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POLITIQUE EN PACA & POLICY IN THE WORLD in English, French and Italian 0632173633 - diaconesco@gmail.com
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9 avril 2021

Que peut-on reprocher à Chalençon ?: RIEN

Que peut-on reprocher à Chalençon :
rien, Robert Ménard !

 

Publié le 6 avril 2021 - par  
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Des gens très aisés – dont nous dit-on certains ministres – se sont encore faits prendre à participer à des dîners somptueux dans un établissement privé et très cossu de la rue Vivienne. Certes, en plein confinement, ça la fout mal ; ce d’autant que ce n’est pas la première fois que des magistrats, des policiers, des journalistes et des politiques ont été pris dans ces circonstances ; dont certains ont déjà été relaxés. Pour autant, la réaction de la quasi-totalité des commentateurs tombe complètement à plat et surtout totalement hors sujet ; sans aucun rapport avec le vrai fond du problème qui est celui de la suppression des libertés, et de la contrainte en vue de l’obligation vaccinale et du passeport sanitaire. 

Tel est le cas de Robert Ménard, chaud partisan du vaccin et du passeport sanitaire qui n’a rien trouvé de plus intelligent que de pointer le prix des places et de stigmatiser l’inégalité entre les puissants et les autres.

https://www.bfmtv.com/politique/je-vous-mets-mon-billet-que-dans-15-jours-le-gouvernement-aura-change-d-avis-la-dessus-robert-menard-favorable-a-un-passeport-vaccinal_VN-202101180148.html

 

Lamentable, l’égalitarisme, seul horizon de la contestation. 

Mais d’où il sort, Ménard ? Qu’est- ce qu’il croit ? Que les prix parisiens dans ce genre d’établissement sont ceux des baraques à frites de Sérignan-Plage ? Pour sa gouverne, je lui dirais qu’il y a toujours eu des gens riches, que l’argent c’est fait pour être dépensé et que le problème n’est pas que certains puissent se payer des additions à près de 500 euros ; parce que cela a toujours existé et que cela existera toujours. On y reviendra plus loin, le problème est d’une tout autre dimension. Aveuglé par son égalitarisme, Ménard, gauchiste misérabiliste de toujours, ne l’appréhende que par le très petit bout de la lorgnette, celui de l’égalitarisme. Par ailleurs, soumis à la tyrannie du coronavirus, il est un chaud partisan des gestes barrière, de la vaccination et du passeport vaccinal. Pour lui comme pour tous les autres, le seul problème, c’est la différence de traitement entre les uns et les autres. Rien d’autre, surtout pas la dictature sanitaire.

Que peut-on reprocher à Chalençon ? 

Strictement rien. Il a fait exactement la même chose que les autres restaurateurs qui ont tenté d’ouvrir plus ou moins clandestinement leurs établissements pour essayer de survivre. La différence, c’est que lui, là où il est, ne se fait payer ni avec des tickets restaurant, ni avec des chèques vacances. Quand on a la clientèle du Tout-Paris, si on ouvre clandestinement, on ne peut recevoir que les habitués, donc des gens haut placés dont on a déjà les coordonnées. C’est tout. D’ailleurs son établissement n’est pas visible depuis le domaine public et si on en connaît pas le lieu, on ne risque pas de monter à l’étage. De notre point de vue, Chalençon est un résistant, doré sur tranche certes, mais avec des risques financiers, un loyer et des frais fixes colossaux et qui, de ce fait, n’entend pas se laisser détruire par la tyrannie du couillonavirus ; ce qui est parfaitement légitime de sa part. 

 

palais-vivienne-02

http://palaisvivienne.co/#le-palais

 

Les initiés savent qu’il n’y a pas plus de risque viral que de beurre en broche. 

Le voilà, le vrai fond de cette histoire. Que des initiés, des magistrats, des profs de médecine, des “sachants”, des journalistes, des faiseurs d’opinion, le Tout-Paris et mieux encore des ministres se retrouvent à dîner dans des établissements clandestins, sans aucune précaution, sans gestes barrières et en infraction de toutes les interdictions faites au commun, cela veut tout simplement dire qu’ils savent pertinemment qu’il n’y a pas plus de risque viral que de beurre en  broche. Telle est la réalité, les initiés savent qu’il n’y a strictement aucun risque. Il n’y a que les victimes de la propagande d’État pour le croire et quelques disciple d’Adolfo Ramirez pour collaborer à cette entreprise de démolition. D’ailleurs on sait qu’on est en dictature quand la partie consentante de la population se charge d’appliquer le contrôle social aux opposants. Soyez-en bien conscients, nous en sommes exactement à ce point. Les frustrés, les ratés, les aigris, les malingres se découvrent des natures de collaborateurs.

Pas de risque sanitaire, seulement la tyrannie et la suppression des libertés. 

La preuve en est faite, il viennent de l’administrer eux-mêmes. La règle qu’ils appliquent au commun des Français n’a aucune motivation sanitaire sérieuse. Tout cela n’est qu’un habillage pour restreindre les libertés publiques, soumettre les Français à un violent état de sidération afin de leur faire avaler le programme des mondialistes. Rien d’autre. 

