LETTRE OUVERTE AUX RESPONSABLES DE BEAUBOURG
LETTRE OUVERTE AUX RESPONSABLES DE BEAUBOURG AU PRÉSIDENT DU CENTRE POMPIDOU AU DIRECTEUR DU MNAM A LA DIRECTRICE GENERALE
Sous le couvert de Julie Narbey Directrice générale,
Voilà, chère Madame, de nouveau que Fred Forest (cet emmerdeur-né pour certains et cet héros de la morale publique pour d’autres…) entre de nouveau d’une façon impromptue dans votre champ de vision professionnel ;-).
Je voulais vous laisser le temps de réflexion nécessaire pour vous voir apporter une solution à mes justes revendications citoyennes et humaines. J’ai été déçu que vous ne répondiez pas à mon simple désir de vous rencontrer. Peut-être (sans doute même…) est-ce que dans la position que vous occupez, vous n’êtes pas en mesure de changer quoi que ce soit à cette situation tels que sont structurés les services du Centre Pompidou et les rapports administratifs et des personnes qui les gèrent, notamment avec le MNAM. Je comprends très bien votre impuissance à me faire une proposition. Vous n’êtes vous-même que la pièce d’une énorme machine dans laquelle vous ne pouvez en fait intervenir que sur ce qui relève des fonctionnements administratifs...
Ceci dit, je crois savoir que vous avez informée tout net, Chris Labbé, auteure de la pétition qui circule à mon sujet qu’il était exclu que mon exposition puisse se prolonger où être reconduite. Il vous faudrait d’abord convaincre le Directeur du MNAM qui ne pourrait jamais s’incliner devant une telle demande. En effet ce serait là, d’une part, la reconnaissance de fait de ses propres erreurs et, d’autre part, son impossibilité de le faire, ce qui constituerait un désaveu public de sa propre administration. De plus n’a-t-on jamais vu un artiste avoir successivement deux expositions dans la même année ? Cette perspective est impensable. Et je ne suis pas assez naïf pour l’avoir cru. Cet acharnement mis à réclamer mon dû ne relevan que des procédures et stratégies de communication sur lesquelles s’appuie ma pratique artistique. Et cela, face au pouvoir abusif des Institutions.à l'encontre des artistes.
Sachant, en tout état de cause, que le temps ne compte pas, et qu’il suffit d’attendre « activement » en y mettant toute son énergie pour que les choses les plus imprévisibles arrivent un jour immanquablement. J’en ai fait cent fois l’expérience, et si vous vous penchiez sur ce que j’ai réalisé au cours de ma vie d’artiste, sans me vanter exagérément, je crois, que vous en seriez convaincue. Ne serait-ce, entre autres, que cette dernière exposition rétrospective obtenue au forceps et que tout le monde avait pris lors de son annonce pour un canular, tant elle paraissait improbable...
Cette correspondance, chère Madame, a donc pour objet de vous proposer une troisième voie pour sortir de l’impasse dans lequel vous vous trouvez !
Cela tiendrait, afin de vous manifester mes meilleures intentions de conciliation, à réaliser au Centre Pompidou dans les deux ans qui viennent une grande exposition sur l’Art sociologique. Une exposition du même type que celle consacrée au mouvement américain de la Beate Génération au 6eme étage en juin 2016. Cette exposition présentant le double mérite de donner la place qui est la sienne au troisième fondateur de ce mouvement, Jean-Paul Thenot, qui en a été exclu d'une façon incroyablement injuste, alors qu’Hervé Fischer et moi-même avons bénéficié, l’un et l’autre, cet été d’une exposition ! Et secondement, si jamais la responsabilité de nos institutions était (aussi) de promouvoir les initiatives des artistes Français ? Le mortel des communs ne comprenant pas toujours pourquoi en effet une telle exposition n’a pas encore était organisée au Centre Pompidou pour un mouvement dont les origines sont spécifiquement Françaises ? ? ? Alors qu'il y a bien longtemps que cela aurait du être fait !
Les membres du collectif étant de plus en plus sollicité sur le continent américain, le comble serait de voir ce mouvement mis en perspective par des acteurs culturels de pays étrangers le récupérer. Le comble d’ailleurs étant que ces deux expositions simultanées qui s’y sont déroulées cet été concernant toutes les deux l’art sociologique aient été présentées séparément, sans qu’aucun lien organique ne soit fait entre elles ? ? ?
Il aura fallu seulement attendre que la presse rectifie cette incompréhensible lacune. goo.gl/oPQj36 Ce qui est met directement en cause les deux commissaires qui en avaient la charge, ainsi que la direction du MNAM.
Cette expo que je propose, abandonnant celle que je réclamais pour moi seul, se ferait sous l’égide du Collectif d’art sociologique, auquel se joindrait Alain Snyers membre du Groupe UNTEL et prendrait une dimension internationale, en y intégrant la mouvance d’artistes des cinq continents. Son prix de revient serait réduit au maximum compte tenu du fait que cette exposition documentaire serait constituée pour l’essentiel de facsimilés ne demandant aucune assurance, ni des transports onéreux.
La France enfin serait honorée de pouvoir par cette exposition soutenir et promouvoir un mouvement d’origine Française de portée internationale désormais devenu historique par la force des choses. Aux mouvements artistiques nés en France, hormis l’art abstrait dont on se dispute encore la paternité à travers l’Atlantique, le Cubisme 1907 (Picasso/Braque) le Surréalisme 1920 (Breton/ Dali), Le Lettrisme 1945 (Isou/ Lemaître), les Situationnistes 1957 (Debord) le Cinétisme et l’Op-art 1961 (Le GRAV ), Support Surface 1969, l’Art Sociologique 1974 attend maintenant son tour
IL EN VA DE LA RESPONSABILITE DU CENTRE POMPIDOU ET DU MNAM D'ASSURER LA RECONNAISSANCE DE L'ART SOCIOLOGIQUE ET SON ANCRAGE DANS L'HISTOIRE DE L'ART.
En se saisissant de la proposition que nous lui faisons ici, il rendrait hommage à un mouvement dont les origines sont spécifiquement Françaises.Si jamais il négligeait cet offre que nous lui offrons avec générosité, ses responsables doivent savoir que notre détermination est grande et que les foudres de la communication moderne, assortie de l'imagination artistique, s'abattront sur eux sans violence mais aussi sans merci. Le pouvoir de l'éthique citoyenne et des artistes, reprenant tous ses droits légitimes pour les combattre.
Le fils de Gérard DIACONESCO, BRUNO, au milieu de FRED FOREST et de son éouse Sophie à PARIS.
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