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POLITIQUE EN PACA & POLICY IN THE WORLD in English, French and Italian 0632173633 - diaconesco@gmail.com
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7 octobre 2022

CRISE DE L'ENERGIE ... ON COURE A LA FAILLITE AVEC LES NULS QUI NOUS GOUVERNENT SI MAL DEPUIS DES LUSTRES !

Ce n’est pas du tout une bonne nouvelle pour l’économie mondiale.

En effet l’Opep réduit de deux millions de barils ses quotas quotidiens ce qui est la coupe la plus importante depuis 2020 et la pandémie de Covid-19.

« Les Etats membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), réunis mercredi 5 octobre à Vienne (Autriche), ont décidé d’une coupe draconienne de leurs quotas de production, afin de soutenir des prix affectés par les craintes de récession. Les treize membres de l’Opep, menés par l’Arabie saoudite, et leurs dix partenaires, conduits par la Russie, ont convenu d’une baisse de « deux millions » de barils par jour pour le mois de novembre, a annoncé l’alliance dans un communiqué.

Sans surprise, la nouvelle a provoqué une réaction glaciale de Washington. Joe Biden est « déçu de la décision à courte vue de l’Opep », selon un communiqué publié mercredi par la Maison Blanche. Le président américain s’échine depuis des mois à tenter d’endiguer l’envolée des prix qui érode le pouvoir d’achat des ménages, allant même jusqu’à se rendre à Riyad en juillet lors d’une visite très controversée ».

cours-du-petrole-au-06-10-2022

La dernière grande « bougie » verte sur le graphique des cours, c’est la hausse du prix du baril liée à cette annonce.

Les taux montent.

Le pétrole reste élevé et les pays de l’Opep ne veulent pas voir les cours s’effondrer comme lors de chaque récession. Il est fort probable qu’ils continuent à réduire la production en fonction de la diminution de l’activité économique pour maintenir le baril entre 80 et 100 dollars.

Les pays producteurs ne veulent pas brader leurs dernières gouttes de pétrole.

Charles SANNAT

 

C-est-officiel-le-diesel-n-a-plus-la-cote

 

 

 

 

Par les temps qui sont les nôtres, si vous avez la désagréable impression que l’Europe est le dindon de la farce, et que nous nous faisons couillonner par le monde entier, je pense que vous êtes dans le vrai !

La dernière réussite de la grosse Commission est de réussir à se faire vendre hors de prix le gaz chinois ce qui donne le titre suivant sur le site La Tribune.

Quand les Chinois achètent du GNL américain pour le revendre en Europe au prix fort

Avec le ralentissement de l’économie de la république populaire, les compagnies chinoises se retrouvent avec des volumes de GNL américain en excédent qu’elles vendent à des prix élevés en particulier aux pays de l’Union européenne qui cherchent à remplacer le gaz russe.

Un cargo chinois qui achète du GNL américain pour le revendre en Europe au prix fort. L’histoire, rapportée par le Wall Street Journal (WSJ), illustre le chamboulement actuel du marché du gaz naturel, la complexité de ses interactions, et le rôle pivot joué par la Chine. Ainsi, la compagnie gazière privée chinoise, ENN Natural Gas, qui assure 10 % de la fourniture de gaz du pays, doit envoyer le 18 octobre un méthanier affrété par une compagnie japonaise charger du GNL (gaz naturel liquéfié) en Louisiane, sur la côte du Golfe, fourni par l’un des géants du secteur aux Etats-Unis, Cheniere, selon les informations du WSJ.

Une cargaison de 60 000 à 80 000 tonnes

Mais ce méthanier ne devrait pas voguer vers la côte est de la Chine, mais vers l’Europe, où les clients sont prêts à payer le prix fort pour obtenir cette livraison de GNL, la seule alternative pour compenser la suspension des achats de gaz russe en rétorsion de la décision de Moscou d’envahir l’Ukraine. Pour une seule cargaison (60 000 à 80 000 tonnes), ENN devrait engranger un bénéfice compris entre 110 et 130 millions de dollars, selon des analystes.

Cet arbitrage résulte de plusieurs facteurs. En raison de la politique « zéro Covid » appliquée pour traiter l’épidémie, l’activité économique ralentit en république populaire. Sa croissance ne devrait être que de 2,8 % cette année, selon la Banque mondiale. Conséquence, la demande locale de gaz a augmenté de moins de 1 % sur les huit premiers mois de l’année comparée à la même période de 2021 après avoir bondi de 12 % l’année dernière par rapport à 2020, selon les données de l’Agence internationale de l’énergie (AIE). Les importateurs chinois de GNL se retrouvent avec des volumes en excédent (30 % selon l’AIE) qu’ils leur laissent le choix de les revendre sur le marché spot asiatique ou à d’autres clients en Europe, au Japon et en Corée du sud. « Seuls 19 méthaniers transportant du GNL américain ont accosté en Chine au cours des huit premiers mois de l’année, contre 133 pour la même période l’an dernier », indique le WSJ.

