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POLITIQUE EN PACA & POLICY IN THE WORLD in English, French and Italian 0632173633 - diaconesco@gmail.com
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30 novembre 2023

LE FOUTOIR LIBERTICIDE QR-CODE ARRIVE EN 2024 AVEC LA TENUE DES JEUX OLYMPIQUES DANS PARIS ET L'ILE DE FRANCE

« Le QR Code pour se
déplacer. Nous y arrivons
et c’est un immense danger ! »

 

L’édito de Charles SANNAT

Mes chères impertinentes, chers impertinents,

Vous connaissez la blague… « vous savez quelle est la différence entre une théorie du complot et la réalité ? »

La réponse ?

6 mois !

L’humour populaire en dit beaucoup sur le fonctionnement des sociétés humaines.

Les plus anciens comme moi se souviennent du légendaire humour russe sous le régime soviétique.

Cela fait longtemps que beaucoup craignent que progressivement et insidieusement on nous réduise toutes nos libertés, y compris celle de se déplacer.

Ce sera évidemment

au nom de la sécurité.

Une sécurité que nos dirigeants font tout pour ne pas assurer et pour rendre défaillante.

Ils créent donc de toutes pièces le problème.

Une fois que le problème prend une ampleur invivable, alors on arrive avec une solution magique, et cette solution est toujours liberticide. Toujours.

Finalement vous avez aimé le QR code pour le passe sanitaire.

Vous allez l’adorer

pour les JO.

Puis après, vous l’adopterez pour votre crédit social, parce que vous serez un bon citoyen docile qui attend sa pitance sous forme d’un RSA mensuel. Pardon excusez-moi, sous la forme d’un revenu universel. C’est tellement beau, tellement généreux la dépendance forcée. La soumission pour la gamelle.

« Automobilistes et piétons ne pourront pas circuler librement dans certaines zones de la capitale et en Île-de-France cet été. Sauf s’ils s’inscrivent sur une plateforme numérique dédiée, annonce Laurent Nunez.
Une attestation comme lors des confinements ? À quelques mois du début des Jeux olympiques de Paris, le préfet de Police dévoile auprès de nos confrères du Parisien les contours du dispositif de sécurité qui sera en vigueur à l’été 2024. Laurent Nunez annonce notamment qu’une dérogation sera nécessaire pour circuler librement dans Paris lors de la compétition.

« Il faudra s’enregistrer en amont sur une plateforme numérique en fournissant un certain nombre de justificatifs, de domicile mais pas que », prévient-il dans les colonnes du quotidien régional.
Toutes les personnes qui souhaitent ou qui doivent s’approcher des nombreux olympiques à Paris et en Île-de-France seront concernées: « Vous aurez un QR code à présenter lors des contrôles », dit Laurent Nunez.

Qu’ils se gardent leurs JO et que les JO soient un bide pour bobo QRcodés!

Déjà que je n’aime plus mettre les pieds à Paris, ne comptez évidemment pas sur moi pour m’inscrire sur une plateforme en téléchargeant mes données biométriques et mes justificatifs pour aller faire le pimpim. Qu’ils se gardent leurs JO, les baignades dans la Seine, les contraintes, les prix effroyables.

Ils mettent le ticket de métro à 4€.

Ils ferment des stations de métro…

C’est fou.

C’est incroyable.

Ils vont tellement loin dans le délire, que l’on en arriverait presque à souhaiter qu’ils se plantent dans l’organisation.

Et comme tout va bien se passer puisque les JO seront dans les faits interdits presque à tous, alors, ils pourront bénir le QRcode, et vous connaissez la suite.

Le ticket de métro restera à 4 euros pour renflouer d’Hidalgo, et nous terminerons tous QRCodés.

Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.

Préparez-vous !