Le vaccin et le passeport sanitaire seul horizon, seules issues. 

Vaccination et passeport sanitaire ne sont que le moyen de soumettre les Français auxquels on a retiré tout autre moyen de se soigner ; tout en supprimant massivement les lits de réanimation pour ne plus leur laisser que cette seule issue. Cela est très clair. Les Français ont été placés dans une seringue dont ils ne sortiront que vaccinés et définitivement soumis à la dictature sanitaire.

Non loin de Béziers, les moindres triqués comme des serfs sous les yeux d’un Ménard silencieux. 

La France entière aura vu l’image catastrophique de cette petite famille française contrôlée sur la plage du Grand Travers dans le département de l’Hérault, cernée par des gendarmes en armes. L’un d’entre eux portait un fusil d’assaut… Franchement, les bleus, vous n’avez pas honte, mais jusqu’où irez-vous ? Et vos femmes, elles en disent quoi, de vos conneries ? Et pendant que vous faites les guindouls, on tabasse, on égorge, on viole, on tue à tour de bras, à deux pas de là. Sérieux ? Vous êtes sérieux ?

Que les Français n’aient pas le droit de boire de rosé devant leurs enfants ne choque absolument pas Robert Ménard. Que la consommation de vin soit interdite sur les pages de l’Hérault ne choque absolument pas Robert Ménard. Que des gendarmes, fusil d’assaut à la hanche, cernent un père de famille devant sa femme et son enfant en bas âge ne gêne absolument pas Robert Ménard. Après tout, ils n’avaient pas à boire de rosé sur le domaine public et ils n’avaient qu’à respecter les gestes barrières et les consignes du gouvernement. Surtout devant leur enfant. C’est quoi ce mauvais exemple ? La seule chose qui choque Robert Ménard, c’est que des riches boivent en cachette à 500 euros la place. Voilà ce qui le navre vraiment… Lamentable. 

Une catastrophe pour le gouvernement.

Il est certain que le choc de ces deux images : celle du restaurant de Chalençon où des initiés se gobergent en toute impunité et celle de cette famille rudement sanctionnée, y compris l’enfant en bas âge (405 € pour les 3), aura choqué la France entière. Que les Français ressentent de manière très douloureuse cette inégalité de traitement est bien sûr parfaitement naturel et il faut espérer que les foules sentimentales finiront par se rebeller ; justement sous l’aiguillon du sentiment et du ressentiment puisqu’on les prive de celui de la raison.

palais-vivienne-01

Le sentimentalisme et l’égalitarisme moteurs de la manipulation. 

Car ici, il ne s’agit que de sentiment, celui de l’égalitarisme que les manipulateurs au pouvoir savent parfaitement instrumentaliser. Le Français égalitariste depuis la Révolution est prêt à tout subir, du moment que tout le monde est logé à la même enseigne. C’est le moteur de la République et c’est même inscrit au frontispice des bâtiments publics. Le Français peut être tanqué dans la merde jusqu’au jabot, il s’en fout du moment que tout le monde l’est en même temps que lui.

Les initiés le savent : l’égalitarisme est le carburant du consensus démocratique.

En revanche, que les commentateurs à l’unisson cantonnent leurs analyses à la seule stigmatisation de l’inégalité de traitement est franchement consternant et même carrément dégueulasse. C’est tenir le public dans son travers, c’est le tenir dans sa condition de mineur, c’est le maintenir à la merci des dominants et des initiés. Certains le font en pleine conscience, d’autres, tel Robert Ménard, simplement parce que leur horizon ne connaît pas d’autre point de fuite.

Les seuls commentaires utiles que l’on puisse tirer de cette séquence sont les suivants :

Il n’y a pas plus de risque sanitaire que de beurre en broche.

Tous les initiés le savent, c’est la raison pour laquelle ils se gardent bien de s’appliquer à eux-mêmes les règles qu’ils imposent aux autres.

Tout cela n’est qu’un habillage destiné à ne pas laisser d’autre issue aux Français que la vaccination et les passeports sanitaires.

Robert Ménard ne pèse pas grand chose politiquement. Il n’est cité ici que parce qu’il incarne avec beaucoup d’autres la fausse opposition à la tyrannie. Robert Ménard est un républicain, universaliste. Il est rattrapé par ses contradictions et par le retour par la gauche de l’essentialisme racialiste et de l’ethno-différenciation revendiqués par les allogènes sous l’aiguillon de l’ultra-gauche. Les soi-disant valeurs de la République s’effondrent sous le poids du réel. C’est tellement vrai que la République universelle en perdition n’a plus d’autres moyens que ceux du totalitarisme pour tenter de se maintenir. Le courant de pensée que représente Robert Ménard est définitivement mort. Face aux mondialistes d’un côté et aux barbares de l’autre, il n’ y a définitivement plus de solution républicaine. Tout cela va se terminer par un violent spasme de l’Histoire. Il faut nous y préparer mentalement. Plus personne n’y peut plus rien.

Nous y reviendrons.

Martin Moisan

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