Cette configuration est la conséquence indirecte d’un accord passé entre Pékin et l’administration Trump en février 2020. A l’époque, les deux pays, soucieux de mettre fin à leur guerre commerciale, avaient négocié un ensemble de mesures dont l’achat de GNL américain exempté de taxes douanières sur des contrats de long terme (de 10 ans à 25 ans). Ainsi, les producteurs de GNL des Etats-Unis sont assurés de vendre leurs volumes, ce qui leur permet d’investir des milliards de dollars dans le développement de nouvelles capacités de production. Quant aux compagnies gazières chinoises, elles bénéficient de prix indexés sur l’indice de référence américain Henry Hub, largement inférieur aux prix pratiqués en Europe et en Asie, et de la liberté de livrer où elles veulent leurs volumes.

Alors on peut continuer comme ça longtemps, mais en réalité pas si longtemps que cela, car à force de faire dépecer toutes les capacités de l’Europe, nous finirons très rapidement au fonds du trou aussi bien économique que politique.

Nous ne sommes pas dirigés. Là, la situation dépasse l’entendement.

Charles SANNAT

Source La Tribune.fr ici

 

 

« Flambée des prix de l’énergie : « Pas forcément un bon calcul d’attendre », selon Emmanuelle Wargon » !

C’est le titre de cet article du Figaro qui relate les dernières déclarations de l’ancienne ministre du logement Emmanuelle Wargon qui a été bombardée (non pas en Ukraine) à la tête de la CRE qui est la commission de régulation de l’énergie.

Oui hier elle était « spécialiste » du logement ce dont nous nous sommes tous rendus compte.

Aujourd’hui elle est une grande « spécialiste » de l’énergie.

Voici ce qu’elle nous dit.

« Si vous êtes autour de 400 et 500 euros le mégawattheure pour un an, c’est à peu près le prix du marché et il n’y a pas de raison d’attendre (…) là vous signez ».

La présidente de la Commission de régulation de l’énergie a déclaré ce lundi que les petites entreprises dont les contrats « arrivent à échéance ne doivent pas forcément attendre pour signer une nouvelle offre ».

Faudrait savoir les gars !

 

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« Si un nouveau contrat « présente une hausse incompréhensible », « ne signez pas ! », a déjà martelé la ministre déléguée aux PME Olivia Grégoire à l’adresse des entrepreneurs, tandis que le président Emmanuel Macron a dénoncé des « prix fous ».

« Je ne dis pas forcément, ne signez pas », je dis : regardez bien les conditions (…) proposées par les fournisseurs, comparez « mais » ce n’est pas forcément un bon calcul que d’attendre (…) la dernière minute jusqu’au 1er janvier, pour ne pas se retrouver dans la situation où vous n’avez plus de contrat du tout », a estimé la présidente de la CRE, interrogée par BFM Business sur le cas des PME. « Si vous êtes autour de 400 et 500 euros le mégawattheure pour un an, c’est à peu près le prix du marché et il n’y a pas de raison d’attendre (…) là vous signez », a ajouté la présidente du gendarme du marché de l’énergie en France, invitant les clients à regarder « le prix en valeur absolue plutôt que l’augmentation en elle-même ». En France, la flambée des prix de l’énergie tirée par la crise de l’approvisionnement en gaz russe est aggravée par l’indisponibilité d’une partie du parc nucléaire, avec près de la moitié des réacteurs à l’arrêt, ce qui fragilise la production électrique.

Selon Emmanuelle Wargon, cette hausse des prix traduit une forme de prime de risque sur le marché français qui sera là jusqu’à la remise en service de la totalité des réacteurs, d’ici février, selon le calendrier annoncé par EDF. « Cela fait des prix très élevés (…) très volatils, du coup c’est plus difficile pour comprendre les prix que proposent les fournisseurs », a reconnu l’ancienne ministre, qui estime que toutefois « beaucoup (…) font un gros effort de transparence (…) pour essayer de protéger leurs clients et de faire les meilleurs prix possibles ».

Alors je vais donner mon avis et ce n’est qu’un avis, hein, ce n’est pas un conseil, c’est une opinion, ce sont vos sous les gars, donc c’est à vous de prendre la décision, mais voilà ce que je pense de tout cela.

1/ L’avis de Wargon « m’en touche une sans faire bouger l’autre » comme dit notre président Macron citant Chirac, donc c’est une formule autorisée.

2/ Si les gouvernements européens ne font pas un truc pour sauver les PME et les industries de la zone euro, nous allons tous mourir dans une désindustrialisation aussi violente, douloureuse que brutale, donc ils devraient finir par se réveiller. S’ils ne se réveillent pas on est tous « morts ». Alors mort pour mort autant l’être sans contrat.

3/ A titre personnel j’attendrais le plus longtemps possible avant de signer un nouveau contrat, et si je suis obligé de le faire, j’en signe un de la plus courte durée possible.

En conclusion, on ne signe jamais un contrat à taux fixe quand les taux sont très hauts car ils ont plus de chance de baisser que de monter plus. C’est pareil avec les prix de l’énergie. Je ne signe pas un engagement sur 3 ans avec des prix aussi élevés qui devraient baisser dans tous les cas avec ou sans intervention publique puisque les banques centrales éteignent l’économie et créent une récession.

Donc la Wargon raconte ce qu’elle veut mais si elle me dit de signer, je ne signe surtout pas et cela n’engage que moi.

Charles SANNAT

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