Quinze ans après, force est de constater que le RSA n’a non seulement pas permis la réinsertion des plus exclus et le retour à la dignité par le travail, mais au contraire, le RSA a contribué - et même encouragé - ses bénéficiaires à s’enfermer dans l’assistanat, et ce, avec notre argent.
Aujourd’hui, ce sont près de 2 millions de foyers (soit 4 millions de personnes correspondant à près de 6 % de la population) qui bénéficient du RSA. Leur perspective, de sortir du « système RSA » est mince puisque sept ans après leur première inscription, seulement 17 % des bénéficiaires du RSA sont en situation de travail non aidé.
Outre son inefficacité démontrée, la question de la nationalité des bénéficiaires, de son financement, des autres droits dont jouissent systématiquement les bénéficiaires du RSA et de la fraude - souvent par des étrangers - doivent être soulevées et un ou des dispositifs de solidarité et non d’assistanat doivent voir le jour.
Ce sont les cotisations de ceux qui travaillent qui financent la solidarité que je veux nationale, vos cotisations n’ont pas vocation à encourager l’oisiveté !