Charles SANNAT

 

liberté-sécurité

 

 

Alors que le ticket de métro vient d’être dématérialisé, enfin pour les carnets de 10, mais reste encore disponible à l’unité, cette annonce d’augmentation du tarif unitaire à 4 euros préfigure certainement une hausse durable du carnet et surtout du ticket à l’unité.

Pourquoi ?

Parce que ce ticket concerne avant tout les touristes.

Les Parisiens, eux, les vrais, disposent tous d’un abonnement annuel Navigo.

Alors les autres passeront à la caisse, et puis, vu le prix du ticket au stade pour les JO ou le prix des chambres d’hôtel, on peut bien vous vendre un ticket à 4 euros.

Le problème c’est l’après JO.

On aime bien le provisoire qui dure en France et Paris a besoin de beaucoup de sous.

Pas sûr que les prix baissent après les JO, c’est presque sûr qu’ils ne baisseront pas !

 

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Charles SANNAT

 

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JO 2024 : QR codes
et prix prohibitifs pour
une « fête populaire »

 

Des QR codes pour circuler dans Paris pendant les Jeux olympiques 2024 ? Vous n’en rêviez pas, Nuñez l’a fait. On savait le préfet de police de Paris acharné contre les boîtes des bouquinistes. Il annonce, ce mercredi, aux automobilistes et aux riverains à quelle sauce ils seront mangés.

Prenant ses crayons de couleur, Laurent Nuñez a dessiné deux périmètres sur le plan de Paris. Le bleu, où n’entreront en voiture « que ceux qui y vivent, travaillent ou veulent se rendre dans un commerce ou un restaurant », explique-t-il au Parisien. Il faudra montrer patte blanche en justifiant son déplacement auprès des agents de police. Et le rouge, où « le principe est l’interdiction de circulation, sauf dérogation, en raison du flux piétonnier important et des risques d’attaque à la voiture-bélier ou de perturbations ».

Inscription en ligne obligatoire

Il sera impossible de pénétrer dans le périmètre rouge sans le précieux sésame numérique, le Schibboleth concocté par M. le préfet de police : un QR code obtenu en s’inscrivant au préalable sur une plate-forme numérique et « en fournissant un certain nombre de justificatifs, de domicile mais pas seulement. Les commerçants pourraient en avoir besoin pour des livraisons, par exemple. » Riverains et commerçants apprécieront, tout comme les livreurs, cette nouvelle tracasserie. Ils peuvent toujours se plaindre : sans QR code, ils seront refoulés.

Raffinement dans la tracasserie : si vous habitez sur le parcours de la cérémonie d’ouverture et que vous invitez des amis à la suivre depuis votre balcon, attention ! « Il faut les inscrire sur la plate-forme, prévient Nuñez. Cela passera par une obligation déclarative qui reposera sur l’habitant avec la production des identités des personnes invitées. » QR code, on vous dit !

 

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Le Préfet de Laurent Nuñez

 

 

Le QR code, cette chinoiserie

Derrière cette usine à gaz se cache (à peine) un outil de contrôle des populations, dans la foulée des dérogations et QR codes vaccinaux dont l’épidémie de Covid a été l’occasion. Cela se fait par étapes, pour ne pas effrayer.

En Chine, le pouvoir communiste utilise le QR code sans vergogne, autorisant ou non la circulation des citoyens en fonction d’un code couleur : « Ce plan ne se limite pas à la période d’épidémie, c’est un projet à long terme qui vise à établir un modèle de contrôle social automatisé et algorithmique », écrit Yuwen Zhang (L’Hégémonie du QR code en Chine). Grâce à Laurent Nuñez, la France rattrape un peu son retard.

Le prix du ticket de métro sera doublé

Ces démarches à faire et ces sur-embouteillages devraient rebuter les automobilistes déjà dégoûtés des temps de trajet dans Paris et les réorienter vers des transports en commun… irréguliers et sales. Là les attend une autre bonne surprise. Valérie Pécresse, présidente de la région Île-de-France, a annoncé que le célèbre ticket T passera à 4 euros, du 20 juillet au 8 septembre ; un passe « JO2024 » sera mis en vente à 70 euros la semaine.

