Colonel à la retraite

Va comprendre, Charles ! Le gars, il veut qu’on lui donne du« Monsieur le Président », se vexe comme un pou lorsqu’un morveux l’appelle « Manu » et, en même temps – à deux jours près -, il transforme la cour du palais de l’Élysée en boîte de nuit branchée !

Qu’ils – elle et lui, car nous sommes passés, semble-t-il, en coprésidence – veuillent renouveler la vaisselle nationale du Palais, mettons ! 50.000, 500.000 euros ? On ne sait pas, on ne sait plus et on n’est plus à ça près, du reste. Et puis, lorsqu’ils quitteront l’Élysée, ils ne l’emporteront pas avec eux ; les successeurs pourront en profiter, sauf s’ils trouvent ça hideux. Qu’ils souhaitent se faire construire une piscine – hors-sol, nous précise-t-on ; comme eux, disent les mauvaises langues – au fort de Brégançon, mettons encore ! Après tout, la transparence de la vie publique n’impose pas aux touristes qu’on leur inflige la rencontre du couple présidentiel en maillot de bain sur la plage au coucher du soleil. La France compte aujourd’hui environ deux millions de piscines privées, alors une de plus… Et puis, enfin, comme disait la marquise de Pompadour, propriétaire un temps de cet hôtel qu’on n’appelait pas encore l’Élysée, « mon plaisir n’est pas de contempler l’or de mes coffres, mais de le répandre ». On peut même facilement imaginer que le plaisir est d’autant plus grand que ce n’est pas votre or…

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Mais que le perron de l’Élysée s’électrise un soir de fête de la Musique en se transformant en scène de spectacle, là, on a comme un doute : est-ce bien digne de César ? Qu’ils fassent cela, du côté jardin, re-remettons ! Les jardins, c’est fait pour batifoler. Mais les marches officielles du Palais ne sont pas celles du Festival de Cannes. On leur a pas dit ? Ces marches qu’emprunta le général de Gaulle, qu’empruntent tous les grands de ce monde à qui les gardes républicains rendent les honneurs ? Nous avions eu droit, en 2007, au début de son mandat, à un retour de footing d’un Nicolas Sarkozy, dégoulinant de sueur, histoire de montrer aux Français qu’il faisait comme il voulait et qu’il se moquait des convenances. Notez qu’il l’avait fait une fois. Pas deux…

Après la salle de sport sous Sarkozy, la boîte de nuit sous Macron. Il nous manquera quoi, après ? Tiens, la salle de prière pour bien nous faire comprendre que l’islam a toute sa place dans la République. Tout est possible.

1.500 personnes, triées sur le volet, ont donc pu s’éclater dans la cour de l’Élysée aux rythmes endiablés de plusieurs groupes de musique « électro ». La lointaine « successeuse » de Tante Yvonne, décidément en forme, s’est même déchaînée sur un « air » des Daft Punk. Sur le podium, un groupe exclusivement constitué d’artistes noirs. L’homme à la platine arborait, d’ailleurs, un tee-shirt qui était en soi tout un programme : « Fils d’immigrés, noir et pédé. » T-shirt qu’il eut la délicatesse de ne pas exhiber pour l’immortalisation de l’événement avec le « couple présidentiel » dans l’un des salons de ce palais qui, paraît-il, est la maison de tous les Français. Car, évidement, en bons mâle et femelle blancs, Brigitte et Emmanuel Macron ont posé pour la tofo entourés des joyeux drilles. Une bien belle soirée.

Du coup, par souci de parallélisme des formes, une idée en l’air, comme ça. Pourquoi ne pas organiser un Conseil des ministres dans une discothèque branchée de la Côte d’Azur ? L’ami Estrosi doit pouvoir tuyauter Manu. Genre soirée mousse, vous voyez, avec Bruno Le Maire en drag queen, Jacqueline Gourault « s’enlianant » autour de la barre de la pole dance et Gérard Collomb, lunettes noires de cacou à la platine. Ce serait « chié », comme dirait Jack Lang imité par Laurent Gerra !

 

Un bordel digne de Bamako

à l’Elysée : Macron a insulté
la fonction présidentielle

 

 

Publié le 22 juin 2018 - par 

J’en crois pas mes yeux !
Déjà Mamoudou à l’Elysée…
Mais là c’est cent fois pire !
Un groupe de rap crade, « sapé comme jamais », shorts de jean et maillots en résille noire, comme des prostitués africains, invité pour animer la fête de la musique à l’Elysée. Des zigues qui transforment les lieux et l’ambiance en rade underground, une smala hilare qui pose pour la photo avec le couple présidentiel… Une scénographie médiocre et obscène.

