eue avec le gaz envers la Russie », a mis en garde la responsable. La Cour des comptes de l’UE prévoit qu' »à brève échéance, la production européenne de batteries sera confrontée à une pénurie mondiale de matières premières essentielles ».

Sauf que c’est évidemment le cas.

Nous sommes évidemment en situation de totale dépendance sur les matières premières qui ne viennent pas d’Europe.

Cela veut dire que notre transition énergétique est totalement dépendante de nos approvisionnements et du bon vouloir de nos partenaires.

Cela veut dire que nous avons des dirigeants qui édictent des lois basées sur un désir idéologique et prennent leurs rêves pour des réalités.

Le soucis c’est que nous construisons des énormes usines, qui pourraient parfaitement ne pas tourner faute d’approvisionnement en matières premières, et la Chine, fera tout pour conserver ses capacités industrielles, elle, qui achète presque toutes les matières premières du marché international.

Ne vous précipitez pas sur les voitures électriques.

C’est une lubie de technocrate décérébré qui finira par passer.

Charles SANNAT

 

VOITURE ELECTRIQUE LA FIN

 

 

 

 

D’après cette étude de S&P global, la tendance au vieillissement du parc automobile se poursuit alors que les ventes de véhicules neufs restent sous pression. Le nombre de voitures particulières a atteint son point le plus bas depuis 1978.

Avec plus de 284 millions de véhicules en circulation (VIO) sur les routes américaines, l’âge moyen des voitures et des camions légers aux États-Unis a encore augmenté cette année pour atteindre un nouveau record de 12,5 ans, en hausse de plus de trois mois par rapport à 2022, selon la dernière analyse de S&P Global Mobility. La croissance est conforme à la prévision de l’entreprise de l’année dernière selon laquelle les ventes de véhicules neufs limitées continueraient d’avoir un impact et d’exercer une pression à la hausse sur l’âge moyen. De plus, l’augmentation continue des camions légers/utilitaires signifie que le nombre de voitures particulières sur la route tombera en dessous de 100 millions pour la première fois depuis 1978.

Il s’agit de la sixième année consécutive d’augmentation de l’âge moyen des véhicules du parc américain. Il reflète également la plus forte augmentation annuelle depuis la récession de 2008-2009, qui a provoqué une accélération de l’âge moyen au-delà de son taux traditionnel en raison de la forte baisse de la demande de ventes de véhicules neufs.

« Nous nous attendions à ce que la confluence des facteurs ayant une incidence sur la flotte à la sortie de 2021 exercerait une pression à la hausse supplémentaire sur l’âge moyen des véhicules. Mais la pression s’est amplifiée au cours de la seconde moitié de 2022, alors que les taux d’intérêt et l’inflation ont commencé à faire des ravages », a déclaré Todd Campau. , directeur associé des solutions après-vente pour S&P Global Mobility.

Malgré les vents contraires économiques, les ventes de véhicules neufs devraient dépasser 14,5 millions d’unités en 2023, selon les prévisions de S&P Global Mobility, ce qui devrait freiner le taux de croissance de l’âge moyen au cours de l’année à venir. « Alors que la pression restera sur l’âge moyen en 2023, nous nous attendons à ce que la courbe commence à s’aplatir cette année alors que nous envisageons de revenir aux normes historiques pour les ventes de véhicules neufs en 2024 », a déclaré Campau.

Les gens ne veulent pas acheter de voitures électriques, et ainsi retardent leurs nouveaux investissements en « véhicules », préférant conserver leurs anciennes voitures.

A ce rythme-là, nous allons nous retrouver tous comme à Cuba, avec des voitures de 70 ans d’âge !

Et des véhicules électriques… nettement moins durables !

L’âge moyen des véhicules électriques à batterie (BEV) aux États-Unis est de 3,6 ans cette année, contre 3,7 ans l’an dernier. L’âge moyen oscille entre 3 et 4 ans depuis 2017 et est largement compressé à mesure que les nouvelles immatriculations de BEV continuent de croître. Selon les estimations de S&P Global Mobility, les nouvelles immatriculations de BEV ont enregistré un gain de 58 % d’une année sur l’autre, pour atteindre près de 758 000 unités en 2022.

Cependant, l’âge moyen des BEV est sous pression car les BEV quittent la flotte plus rapidement que leurs homologues ICE et diesel.

Selon l’analyse de S&P Global Mobility, sur les près de 2,3 millions de BEV immatriculés aux États-Unis de 2013 à 2022, environ 2,12 millions sont encore sur la route aujourd’hui – environ 6,6 % ont quitté la flotte. En ce qui concerne les autres types de carburant, à l’exclusion des BEV, sur les quelque 158 millions de véhicules vendus au cours de la même période, environ 149,8 millions de véhicules circulent aujourd’hui, ce qui indique que 5,2 % ont quitté la flotte au cours de la période.

Evidemment l’âge moyen est plus bas, puisque le parc électrique est « tout neuf », mais ce n’est pas le seul facteur d’explication et l’autre est nettement plus inquiétant.

Pour le dire autrement, un véhicule électrique déjà fortement polluant lors de sa fabrication, dure beaucoup moins longtemps qu’un véhicule thermique !

C’est logique, car le moindre choc rend ces véhicules presque irréparables, provoquant leur mise au rebus.

Les voitures électriques risquent de s’avérer être rapidement une ineptie aussi bien environnementale que technologique.

Ne vous précipitez pas, et gardez aussi longtemps que vous pouvez votre vieille voiture, le temps que nos dirigeants retrouvent les chemins de la raison, ce qui peut souvent s’avérer très long.

Charles SANNAT

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité