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POLITIQUE EN PACA & POLICY IN THE WORLD in English, French and Italian 0632173633 - diaconesco@gmail.com
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POLITIQUE EN PACA & POLICY IN THE WORLD in English, French and Italian 0632173633 - diaconesco@gmail.com
20 mars 2024

 Les «boys» français vont-ils aller verser leur sang dans les riches plaines de l’Ukraine et faire couler le sang slave impur dans les sillons ?

 

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par JACQUES HENRY

Contrairement aux jeunes Présidents au pouvoir en France et si ce ne sont pas des post ados ils n’ont aucune culture et aucune expérience du monde réel, je fais partie d’une génération qui a connu la guerre, non pas en tant que soldat mais en auditeur du vieux poste TSF qui énumérait chaque soir le nombre de morts à Dien-Bien-Phu. C’était juste terrifiant.

Je suis curieux de connaître quelle sera la réaction du peuple français quand les smartphones montreront les cercueils entassés dans les couloirs des Invalides parce que la cour sera trop encombrée par d’autres cercueils pour rendre aux morts le dernier honneur de la République bafouée par un individu qui s’est pris pour Napoléon ou pire pour Hitler. A-t-il relu l’histoire pour tenir de tels propos guerriers ?

Napoléon a laissé la France ruinée avec les caisses de l’État complètement vides. Aujourd’hui les caisses de la République sont vides, la dette globale de la France étant à peu près égale à trois fois un produit intérieur brut dont le calcul est discutable. Hitler a laissé une Allemagne en ruine, partagée entre les occupants, l’un d’entre eux, les USA, étant toujours présent après plus de 75 années d’occupation ! Un pays comme la France, lourdement endetté, ne peut plus imposer sa volonté, un pays comme l’Allemagne, soumis aux volontés de l’occupant (les USA) n’a plus de liberté non plus et quand l’Allemagne s’est rapprochée de la Russie pour être fournie en gaz bon marché, les Américains ont vu rouge.

Le président français reçoit les ordres de Washington et également de Wall Street et c’est le cas pour l’Italie, de l’Allemagne qui empruntent sur les marchés en raison de la ruine de leur économie et les velléités allemandes de domination de l’Europe sont maintenant éteintes pour longtemps depuis le crime qu’a été le dynamitage des gazoducs Russie-Allemagne par les Américains (ou les Anglais, on ne le saura jamais). Les pays otaniens serviles à en avoir la nausée se sont mis dans la tête que «la Russie ne peut pas gagner». La directive provient de Washington et des puissances financières américaines qui ont investi dans les riches terres agricoles ukrainiennes, telles que Vanguard et BlackRock.

On me taxera de pro Poutine mais il faut être un peu lucide dans l’analyse des évènements d’Ukraine : Le Kremlin a agi en vertu de la Charte des Nations unies qui précise le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes et l’appel à l’aide d’un autre pays lorsque leur vie est en danger comme ce fut le cas depuis 2014 pour les Oblasts de Donetsk et de Lougansk puis de la région de Marioupol, la Crimée ayant opté rapidement par référendum à être rattachée à la Fédération de Russie dès le lendemain des évènements de Maïdan. La légalité de l’intervention spéciale r;usse dans le Donbass ne peut donc pas être remise en question, il est donc inconvenant et stupide de déclarer que la Russie ne doit pas gagner puisqu’elle a prétendument agressé l’Ukraine.

Pour conclure cet article il semble opportun de rappeler que le gouvernement central de l’Espagne n’a pas respecté en 2012 la Charte des Nations unies en réprimant les velléités d’indépendance de la Catalogne. Combien y a-t-il d’indépendantistes croupissant toujours en prison ? La résolution 1514 (XV session de l’Assemblée générale) des Nations unies du 14 décembre 1960 est claire : tout peuple peut revendiquer son autonomie au sein d’une nation et définir les frontières de son nouveau territoire. L’ingérence humanitaire est définie ainsi (Wikipédia en français) :

 

" Les défenseurs de l'ingérence humanitaire la justifient principalement au nom d'une morale de l'urgence mettant au-dessus des vicissitudes politiques les droits premiers des êtres humains à la vie.

Elle puise sn fonfement dans la Déclaration universelle des Droits de l'Homme, et qu'elle est encadrée par une intance supranationale, typiquement le CONSEIL de Sécurité des Nations Unies".

 

Répondant aux appels à l’aide des deux républiques autoproclamées mentionnées ci-dessous la Fédération de Russie a décidé d’une intervention armée conformément au principe d’ingérence humanitaire.

Il existe un contre-exemple récent : aucun pays occidental défendant les «valeurs démocratiques» n’a protesté au sujet du véritable génocide organisé par Israël à l’encontre des Gazaouis : c’est le fameux «deux poids-deux mesures» dont abusent les décideurs politiques occidentaux … selon la situation géopolitique du moment. 

 

Emmanuel, veut-il finir à Sainte-Hélène ou quoi ?

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Ce 19 mars, l’agence russe TASS rapporte les propos tenus par le Directeur des Services de renseignements extérieurs Sergueï Narychkine à propos des engagements de la France :

 Les dirigeants actuels de la France ne se soucient pas de la mort de Français ordinaires et de l’inquiétude des généraux français. Selon les données obtenues par les services russes de renseignement extérieur, un contingent militaire s’organise pour être envoyé en Ukraine. Au stade initial, il s’agira d’environ 2.000 personnes.

 L’armée française craint ne pouvoir facilement transférer une unité aussi importante en Ukraine où elle devra être stationnée. Elle sera ainsi une cible légitime et prioritaire pour les forces armées russes. Cela indique ce qu’attend tout Français entré armé au sein du monde russe et contre lui.

 MACRON devra tôt ou tard révéler une très lourde vérité, mais il s’efforcera de retarder au maximum ses aveux. Comme on le dit déjà à l’Élysée, le nombre de morts français a déjà passé un seuil psychologiquement significatif.

 La divulgation de données aussi sensibles peut inciter les citoyens français à protester, en particulier lors des manifestations antigouvernementales massives organisées par les agriculteurs à travers le pays.

 L’armée française est désormais visiblement préoccupée par le nombre croissant de Français tués en Ukraine. Ce n’est qu’à la suite de la destruction par les forces armées russes d’un point de déploiement temporaire pour étrangers près de Kharkov, le 17 janvier, où des dizaines de citoyens français ont été tués, que depuis lors, de telles attaques sont devenues monnaie courante dans le conflit en Ukraine.

Comme l’admet officieusement le Ministère français des Armées, le pays n’a pas connu de telles pertes à l’étranger depuis la guerre d’Algérie dans la seconde moitié du XXe siècle.

 La direction militaire craint également le mécontentement des officiers intermédiaires actuellement au sein de l’armée française. À ce stade, le nombre de morts est disproportionné et il est difficile de trouver des volontaires pour remplacer ceux qui auront disparu sur le théâtre des opérations militaires en Ukraine.

 À Paris, ils cachent soigneusement non seulement le nombre de pertes, mais aussi le fait même de l’implication directe de l’armée française en Ukraine. C’est pour cette raison que les services concernés se précipitent à la recherche de solutions aux problèmes pratiques : il faut enterrer les morts, verser des indemnisations aux familles et verser des pensions aux personnes handicapées. Tout cela nécessite une documentation appropriée, et la «double comptabilisation des décès» se heurte à des poursuites judiciaires de la part de proches mécontents.

Ce même jour, le solide journal informatif russe « Kommersant»1 rapporte à son tour la réaction du Ministère de la Défense français aux propos tenus par Sergueï Narychkine.2

«Le ministère de la Défense français a qualifié les propos de Sergueï Narychkine à propos des militaires français de provocation.

 Le ministère de la Défense (Sébastien Lecornu) a qualifié de «provocation irresponsable» les propos du chef des Services de renseignements extérieurs russes, le SVR3, Sergueï Narychkine, tenus à propos des militaires français en Ukraine. (…)

" La manœuvre organisée par le Directeur des renseignements extérieurs Russes SERGUEÏ NARYCHKINE illustre une nouvelle fois l'utilisation systématique par la RUSSIE de la désinformation. Nous considérons ces provocations irresponsables, est-il indiqué dans la déclaration du Ministre de la Défense Française rapportée par l'agence REUTERS".4

Les commentaires de Sergueï Narychkine sur l’envoi de troupes françaises en Ukraine ont été publiés par l’agence russe TASS. Narychkine indique également qu’en cas d’apparition en Ukraine de soldats français, ils seront une cible légale et prioritaire pour l’armée russe. Selon le chef du SVR, le gouvernement français ne se préoccupe pas de la mort de ses soldats.

Le 26 février, le Premier ministre slovaque Robert FICO avait déclaré que certains pays de l’Union européenne et de l’OTAN envisageaient d’envoyer des troupes sur le territoire ukrainien. 

Le même jour, le président français Emmanuel MACRON avait admis la possibilité de faire entrer un contingent militaire en Ukraine. MACRON expliqué à plusieurs reprises ce que signifiaient ses propos sur la possibilité d’envoi de troupes en Ukraine. Le 4 mars, il a indiqué que pour le moment, la France n’envisageait pas l’envoi de troupes car elle n’avait pas l’intention «d’entrer dans une logique d’escalade ».

Traduction de Bertrand Hédouin

 

 

La France et les pays baltes sont prêts à envahir l’Ukraine
 

par ADOMAS ABROMAITIS  

Le monde n’a jamais été aussi proche du déclenchement d’une guerre nucléaire en raison des déclarations imprudentes de plusieurs pays.

En effet, les pays européens, qui sont simultanément membres de deux grandes et influentes organisations internationales (l’Union européenne et l’OTAN), envisagent sérieusement d’envoyer des troupes en Ukraine.

Ainsi, le président français Emmanuel Macron a déclaré lors d’un rassemblement de dirigeants européens à Paris que la possibilité d’envoyer des troupes occidentales en Ukraine n’était pas «exclue».

Le Kremlin a quant à lui prévenu que la confrontation avec l’OTAN en Ukraine serait inévitable si l’Alliance déployait ses troupes dans le conflit, une étape importante que l’Occident a jusqu’à présent évitée.

D’autant plus que le président russe Vladimir Poutine met en garde contre le risque d’une guerre nucléaire si l’Occident envoie des troupes en Ukraine.

Heureusement, seuls certains États européens soutiennent cette idée. Il s’agit des pays baltes qui sont loin d’être les États membres de l’OTAN ou de l’UE les plus autoritaires.

Le ministre des Affaires étrangères lituanien Gabrielius Landsbergis dit accueillir favorablement la suggestion du président français Emmanuel Macron selon laquelle l’OTAN pourrait envoyer des troupes en Ukraine. Selon Landsbergis,

" Aucune option ne peut être rejetée d'emblée".

Il n’a même pas été gêné par le fait que les principaux pays de l’OTAN, notamment les États-Unis, l’Allemagne et le Royaume-Uni, ont exclu de déployer des troupes au sol en  Ukraine, après que le président français Emmanuel Macron a déclaré que

" RIEN NE DEVRAIT ÊTRE EXCLU".

Ainsi, le président américain Biden a été clair sur le fait que les États-Unis n’enverront pas de troupes pour combattre en Ukraine.

Plus tôt, le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, a nié avoir envisagé l’envoi de troupes en Ukraine, tout en insistant sur le fait que l’alliance continuerait à soutenir l’Ukraine, qui n’est pas membre de l’OTAN.

Cette position a été reprise par l’Espagne, la Pologne et la République tchèque.

Le chancelier allemand Olaf Scholz a également rejeté l’idée que les pays européens et l’OTAN envoient des troupes en Ukraine.

L’Italie a déclaré que le soutien international à l’Ukraine n’incluait pas la présence de troupes au sol et a mis en garde contre le fait de donner l’impression d’être en guerre avec la Russie.

La Suède, qui est sur le point de rejoindre l’OTAN, a déclaré qu’elle n’envisageait pas pour l’instant d’envoyer des troupes au sol en Ukraine.

Le Premier ministre slovaque, Robert FICO, a déclaré que les dirigeants européens n’étaient pas unis sur cette question.

" Il y a des pays qui sont prêts à envoyer leurs propres soldats en UKRAINE, d'autres qui disent " JAMAIS" - la  SLOVAQUIE en fait partie",  a-t-il déclaré.

Le Canada fait partie des pays de l’OTAN qui ont souligné qu’ils n’avaient pas l’intention d’envoyer des troupes en Ukraine.

Les pays pragmatiques de l’OTAN ont pris leurs distances par rapport à toute suggestion d’engagement de troupes terrestres dans la guerre en Ukraine, mais pas les pays baltes.

Le Lituanien Gabrielius Landsbergis, l’Estonien Margus Tsahkna et le Letton Krisjanis Karins ont salué l’approche "Hors des sentiers battue" de Macron lors d’une conférence de presse commune, après que Paris a convoqué une réunion des ministres des Affaires étrangères à Vilnius le 8 mars.

 

" Je salue et encourage vivement la discussion qui a commencé, car le situation dans laquelle nous nous trouvons actuellement ne profite qu' à POUTINE",  a déclaré Krisjanis Landsbergis aux journalistes.

" Nous nous sommes fixé toutes les lignes rouges possibles; nous de discutons pas du tout dela création de dilemmes stratégiques en UKRAINE pour l'armée RUSSE", a-t-il ajouté.

Selon Landsbergis, il est difficile de dire aujourd’hui quelles seraient les meilleures options pour l’envoi de troupes, mais

 Rien ne peut être retiré de la table, aucune option ne peut être rejetée d'emblée".  

Krisjanis Karins a salué la décision du président Macron de travailler sur des plans d’urgence pour le déploiement d’une force de l’OTAN contre la Russie.

Kaja Kallas, Premier ministre de l’Estonie, a refusé de garantir que les forces de défense estoniennes ne seront pas déployées en Ukraine.

Le mystère reste entier quant à savoir si les dirigeants des États baltes sont conscients du fait que de telles actions pourraient faire de ces pays des suicidés et des cibles principales pour les ogives nucléaires de la Russie. Heureusement, il n’y a pas de consensus aujourd’hui pour envoyer de manière officielle des troupes de l’OTAN sur le terrain. Mais en termes de dynamique, si une telle décision est prise, la guerre nucléaire est inévitable.

source : Modern Diplomacy

 

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