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POLITIQUE EN PACA & POLICY IN THE WORLD in English, French and Italian 0632173633 - diaconesco@gmail.com
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15 septembre 2023

CULTURE A NICE CULTURE A NICE CULTURE A NICE CULTURE A NICE

infos ciné Nice Semaine

11 septembre 2023

Séance de rentrée du CINÉ-CAFÉ de Nice aujourd'hui LUNDI 11 SEPTEMBRE au BISTROT DE L’OPÉRA, 3 rue Saint François de Paule à partir de 18H30.

Séance de rentrée du Ciné-café de Nice

   

Séance de rentrée du Ciné-café de Nice

Event in Nice, France by Ciné-Café de Nice on Monday, September 11 2023

 

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Article association Prise 2
Les nuits d’Acropolis

Flash-back sur la vie noctambule du Palais des Congrès Acropolis de Nice et les avant-premières nationales et mondiales de cinéma qui y ont été organisées, généralement au profit d’œuvres caritatives. Elles se déroulaient le plus souvent salle Apollon, dotée d’un écran de 24 mètres de base, ou dans d’autres salles du complexe. 

Les nuits d’Acropolis

 

   
 

Les nuits d’Acropolis

Flash-back sur la vie noctambule du Palais des Congrès Acropolis de Nice et les avant-premières nationales et mo...

 

16 et 17 septembre 2023

« C’était le Pathé Paris »

 

! EXPOSITION uniquement visible pendant le WEEK-END des JOURNÉES EUROPÉENNES DU PATRIMOINE 2023 !

è   Le 12 juin 2019 fermait à Nice le plus ancien cinéma de l'avenue Jean Médecin : le Pathé Paris. Présents le dernier jour d'exploitation du multiplexe, l'Association Prise 2 et le photographe Olivier Ruis immortalisent les lieux et se jurent d'en faire un jour une exposition.
Quatre ans après, ils livrent leurs plus belles images du Pathé Paris et vous invitent à remonter un siècle de cinéma de l'adresse mythique, archives à l'appui.

Organisée par association Prise 2

16 et 17 / 09 de 9h30 à 18h

Lieu : Les Satellites

15 Avenue Georges Clémenceau – Nice centre

 

Exposition PRISE 2 : "C'était le Pathé Paris..." - Journées Européenes du Patrimoine 2023

   

Exposition PRISE 2 : "C'était le Pathé Paris..." - Journées Européenes d...

Event by Association Prise 2 on Saturday, September 16 2023

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 avec causerie "BB et Nice" Mairie de Nice. 16-17/09. 
14h et 16h. S'inscrire par mail : henry-jean@servat.net.net

 

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Valeurs Actuelles, no. 4528

jeudi 7 septembre 2023

Henry-Jean Servat, l'épine dans le pied de Christian Estrosi

 

Par Gaure Valentin

Portrait. Le journaliste, grand confident des stars, s'occupait de la protection animale et du cinéma dans l'équipe du maire de Nice. Débarqué il y a deux mois pour avoir critiqué la politique culturelle de la ville, Henry-Jean Servat entend poursuivre sa mission.

Il erre dans les couloirs sombres de la mairie de Nice. Nous sommes dimanche et l'été abat ses dernières cartes. Pourtant, Henry-Jean Servat est là. Seul à déranger le policier municipal de service afin d'accéder à son bureau. L'ancien chroniqueur mondain est un élu sérieux, consciencieux. Peu importe s'il troque l'habituel costume- cravate contre des chemises bariolées qui lui donnent un air baroque. Henry-Jean Servat est entré en politique en 2020. Pour servir les animaux. Un combat qui fera sans doute sourire les cyniques, mais auquel il se consacre avec une rare minutie.

N'est-ce pas, après tout, une cause chrétienne ? Comme le disait saint François d'Assise : «Ne pas blesser nos humbles frères les animaux est notre premier devoir envers eux, mais cela ne suffit pas. Nous avons une mission plus grande : les aider chaque fois qu'ils en ont besoin. »Henry-Jean Servat s'y attelle. Et cela même si, depuis le 22 juin, sa délégation municipale au droit des animaux lui a été retirée. Même tarif pour le cinéma, son autre passion. Le tout en raison d'un conflit avec Christian Estrosi. L'ancien visage de Télématin se retrouve au placard. Congédié.

Désormais non-inscrit, Henry-Jean Servat poursuit son travail comme il le peut, tente de faire avancer les dossiers. Dans son petit bureau, qu'il décore avec de superbes photographies d'actrices et même une gravure originale de Picasso, l'esthète décroche son téléphone, fait jouer ses relations pour sauver ici, un âne, là, un troupeau de moutons. D'ailleurs, il maintient l'organisation de la fête des animaux, le 7 octobre prochain. Avec ou sans le soutien de la municipalité. Une pétition en ligne en faveur de sa réintégration atteint 30 000 signatures.

