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6 décembre 2022

Histoire des guerres dans le Comté de Nice de la préhistoire à son annexion à la France

Histoire des guerres dans le

 

Comté de Nice de la Préhistoire

 

à son annexion à la France

LA ROUTE DE TURIN

L'ancien comté de Nice était une région géographique plus uniforme que le département des Alpes-Maritimes; le Comté était proprement le pays des Alpes-Maritimes qui se composent essentiellement au centre de deux noyaux de terrain éocène, presque contigus, dirigés dit Nord-Nord-Est ou Sud-Sud-Ouest et entourés de deux auréoles, l'une Crétacique, l'autre Jurassique. Le plissement alpin proprement dit, à l'époque Miocène, a plissé ces terrains en les modelant autour du massif Archéen du Mercantour, qui a déterminé la direction générale des plis. A l'extrémité Sud, la mer Pliocène a recouvert la plus grande partie du sol actuel de Nice; les alluvions quaternaires ont aussi contribué à assécher le fond de ce golfe.

 

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Aux temps préhistoriques, le territoire du Comté a été habité par l'homme de Menton, de plus grande taille que celui de Cro-Magnon. Depuis, dans ce couloir resserré, le seul passage naturellement et facilement praticable entre la France et l'Italie, une foule de populations se sont mélangées : Ligures ou Gaulois, Grecs, Romains, Vandales, Wisigoths, Lombards, Francs, Sarrasins. Cependant, au moment de l'annexion, le pays avait une physionomie spéciale, des mœurs particulières dont la plupart ont disparu depuis. La vie dans les vallées a toujours été agricole, mais peu productive. Dès le XIIIe siècle, on importait surtout du blé. En 1803, Fodéré estimait que le pays ne produisait en blé et en vin que le tiers de sa consommation. L'exploitation des forêts, très importante au Moyen âge, était déjà presque annulée au moment de l'annexion.

Les premiers habitants dont nous parle l'histoire dans le comté de Nice furent-ils des Ligures ou des Celtes?

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La question n'est pas résolue. Quoi qu'il en soit, il existe au Nord de Nice, sur la colline de Cimiez, des traces de murailles antérieures à la conquête romaine. C'était là-déjà la capitale du pays, et on a donné comme étymologie de Cemenelum le mot gaulois Kéméné, chef-lieu. Au IIIe siècle, des Massaliotes s'établirent au pied de cette colline et fondèrent Nice (Nikh, en souvenir de leur victoire sur les indigènes). Peu après, ils donnèrent comme boulevard à la nouvelle ville Antipolis (Antibes). La prospérité de Nice fut rapide; elle fut, pendant les guerres puniques, un port de ravitaillement pour les Romains; Scipion y relâcha deux fois. Strabon la cite immédiatement après Rome dans la liste des villes italiennes. Cependant la capitale de la province romaine continua d'être Cemenelum, où résidait un préfet et qui renferma près de 25. 000 habitants. D'ailleurs Nice, comme sa métropole Marseille, prit contre César le parti de Caton et fut punie par la fondation de Fréjus. Néron octroya à toutes ces villes le droit de cités latines. En somme, la domination romaine fut pour tout le pays un temps heureux; des monuments furent construits, des routes établies. Nice donna à Rome un empereur, Pertinax.

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Cette prospérité fut interrompue par l'arrivée des Germains (Vandales, Wisigoths et Lombards). Nice fut réduite à une bourgade; Cemenelum, grâce à sa position et à ses murailles, résista jusqu'en 574, année où elle fut prise et brûlée par Alboin. Les habitants de Cemenelum se réunirent alors à ceux de Nice, qui se releva et passa sous la domination des rois francs; Pépin le Bref lui accorda les franchises des villes de Provence, et Charlemagne voulut la protéger contre les attaques des musulmans. Ceux-ci ne tardèrent pas à s'établir à demeure dans la contrée, grâce au morcellement féodal qui suivit le traité de Verdun.

Le Comté de Nice prêta hommage à Boson Ier, roi d'Arles, en 879. En 889, les Sarrasins avaient fondé en face de Saint-Tropez le fort du Grand-Fraxinet; en 970, ils ruinèrent Cannes, Grasse et Antibes et assiégèrent Nice qui résista; ils s'établirent alors au Petit-Fraxinet, sur le promontoire de Saint-Hospice. Ils n'en furent délogés que par un lieutenant d'Otton le Grand, Gibalin Grimaldi.

A la faveur des bouleversements du XIe siècle, Nice se constitua en République indépendante, position qu'elle garda, avec diverses alternatives, jusqu'en 1228; elle fut alors livrée par trahison à Raymond Bérenger IV, comte de Toulouse. Celui-ci traita la ville avec bienveillance, renforça le donjon, qui devint le Château, la première forteresse de la Provence. Les comtes de Provence laissèrent à Nice son organisation de cité féodale du midi : les habitants étaient divisés en quatre classes, nobles, bourgeois, marchands, cultivateurs et ouvriers. Chaque classe élisait un Consul; les consuls avaient la juridiction suprême.

La domination de la maison d'Anjou, qui s'établit sur le comté en 1246 par le mariage de Charles d'Anjou avec Béatrix, héritière de Bérenger IV, ne fut pas marquée par une période de prospérité; les guerres avec Pedro d'Aragon, la peste ruinèrent le pays. En 1388, après la mort de Jeanne de Naples, la mère de son successeur Ladislas, ne pouvant défendre tout son héritage contre les Provençaux, permit à Nice de se donner au duc de Savoie, Amédée VII. Ladislas se réservait la faculté de reprendre la ville sous trois ans en payant les frais de la guerre, et Nice gardait tous ses privilèges. L'annexion définitive à la Savoie fut opérée par Amédée VIII en 1419. Grâce à cette protection, le Comté de Nice redevint florissant. La route de Coni fut construite pour suppléer celle de la Corniche, rançonnée par les seigneurs de Monaco.

Les marines de Nice et de Villefranche devinrent très puissantes et luttèrent glorieusement contre les Barbaresques. L'époque des guerres d'Italie fut pour Nice l'âge héroïque; les troupes de François Ier et de Charles-Quint empruntèrent le passage des Alpes-Maritimes. En 1543, Nice tint un siège fameux contre les flottes alliées de François Ier et de Barberousse avec Catherine de Ségurane la célèbre batelière niçoise qui repoussa les Turcs ; la ville se rendit, mais le château résista. Le pays était ruiné encore une fois. Le duc Philibert-Emmanuel, le vainqueur de Saint-Quentin, rebâtit la ville, fortifia Villefranche et ajouta au Comté le territoire de Tende. La marine reconstruite prit une part active à la bataille de Lépante (Les Ottomans au XIVe siècle).

Charles-Emmanuel le Grand continua I'œuvre de Philibert. Mais la cité paya de ses privilèges municipaux les bienfaits de ses souverains. En 1601, la condamnation à mort d'Annibal Grimaldi, comte de Beuil, descendant de celui qui avait contribué à donner Nice à la Savoie, abattit les derniers restes de puissance des seigneurs féodaux. A Nice, les conseils furent annihilés par la création d'un Sénat nommé par le duc et chargé de rendre la justice.

C'était le pendant de l'œuvre accomplie en France par Richelieu. La maison de Savoie était alors complètement sous l'influence française; à la mort de Victor-Amédée Ier la régence échut à Christine, sœur de Louis XIII. Les usages français s'introduisirent à Nice; l'instruction y fut très en honneur; le commerce prospéra et les nobles purent s'y livrer sans déroger. Cet état de choses dura jusqu'en 1689. Le duc Victor-Amédée III ayant adhéré à la Ligue d'Augsbourg,

Catinat fut chargé de l'empêcher de communiquer avec la flotte anglaise. Catinat assiégea Nice qui capitula après un bombardement terrible. La paix de Turin, avant celle de Ryswick, arrêta les hostilités. Dans la guerre de la succession d'Espagne, Nice fut prise encore une fois en 1706 par La Feuillade, Louis XIV fit alors raser toutes les fortifications du Comté de Nice et son château et à la paix d'Utrecht la vallée de Barcelonnette fut annexée à la France. La mort de Louis XIV laissa l'Europe en paix pendant quelque temps, Le duc de Savoie en profita pour abolir les derniers restes de franchises municipales dans le Comté. En revanche, il embellit et agrandit Nice. On établit un cadastre, et Victor-Amédée Il promulgua un code. Nice fournit alors au mouvement intellectuel les quatre Cassini et Carles Vanloo. Le Comté de Nice porta encore une fois la peine de la politique de ses souverains: le duc de Savoie ayant pris parti pour Marie-Thérèse, le Comté de Nice fut de nouveau un champ de bataille jusqu'à la paix d'Aix-la-Chapelle.

La crise révolutionnaire changea pour un temps les destinées politiques du Comté; les émigrés se rendirent odieux et le peuple de Nice appela les Français. Le général Anselme prit possession de la ville, et une première fois il y eut un département des Alpes-Maritimes. Le comité de Salut public envoya dans le Midi Salicotti, Fréron et Robespierre le Jeune; mais la Terreur fut peu sanglante à Nice, et la réaction thermidorienne n'eut guère d'autre effet dans la ville que la mise aux arrêts de Bonaparte. La guerre générale en effet avait amené les armées dans le passage des Alpes-Maritimes. A la tête des volontaires du Var, Masséna combattait pour la France; les montagnards du Nord du Comté, au contraire, sous le nom de Barbets, prétendaient défendre le duc de Savoie. Nice fut le quartier général de Brunet, de Dumerbion, de Kellermann, de Schérer, et enfin de Bonaparte avant la campagne de 1796. Les victoires, en reculant les frontières, avaient procuré la paix au pays; les défaites de 1797 y ramenèrent la guerre.

Après la campagne de 1800, le Comté de Nice fut définitivement organisé en département français. Sous Napoléon Ier, le département eut trois préfets dont le dernier seul, le vicomte Joseph Dubouchage, nommé en 1803, fut un véritable administrateur. Le Paillon fut endigué sur une partie de son cours; on reprit le projet d'Antonin de construire une route militaire du Var à la Spezzia; elle ne fut exécutée que jusqu'à Vintimille. Cependant la conscription et le blocus continental aliénèrent les Niçois à Napoléon et, en 1814, pendant que le préfet Dubouchage essayait de proclamer Louis XVIII, le peuple acclama Victor-Emmanuel comme souverain légitime. Le Congrès de Vienne sanctionna le retour de Nice à la maison de Savoie, grâce à l'intervention du tsar Alexandre que poussait un de ses aides de camp originaire de Nice, le comte Michaud.

GARIBALDI ET NICE

Le Comté de Nice n'eut plus d'histoire jusqu'au moment de la formation de l'unité italienne. A Plombières, Napoléon III et Cavour firent un marché : l'empereur devait délivrer toute la Lombardo-Vénétie jusqu'à l'Adriatique et recevoir en échange la Savoie et le Comté de Nice. La campagne de Magenta-Solférino n'enleva à l'Autriche que la Lombardie, et Nice resta italienne. Mais l'œuvre d'unification continua aussitôt par la révolte de l'Italie centrale contre l'Autriche et le Pape. Pour sanctionner cette situation révolutionnaire, Napoléon III exigea la cession convenue à Plombières. Victor-Emmanuel écrivit aux Niçois pour les engager à demander leur annexion à la France. Le plébiscite donna 25.000 oui contre 160 non. Parmi les protestataires se trouvait Garibaldi. Tout l'ancien Comté de Nice ne devint pas français; le pays de Tende et de La Briga resta italien; en revanche, on acheta Menton et Roquebrune au prince de Monaco.

Par Ludovic Marchand

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MILITAIRES A NICE

NAPOLEON LES 100 JOURS

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NIOLAS DE CATINAT

VICTORE AMEDE II

 

 

 

HISTOIRE DE NICE

Le Mouvements des barbets nissarts ( 1793-1814 )

Barbétisme

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

 

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Né spontanément en réaction aux atrocités des troupes révolutionnaires françaises, le mouvement des barbets ou barbétisme est un mouvement d'opposition à l’intégration du Comté de Nice à la France révolutionnaire. Apparu en 1793, il va croître au fil des changements imposés par l'occupant. Comme en Vendée ou en Bretagne, la volonté de déchristianisation du pays, les réquisitions imposées aux populations et l'incorporation forcée des jeunes hommes au sein de l'armée vont alimenter ses forces.

Vers la fin de la Révolution, l'apparition de brigands qui déguisent leurs actes de délinquance en prétendus actes de résistance entraîne le discrédit des barbets. L'Empire voit leur déclin, les véritables combattants renonçant à une lutte qui ne les concerne plus guère, et les bandits étant dénoncés aux autorités par la population.

Il existe également des barbets vaudois ou calvinistes dans les Cévennes[réf. nécessaire] : ces derniers expriment une différence religieuse alors que ceux du Comté de Nice s’opposent à l’occupation des troupes de la Révolution française.

