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9 novembre 2022

Vendredis de la colère pour les médecins généralistes Edito de Thibaut MASCO de SANTE NON CENSUREE !

Vendredis de la colère pour

les médecins généralistes

greves des soignants

 
 
Chère lectrice, cher lecteur,

Le monde médical français est en crise.

Et je ne parle pas uniquement des services de pédiatrie débordés par les cas de bronchiolites ou du système de santé en général qui a été mis à genoux par la pandémie.

Avec le passage en force du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS), nombreux sont les médecins, notamment les internes, à exprimer leur mécontentement face aux nouvelles mesures…

… à grands renforts de grèves généralisées dans tout le pays1 !
 

La 4e année d’internat qui ne passe pas 

Parmi les mesures qui fâchent, il y a surtout l’article 23 du PLFSS.

Il “prévoit la mise en place d’une quatrième année d’internat dans des « zones sous-denses », c’est-à-dire les déserts médicaux2”, dès 2023.

Il s’agira d’un stage à réaliser en ambulatoire (dans des cabinets libéraux ou dans des centres de soin) en priorité dans les zones peu densifiées en médecins3.

L’idée étant qu’à terme, les jeunes internes diplômés finissent par s’y installer.

Sauf qu’entre “formation” et “remplacement par une main-d'œuvre sous-payée”, la frontière est floue.

En effet, les étudiants en médecine craignent surtout d’être exploités par cette mesure :

“Nous refusons de pallier le manque de médecins et une année d’exploitation où nous travaillerons 48 heures en étant payés 2.500 euros bruts par mois. Le manque de médecin était prévisible depuis des années, ce n’est pas à nous d’en payer le prix.4

Et de ne pas bénéficier d’un encadrement de qualité :

“Nous n’avons toujours aucune assurance d’avoir suffisamment de maîtres de stages, sachant que 25 % de ceux qui exercent actuellement vont partir à la retraite dans les cinq prochaines années. Et nous craignons que l’encadrement ne soit surtout fait à distance.5

Une situation contradictoire, bien résumée par Raphaël Presneau, président de l'InterSyndicale nationale autonome représentative des internes de médecine générale (ISNAR-IMG) :

“Si on nous envoie dans un désert médical, cela veut dire qu'il n'y a pas de médecin. Et si on exerce sans la présence d'un professionnel, cela veut dire que nous n'avons plus besoin d'être formé.6

Ne serait-ce pas là “une année de formation sacrifiée et une année d’exploitation supplémentaire7” comme le déplorent les internes ?

De plus, cette “priorité” à aller pratiquer dans des déserts médicaux est davantage perçue comme une obligation, une coercition plus précisément.

“C’est quand on force la population dans son métier à aller se former à des endroits plutôt qu’à d’autres. On est conscient qu’il y a des problèmes de démographie médicale, mais ça fait 20-30 ans qu’on alerte. Toute la France est un désert médical.8” explique Myriam, la présidente du syndicat des internes de Lille.

Si leurs collègues plus âgés voient davantage d’un bon oeil cette année supplémentaire, qui harmonisera le parcours d’études des généralistes avec celui des autres spécialités de médecine, ils sont néanmoins contre l’obligation des internes à aller dans des déserts médicaux pour terminer leurs études9.

Pire encore, en plus de ne pas laisser un réel choix aux étudiants pour l’emplacement de leur stage, cette mesure continuera de les impacter même une fois leurs études terminées :

“Une fois que vous serez médecin, si vous ne vous installez pas dans une zone sous-dense, alors vous n’aurez pas le remboursement des consultations par l’Assurance maladie. Vous pourrez donc aller où vous voulez, mais n’aurez que des patients qui ont les moyens.10” conclut Myriam.

La crainte d’être mis de côté

Deuxième point qui ne passe pas du côté des médecins généralistes, la volonté du gouvernement de confier certaines de leurs tâches, comme la vaccination ou le suivi des maladies chroniques, à d’autres professionnels de santé11.

Pour MG France, premier syndicat des médecins généralistes : 

"On continue de détricoter le métier de généraliste pour le confier à d'autres professions mais sans accord du médecin sur le terrain. Il y a une crispation importante des collègues sur le territoire qui se démotivent. Certains actes simples sont des moments où on peut parler prévention, comme voulu par notre ministre.12"

Si les médecins généralistes se voient déléguer leurs tâches à d’autres, sans jouer un rôle de chef d’orchestre, c’est à se demander à quoi cette branche de métier servira à l’avenir.

Dans tous les cas, ces nouvelles mesures ont de quoi détourner encore davantage les jeunes de la médecine générale, tout l’inverse de l’effet escompté.

Vendredis de la colère


Le gouvernement ayant refusé de dialoguer avec les principaux concernés13, ceux-ci ont décidé de prendre le taureau par les cornes en instaurant des mouvements de grèves répétés, partout dans le pays.

Ainsi, MG France “annonce un mouvement de grève national de la profession14”, tous les vendredis de novembre et de décembre.