Estrosi fait la sourde oreille

Le voilà privé de bien des moyens d'agir. Semblable à un personnage de Kafka, Henry-Jean Servat s'arc-boute contre le mur froid de l'administration. Ses courriers, coups de fil et autres courriels à Christian Estrosi ne donnent rien. Une situation qui date de bien avant leur fâcherie. Il n'a tout simplement jamais rencontré l'édile en privé depuis son entrée au conseil municipal. « En trois ans, j'ai écrit seize lettres au maire, toutes sans réponse, comme ma demande à propos de la création d'une infirmerie pour goélands ou la participation à la commission du film des Alpes- Maritimes. » De l'indifférence, ses relations avec Christian Estrosi tournent maintenant à l'aigre. Henry-Jean Servat est puni. Sanctionné pour mauvaise conduite.

Quelles fautes lui valent pareil châtiment ? Dénué de toute discipline de parti, peu habitué à la langue de bois et à la flatterie, Henry-Jean Servat n'a pas pu s'empêcher de l'ouvrir. Cette grande gueule sympathique a osé dire tout haut ce que beaucoup pensaient tout bas. Et s'est mué en redoutable contempteur de la politique culturelle de la ville. De quoi s'attirer les foudres de Christian Estrosi, bien décidé à faire régner l'ordre dans sa majorité. Entre l'élu turbulent et ce maire attaché à la loyauté sans faille de ses hommes, le divorce semble consommé. Par le biais d'un Tweet, Servat va jusqu'à comparer Nice à « une métropole de la Corée du Nord »!

Henry-Jean Servat n'y est pas allé de main morte. D'abord, ce passionné de théâtre s'est ému de la démolition du Théâtre national de Nice. Le bâtiment imaginé par l'architecte Yves Bayard, inauguré en 1989, a été déblayé pour permettre le prolongement de la promenade du Paillon, cette coulée verte dont Christian Estrosi entend faire le grand projet de son troisième mandat. La destruction d'un tel morceau du patrimoine a provoqué l'ire de nombreux citoyens niçois, emmenés par Éric Ciotti. Bien que membre de la majorité, Servat partageait ce point de vue : « Je suis dans une majorité, mais je trouve que ce n'est pas bien, c'est dommage. »

Sur ces entrefaites, l'ami de Brigitte Bardot enfonce le clou. Cette fois, ce sont les oeuvres du sculpteur Orlinski qu'il dézingue dans les médias. Christian Estrosi semble beaucoup apprécier ces animaux géants et psychédéliques, peinturlurés aux couleurs criardes. Ainsi, sur la place Gambetta, un ours blanc façon François Pompon fait son apparition. Plus loin, un immense lion noir, un T-Rex rouge, un crocodile gueule grande ouverte. Et, bien sûr, l'immense gorille jaune qui surplombe la place Masséna. Pour Henry-Jean Servat, « ces statues sont horribles ! Ce ne sont même pas des oeuvres. Même la mère de Christian Estrosi m'a dit qu'elle était d'accord avec moi ! C'est une femme épatante, je lui ai d'ailleurs trouvé un petit chien » .

Enfin, il dénonce la « mise en scène woke » de l'opéra de Nice. Cet amoureux du chant lyrique considère que l'institution « trafique les oeuvres ». Il a d'ailleurs claqué la porte du conseil d'administration. Un moyen de protester contre la culture de l'annulation et la réécriture des chefs-d'oeuvre.

Ciotti, un futur allié ?

Après ses prises de position remuantes, il a bien tenté de faire amende honorable. Lettre de regrets, excuses formulées auprès de l'adjoint à la culture Robert Roux. Rien n'y fit. Demeure l'amertume d'un limogeage brutal. Henry-Jean Servat estime avoir été traité comme un « laquais ». « Le maire ne l'a pas fait lui-même, il m'a fait téléphoner par son directeur de cabinet. Je n'ai pas trouvé que c'était la grande classe. J'ai tenté de parler au maire en lui laissant des messages sur son répondeur, en lui envoyant des textos, des mails, des lettres ; il ne m'a jamais répondu. »

Henry-Jean Servat poursuit, avec regrets : « Ce qu'il aurait pu faire, c'est tout simplement me convoquer dans son bureau. Il me passait un savon, me remontait les bretelles, avec ou sans témoins, et on passait à autre chose ! Il serait passé pour un maire tolérant. » Depuis son éviction, Servat observe le relatif attentisme de la mairie quant à ses délégations perdues. « Depuis qu'ils m'ont retiré mes attributions, ils n'ont rien fait pour les animaux. Rien ! Pas même un Tweet ! Tout est au point mort ! »