Pécresse justifie cette hausse par la mise en place de rames supplémentaires et le surcoût de l’organisation des Jeux (qu’elle estime à 200 millions d’euros), qu’il est normal selon elle de faire payer aux usagers et non à l’ensemble des Franciliens.

Face à cette hausse, les gens sont vent debout. Il y a quelques mois, le prix des places avait déjà fait controverse. Que dit le site ? « À partir de 24 euros, on pourra assister à tous les sports olympiques. » Oui, en étant aux pires places, assez loin pour ne pas distinguer si l’athlète lance un poids ou un javelot. Les bons et très bons sièges, lors d’épreuves comme les finale de basket ou d’athlétisme, sont à 525 et 980 euros.

Les Jeux olympiques s’annoncent à la fois chers et compliqués, pour les spectateurs, pour les riverains, pour les gens qui, n’étant ni l’un ni l’autre, viennent à Paris pour travailler. C’est l’idée que se font le comité Paris2024 et le ministère des Sports d’une « fête populaire ».

 

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La bonne aubaine
du pourrissement

 

 

par H16

Tristesse en République du Bisou Démocratique : des trous dans le vivrensemble sont brutalement apparus.

 

La presse avait pourtant tout fait, ces dernières décennies, pour que les événements comme ceux survenus récemment à Crépol soient correctement assimilés à de simples faits divers sans aucune dimension politique. Las, plus personne ne semble croire aux contes narrés avec force persuasion par les médias de grand chemin comme autant de pommades sur les plaies purulentes que la République, indigne, laisse se multiplier.

 

En même temps, en Irlande, le même vivrensemble est parti en fumée avec les bus pour clandestins que la foule, excédée par l’insécurité locale galopante, a pris pour cible dans un mouvement spontané assez peu inclusif.

De façon intéressante, ce regain de tensions et ces agitations provoquent plusieurs types de réaction.

Au sein de la bruyante extrême-gauche, largement relayée par des médias avides de bien retranscrire précisément toutes ses éructations, l’opinion est claire : ces soubresauts violents sont le résultat direct d’une montée du fascisme d’extrême-droite qu’il faut réprimer aussi sévèrement que possible. Et la liberté d’expression de cette frange brune doit être largement remise en question, car tout le monde sait que cette liberté d’expression ne peut s’entendre que dans un cadre démocratique strictement défini (sous-entendu «par l’extrême-gauche»).

Sans surprise, ce désir du pénal et cette volonté de museler l’opinion inconfortable ont tendance d’une part à réduire la crédibilité de cette gauche et d’autre part à augmenter l’envie d’en découdre d’une portion croissante de la population qui n’aime pas trop être caractérisée à tort d’extrême-droite par une bande de plus en plus minoritaire de crasseux d’extrême-gauche à la morale de plus en plus souple et au Deux-Poids Deux Mesures si visible que même leurs têtes d’affiches bégayent péniblement en plateau des explications de plus en plus confuses sur leurs positions intenables.

 

De l’autre côté, à l’extrême-droite, les conséquences observés trouvent à peu près toutes leurs causes dans l’immigration au point d’oublier des pans entiers de problèmes et de dynamiques sociales installées depuis des lustres dans le pays. Pour cette droite, s’occuper de ce problème est non seulement prioritaire, mais permettrait de résoudre (magiquement ?) tous les autres problèmes ou presque.

 

Au milieu, les peuplades molles de l’extrême-centre jouent du fifrelin sur l’air du «en même temps» et tentent de composer avec ces deux extrêmes, les positions intermédiaires étant de toute façon gommées à l’ère du tout émotionnel médiatique qui a amplement remplacé l’analyse froide et posée des phénomènes que nous vivons. Cet extrême-centre, fabricant industriel d’hommes-soja, faibles et soumis à toutes les modes de pensées les plus invertébrées, est bien incapable de trancher entre les deux positions.