Sommaire

La naissance du barbétisme

Étymologie

L’appellation barbet apparait chez les opprimés vaudois dès le XIIIe siècle[1]. Il provient du nom des prédicateurs vaudois : les barbes[2]. Lors de l’intégration du Comté de Nice comme département français, les paysans se sont révoltés contre les exactions de l’armée révolutionnaire française. Bien que la révolte ne soit pas directement d’origine religieuse, les révoltés ont pris le nom de barbets[3].

Circonstances de la naissance du barbétisme

Le 29 septembre 1792 à 16 heures, le général français d’Anselme entre dans la ville de Nice et y installe une administration provisoire. Le 12 octobre, le général entreprend la conquête de l’arrière-pays dont les populations étaient indifférentes au changement politique. Cependant, très vite, l’opinion générale va se retourner contre les Français en raison des réquisitions, pillages et exactions commises par la troupe. Excès dénoncés par le représentant en mission Philippe Buonarroti.

En réaction à ces évènements des milices irrégulières se constituent. Cela n’était guère difficile car en 1791, un décret du duc de Savoie Victor-Amédée III avait ordonné la création de milices chargées de la défense des territoires de montagne. Beaucoup d’hommes étaient donc entraînés et armés.

Dès le 16 mars 1793, une lettre des commissaires des Alpes-Maritimes adressée au Comité de guerre à Paris mentionne l’existence d’une milice irrégulière à Sospel. Ces milices sont dites irrégulières car elles sont sans uniforme, peu disciplinées, ayant parfois des femmes dans leurs rangs, et non commandées par des officiers de métier.

Les barbets viennent de naître ; ils vont pratiquer le coup de main, l’embuscade, le harcèlement et des attentats contre les troupes françaises.

La croissance du barbétisme

Occupation du Comté de Nice par les Français

Au mois de mai 1794, tout le Comté de Nice est occupé par les Français et l’armée régulière du roi de Sardaigne Victor-Amédée III ainsi que ses alliés autrichiens disparaissent de la scène. Au même moment, la tentative de déchristianisation du département est à son comble, ce qui explique aussi la recrudescence des barbets très attachés au catholicisme.

Par la signature du traité de Paris, le 10 mai 1796, le Comté de Nice et la Savoie deviennent français. Entre la fin des hostilités et la signature de la paix de nombreux hommes, dont des officiers aptes au commandement, rentrent dans leurs foyers et beaucoup « deviennent barbets ou espions » selon un rapport du représentant Beffroy rédigé le 2 messidor an III (20 juin 1795).

Maquis autonomes dans l'arrière-pays niçois

Dans le courant de l’année 1796, des maquis autonomes s’installent dans l’arrière-pays et l’on voit apparaître une déviation du barbétisme qui abandonne parfois le loyalisme monarchique pour le banditisme pur et simple. Il faut dire que dans une région économiquement dévastée et peuplée de marginaux et de déclassés sociaux de toutes sortes, il devient difficile de vivre honnêtement. Dès ce moment, les Républicains parlent de nouvelle Vendée et commettent massacres, pillages, incendies, et exécution d’otages en représailles.

La fin tragique de François Fulconis dit Lalin, chef barbet lors de la capture du général Casabianca [4] soulève un vive émotion sur le parcours du cadavre du chef barbet de l'Escarène à Nice[5],[6].

L’apogée du barbétisme

L’année 1799, période d’une nouvelle persécution religieuse conduite par André Masséna, (dont certains disent qu'il fut un ancien Barbet), voit un nouvel accroissement des troupes de barbets qui reçoivent l’apport des conscrits réfractaires au service militaire et des déserteurs enrôlés plus ou moins de force dans l’armée française.

Le 9 mai 1800, suite à des revers français subis face aux Autrichiens en Italie, Nice et son arrière-pays repassent, pour vingt jours, sous autorité sarde. Les barbets vont commettre alors, à leur tour, des excès contre les soldats français laissés dans les hôpitaux de la ville et contre les « collaborateurs ». Beaucoup en profitent pour régler des comptes et accomplir des vengeances qui n’ont rien à voir avec le conflit franco-sarde.

Le 29 mai, les troupes françaises sont de retour à Nice et le nouveau préfet Flourens va entreprendre de rétablir l’ordre et lance un appel à l’union fraternelle. Par ailleurs, depuis Paris, le ministre de la police Joseph Fouché surveille attentivement les opérations de rétablissement de l’ordre.

Plusieurs sources font référence à l’Estérel comme lieu de refuge de hors la loi. Il n'y a aucun rapport entre les Barbets et l'Estérel, les Barbets n'ayant combattu que dans les confins franco-italiens.