Alors, Servat ronge son frein. Il est privé des deux secrétaires qui travaillaient avec lui. Tant pis aussi plus anecdotique pour le petit réfrigérateur qu'on vient de lui confisquer. Bientôt sans doute, on l'exfiltrera de son bureau, pour le faire déménager en face, dans un bâtiment décrépit dédié à l'opposition. « Avec l'équipe de la cinémathèque, nous avions préparé une belle programmation pour le cinéma d'été en plein air sur le quai de la Douane. On m'a interdit d'aller présenter les films ! »La politique est parfois bien mesquine.

Et maintenant ? Henry-Jean Servat compte poursuivre ses combats. Pour les animaux comme pour le septième art. « Je vais faire une exposition Michèle Mercier, deux expositions Bardot, une autre sur de Funès. Tout cela, je le maintiens et je le ferai. » Peut-être avec le soutien du conseil départemental des Alpes-Maritimes ? « Ciotti m'a dit : Ce que vous faites pour les animaux et le cinéma, c'est formidable. »

L'homme qui possède treize chiens ne regrette pas d'avoir tourné la page de sa vie antérieure, parisienne et assez bling-bling. « Avant, à Paris, j'avais une vie de pantin mondain un peu snob. J'avais un appartement formidable aux Champs-Élysées, mon rond de serviette au Fouquet's, ma Rolls, j'ai présenté je ne sais combien de bals de princesses. Mais ce qui m'a révolté, c'est la trahison faite aux animaux. J'ai voulu faire, à mon petit niveau, comme Brigitte Bardot qui est un exemple et une amie. »

Il espère encore retrouver ses délégations : « Je suis professionnellement inattaquable. Je n'ai pas l'intention de me laisser débarquer pour une affaire de liberté d'expression. » Avec une pointe d'humour, l'auteur de soixante-dix ouvrages poursuit : « S'il le faut, j'irai jusqu'à la Cour européenne des droits de l'homme ! » En attendant Strasbourg, Henry-Jean Servat déposera, lors du prochain conseil municipal, une proposition qui fera assurément grand bruit : « Je proposerai que Nice devienne une ville anticorrida. » Christian Estrosi est prévenu : l'homme n'est décidément pas du genre à en rabattre. Une qualité tout ibérique.

Henry-Jean Servat, l’épine dans le pied de Christian Estrosi

   
 

Henry-Jean Servat, l’épine dans le pied de Christian Estrosi

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Le journaliste, grand confident des stars, s’occupait de la protection animale et du cinéma dans l’équipe du mai...

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Lundi 18 septembre à 19h15

Au cinéma Les Variétés

Projection « Viva varda ! » 

En présence de son réalisateur : Pierre-Henri Gibert

Viva Varda ! est un véritable hommage à Agnès Varda. Ce documentaire a rencontré un vif succès au festival de Cannes cette année et vous sera proposé en séance unique à Nice au Cinéma Variétés

Le lundi 18 septembre à 19h15.

La projection et la rencontre sont totalement gratuites.

Viva Varda ! est un véritable hommage à Agnès Varda. Ce documentaire a rencontré un vif succès au festival de Cannes cette année et vous sera proposé en séance unique à Nice au Cinéma Variétés

Réalisatrice phare de l’après-guerre, initiatrice de la Nouvelle Vague, saluée de son vivant comme une rockstar à Hollywood, Agnès Varda est une source d’inspiration pour toute une nouvelle génération de cinéastes.

Avec des films comme Cléo de 5 à 7, Le Bonheur, Sans toit ni loi, Les Glaneurs et la glaneuse, elle a proposé une œuvre décalée, ouverte sur le monde, sensible aux plus fragiles, souvent loufoque. Toujours à l’écoute de son époque, elle a bousculé jusqu’au cinéma lui-même qu’elle a refusé de réduire à la fiction pure ou aux seuls longs-métrages.

Agnès Varda s’est imposée comme une femme libre, constamment imprévisible, aussi déroutante dans son parcours que séduisante dans sa pugnacité, son courage à aller jusqu’au bout de son désir – fut-il déconcertant.

Cette séance est organisée dans le cadre du festival Play It Again qui cette année met à l’honneur les Héroïnes au cinéma, en partenariat avec l'ADRC et Arte.

 

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Play It Again : Viva Varda ! En présence du réalisateur.

   

Play It Again : Viva Varda ! En présence du réalisateur.

Event in Nice, France by Cinéma Variétés - Nice on Monday, September 18 2023




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