 

On pourrait croire que ce n’est pas plus mal, ces deux extrêmes représentant des non-solutions. En réalité, c’est encore pire puisque refusant le choix entre la soumission gluante de la gauche ou le combat sans stratégie ni tactique de la droite, on ne voit que des lapins ultra-centristes effrayés et immobiles, hypnotisés par la lumière puissante des gros phares du futur évident qu’ils vont se prendre en pleine poire.

En revanche, peu nombreux sont ceux qui notent que tout ceci semble se cristalliser vers une «solution» dont objectivement personne ne veut, à l’exception d’une très petite minorité de privilégiés actuellement au pouvoir.

En fait, que la solution qui se précise doucement soit voulue (c’est-à-dire qu’elle soit un but final, sciemment architecturé et obtenu avec différentes étapes clairement planifiées) ou non (par opportunisme politique qui, sans réellement planifier, reconnaît ce qui fait sa survie et ce qu’il est nécessaire de mettre en place pour garantir sa continuité et l’obéissance des troupes), l’actuelle situation contribue directement à la mise en place de l’ensemble des paramètres économiques, sociétaux et politiques pour l’avènement d’une véritable dictature.

 

Oui, le chaos qui se met en place, inexorablement, le pourrissement à venir d’une guerre civile larvée est une véritable aubaine pour une petite partie très sélectionnée de ceux qui nous dirigent actuellement.

 

De façon aussi ironique que triste, ceux qui crient sans arrêt au fascisme pour un oui ou pour un non vont s’en prendre une grosse goulée, à base de société de surveillance massive, répressive et intrusive comme jamais, et seront assez probablement les premiers à applaudir des deux mains, leur conformisme et leur grégarisme (largement démontré pendant la période covid) suffisant amplement à éteindre tout problème psychologique dans une dissonance cognitive hermétique comme un sous-marin soviétique.

 

Et non, ce n’est pas une exagération : il n’y a jamais de hasard en politique.

 

Il n’est qu’à voir la petite musique qui se met en place, discrètement mais sûrement, pour comprendre l’air qu’on va nous jouer dans les prochains mois : si vous voulez un retour à l’ordre (que tout le monde réclamera alors), la seule solution sera l’application pour tous d’une surveillance de masse, par exemple avec l’identité numérique que l’Europe s’emploie à pousser de tous les côtés.

L’apparition récente de lois de plus en plus contraignantes en matière d’ordre civil (sur le non-respect de futurs couvre-feux, par exemple) là encore ne doivent rien au hasard, tout comme le hasard n’a rien à faire dans l’accroissement massif des sanctions en cas de pensées interdites.

En réalité, la montée de ces tensions de plus en plus vives, la cristallisation des opinions en camps clairement séparés et irréconciliables (que ce soit sur ces questions migratoires ou sur d’autres sujets, depuis le conflit au Proche-Orient en passant par la guerre russo-ukrainienne, les vaccins ou d’autres encore) ne vise qu’un but :

 

"que les individus soient isolés, qu’ils ne puissent plus réellement faire corps, qu’ils ne puissent plus trouver de terrain commun pour résoudre les problèmes qu’on leur jette à la figure, voire qu’on leur crée à desseins.

Cet isolement permet de limiter la taille des rébellions, et de les écraser dès leurs prémices, dès l’apparition d’un noyau."

 

Car sinon, le peuple pourrait se souvenir qu’il est bien plus nombreux et plus puissant que les politiciens. Le peuple est dans leurs couloirs à leur tenir des portes, dans leurs salons à leur servir le café, dans leurs cuisines à préparer leurs repas, dans leurs voitures à les conduire, dans leurs écoles à enseigner ou garder leurs enfants.

Pour les politiciens, le pourrissement qu’on observe est une aubaine.

Pour le moment.

 

YouTube video

source : Hashtable

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