Lecteur vidéo

http://www.fdesouche.com/1028841-palais-de-lelysee-un-dj-fils-dimmigre-noir-pede-star-de-la-soiree-de-la-fete-de-la-musique

On peut voir que cette compagnie se comporte comme chez elle à l’Elysée, comme cul et chemise avec Manu et sa meuf. Le « salut Manu ! », c’est tout naturel entre potes. La main sur l’épaule de maman Brigitte et l’autre qui fait le V de la victoire, avec le regard complice au photographe, c’est cool ! Manu il est pote avec les groupes de rap. Pas avec des « gens qui ne sont rien », comme ce souchien de quinze ans qui s’est permis de l’interpeller comme s’ils avaient gardé les cochons ensemble.

La vérité finit toujours par émerger au fur et à mesure que se succèdent les événements.
En l’occurrence, tout le monde sait que Macron a fait ses premiers pas sur scène dans le cadre de son lycée d’Amiens où il avait obtenu, à l’âge de quinze ans, ses premiers succès en séduisant sa professeur de théâtre, devenue son épouse, aujourd’hui Première Dame et sexagénaire.

Le théâtre et la séduction… un duo à succès que Macron a mis à contribution dans tous les emplois qui lui ont fait de l’œil, de la finance au politique. Il faut dire que le maniement des semblants et la séduction y sont valeurs premières, puisqu’il ne s’agit plus aujourd’hui que de flouer, tromper, enfumer, pour se remplir les poches.

Et le petit Macron est bon séducteur. La finance, c’est « un métier de pute », c’est pas moi qui le dis mais son ami financier Alain Minc, non sans malice et gourmandise.
Alors que dire quand la finance dirige le politique ! Sinon que le profil idéal du politique, pour la finance, c’est un acteur, le vide à son service ! C’est d’ailleurs bien ainsi qu’Attali a qualifié Macron.

Petit aperçu récapitulatif de diverses incarnations du vide macronesque, purement théâtreuses :

1/ Au soir de l’élection présidentielle, nous avions vu notre président fraîchement émoulu jouer nuitamment le rôle du génie surnaturel, sauveur de l’Europe et du mondialisme, arrivant seul sous les projecteurs devant le Louvre et sa pyramide de verre… Raccourci des gloires d’hier et d’aujourd’hui devant lesquelles posait le novice, promu maître des horloges et du temps. Travail de metteurs en scène professionnels…

2/ Deux mois après, au lendemain de son premier 14 juillet, nous avons vu Macron jouer les pilotes de chasse à Salon de Provence, pour séduire les armées après qu’il eut humilié et viré leur chef. Pour un théâtreux, l’habit fait naturellement le moine et faute d’être vraiment utile, il lui est très agréable de le revêtir. C’est avec la volupté d’un travesti qu’il se glissa dans la combinaison d’aviateur. Non sans susciter des ricanements alentours et à juste titre… Justin-titre, dirai-je en pensant au Trudeau canadien aussi infantile et prompt à se travestir que notre Macron.

3/ On l’a vu jouer au Royal-Président, paradant en maître des lieux au château de Versailles pour impressionner Poutine. Pour quel résultat ? Aucun.

4/ On l’a vu jouer au « Grand chef d’Etat » aux côtés de Donald Trump. Un jeu de séduction très lourd qui consistait à lui taper dans le dos – avec une avancée de menton (pompée sur Manuel Valls) qui se voulait virile – tripoter les mains et étreindre sans cesse le Président des États-Unis. Tout dans le scénique et pas le meilleur ! L’apprenti théâtreux du lycée d’Amiens a beau avoir été promu au sommet de l’Etat, il ne dispose pas des subtilités des grands acteurs et n’a pas échappé au ridicule. Tant de caresses déplacées pour quel résultat ? Aucun.

5/ On l’a vu avant-hier jouer le rôle de l’Autorité en recadrant publiquement un gamin, un « souchien » de quinze ans qui voulait faire le malin en l’interpellant par un familier « Salut Manu ! ».

6/ Et voici que le lendemain, jour de la « fête de la musique », sans doute désireux de faire valoir son « en même temps » (en même temps « haute autorité » et permissivité sans limite) le petit théâtreux Macron a ouvert les portes de l’Elysée à un groupe de rap des bas fonds (qui a fait le casting ?), qui se flatte de vociférer des paroles provocatrices, insultantes, qui se produit dans des accoutrements et des scénographies immondes, transformant l’Elysée en temple de la transgression, de l’obscénité, en bordel digne de ceux de Bamako.

Cette dégradation scandaleuse de la fonction présidentielle par Macron – qui se flattait de l’avoir restaurée – devrait lui valoir un gros discrédit, et un sacré retour de bâton…

Victor Hallidée

elysée

kiddy

Elyseefetemusique

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