Le déclin du barbétisme

Sous le Consulat, l’augmentation du brigandage et le souhait des populations d'un retour à une situation normale marginalisent les barbets que l’on ne craint plus de dénoncer aux autorités.

De 1800 à 1804, une traque énergique contribue à l’apaisement du département même s’il y a parfois quelques soubresauts, plutôt liés au banditisme, au cours du Premier Empire. Les troupes de barbets sont alors constituées de déserteurs de l’armée ou de réfractaires à la conscription.

Au début de l’année 1814, des mécontentements sociaux dus aux guerres incessantes et à la pauvreté économique du département entraînent un sursaut de violence confortée par l’abdication de Napoléon Ier au mois d’avril. Le calme revient, à la fin avril, avec l’entrée à Nice de l’armée austro-sarde.

Une lettre du 16 mai 1814, émanant des autorités sardes, interdit aux barbets toutes manifestations guerrières ou de violences. Par le traité de Paris du 30 mai 1814, le roi Victor-Emmanuel Ier reprend possession du Comté de Nice.

À cette date, les barbets cessent d’exister.

Voir aussi

Bibliographie

  • Louis Cappatti et Béatrice Elliott, Berre-les-Alpes : premier relai de la Méditerranée à l'Alpe, Nice, Association typographique, 1940, 45 p.
  • Paul Deleuse, Histoire de mon village : Berre-les-Alpes, Nice, Pierotti, 1966.
  • Michel Iafelice (préf. Michel Vovelle), Barbets ! : les résistances à la domination française dans le pays niçois (1792-1814), Nice, Serre éditeur, 1998, 222 p. (ISBN 978-2-86410-291-5, présentation en ligne [archive]).
  • Jean Galmot, Nanette Escartefigue, Histoire de Brigands, Les Barbets du Comté de Nice et les Réquisitionnaires de l'Estérel, Ed. P.Lersch et A.N.Emanuel. 1906.
  • Michel Gardère, L'insoumise de l'Esterel, roman, Presses de la Cité (Terres de France), 260 p. 2013.
  • Louis-Gilles Pairault, Le Saut des Français : un amour à Nice sous la Terreur : roman historique, Rennes, Éd. "Ouest-France, 2012, 211 p. (ISBN 978-2-7373-5694-0).
  • Bernard Hautecloque, Brigands, bandits, malfaiteurs : incroyables histoires des crapules, arsouilles, monte-en-l'air, canailles et contrebandiers de tous les temps, Clermont-Ferrand, Éditions De Borée, 2016, 350 p. (ISBN 978-2-8129-1973-2), p. Chapitre Les Barbets. Brigands ou patriotes nissards

Liens externes

Articles connexes

Notes et références

  1. « Histoire des Vaudois | Musée virtuel du Protestantisme » [archive], sur www.museeprotestant.org (consulté le 7 novembre 2015) : Des communautés importantes se forment aussi dans les vallées du Piémont. Leurs prédicateurs, nommés « barbes » (oncles, expression qui les distancie des « pères » catholiques), parcourent les chemins de l’Europe pour visiter périodiquement les petits groupes de croyants clandestins.
  2. César Cantu, Piersilvestro Leopardi et Eugène Aroux, Histoire universelle, Librairie Historique-Artistique, 1er janvier 1845 (lire en ligne [archive]), P71 ce qui les a fait aussi désigner sous le nom de barbets.
  3. Michel Iafelice, Barbets ! : les résistances à la domination française dans le pays niçois (1792-1814), SERRE EDITEUR, 1er janvier 1998, 222 p. (ISBN 978-2-86410-291-5, présentation en ligne [archive])
  4. Gilles Candela, L'armée d'Italie : Nice 1792-1796, SERRE EDITEUR, 1er janvier 2000, 255 p. (ISBN 978-2-86410-310-3, présentation en ligne [archive]), P44 Joseph-Marie de Casabianca demeura à l’armée d’Italie, dans le Comté de Nice et fut enlevé par les barbets, le 11 mai 1793.
  5. Jean Galmot, Nanette Escartefigue, histoire de brigands : les Barbets du comté de Nice et les réquisitionnaires de l'Estérel : Jean Galmot, Nice, P Lersch & A N Emanuel, 1906 (lire en ligne [archive]), P89
  6. La contre-révolution dans le pays Niçois (1792-1814) Essaide caractérisation [archive]

1005528-Napoléon_Bonaparte

 

armes du sénat de nissa

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