Je vous conseille vivement de ne pas tomber malade à ce moment, vous pourriez bien vous retrouver devant une porte close.

Prenez soin de vous,

Thibaut Masco de Santé Non Censurée

 

Sources : 
[1] https://www.20minutes.fr/societe/4007419-20221027-etudes-medecine-assemblee-valide-4e-annee-internat-deserts-medicaux-colere-chez-etudiants
[2] https://www.20minutes.fr/societe/4007419-20221027-etudes-medecine-assemblee-valide-4e-annee-internat-deserts-medicaux-colere-chez-etudiants
[3] https://www.latribune.fr/economie/france/annee-supplementaire-dans-les-deserts-medicaux-la-colere-des-internes-en-medecine-generale-937256.html
[4] https://www.20minutes.fr/societe/4007419-20221027-etudes-medecine-assemblee-valide-4e-annee-internat-deserts-medicaux-colere-chez-etudiants
[5] https://www.20minutes.fr/societe/4007419-20221027-etudes-medecine-assemblee-valide-4e-annee-internat-deserts-medicaux-colere-chez-etudiants
[6] https://www.latribune.fr/economie/france/annee-supplementaire-dans-les-deserts-medicaux-la-colere-des-internes-en-medecine-generale-937256.html
[7] https://www.latribune.fr/economie/france/annee-supplementaire-dans-les-deserts-medicaux-la-colere-des-internes-en-medecine-generale-937256.html
[8] https://actu.fr/hauts-de-france/lille_59350/les-etudiants-en-medecine-ont-defile-en-nombre-dans-les-rues-de-lille-voici-pourquoi_54617872.html
[9] https://www.20minutes.fr/societe/4007419-20221027-etudes-medecine-assemblee-valide-4e-annee-internat-deserts-medicaux-colere-chez-etudiants
[10] https://actu.fr/hauts-de-france/lille_59350/les-etudiants-en-medecine-ont-defile-en-nombre-dans-les-rues-de-lille-voici-pourquoi_54617872.html
[11] https://france3-regions.francetvinfo.fr/bourgogne-franche-comte/cote-d-or/dijon/medecins-generalistes-en-greve-on-vous-explique-comment-va-se-passer-le-mouvement-en-bourgogne-franche-comte-2647792.html
[12] https://france3-regions.francetvinfo.fr/bourgogne-franche-comte/cote-d-or/dijon/medecins-generalistes-en-greve-on-vous-explique-comment-va-se-passer-le-mouvement-en-bourgogne-franche-comte-2647792.html
[13] https://www.20minutes.fr/societe/4007419-20221027-etudes-medecine-assemblee-valide-4e-annee-internat-deserts-medicaux-colere-chez-etudiants
[14] https://france3-regions.francetvinfo.fr/bourgogne-franche-comte/cote-d-or/dijon/medecins-generalistes-en-greve-on-vous-explique-comment-va-se-passer-le-mouvement-en-bourgogne-franche-comte-2647792.html

 

 

Doctolib : NON à l’exclusion de

5 700 professionnels de la santé naturelle !

Les Lignes Bougent <petitions@mail1.leslignesbougent.org> Se désabonner
10:01 (il y a 1 heure)
 
 
 
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Les Lignes Bougent

 

 
APPEL À LA MOBILISATION NATIONALE
NON à l’exclusion de 5 700 professionnels de la santé naturelle de la plateforme Doctolib !

NON à l’exclusion de 5 700 thérapeutes de la plateforme de rendez-vous Doctolib !

Des milliers de naturopathes, de sophrologues, de magnétiseurs, d’acupuncteurs, d’ostéopathes, d’hypnothérapeutes et autres professionnels du bien-être attendent que vous les défendiez !

Partagez cette pétition à un maximum de personnes. Plus nous serons nombreux, plus notre voix portera !

 

Je signe la pétition de soutien aux professionnels de la santé naturelle

Citoyens,

L’heure est grave.

Un coup d’une rare violence vient d’être porté au monde des médecines douces.

En effet, ce mercredi 26 octobre à 18h00, Stanislas Niox-Chateau, le président de la plateforme privée de prise de rendez-vous Doctolib a annoncé la nouvelle au journal Le Monde [1]  :

« 5 700 praticiens, qui exercent uniquement des activités de bien-être, ne pourront plus utiliser les services de Doctolib ».

Oui, vous avez bien lu, près de 6 000 naturopathes, sophrologues, magnétiseurs, acupuncteurs, ostéopathes et autres professionnels du bien-être…

… sont purement et simplement bannis de la plateforme de rendez-vous !

Voilà un sacré retournement de situation, puisque le 22 août de cette année, suite au scandale “Irène Grosjean”, ce même Monsieur Niox-Chateau déclarait encore au sujet des praticiens de médecines douces :

« La demande est là. Ce n’est pas à nous de dire si ces activités sont efficaces ou utiles. Elles sont légales, nous n’avons donc pas de raison d’empêcher les praticiens d’être inscrits sur notre site. [2] »

Pourtant, depuis ce jeudi 27 octobre, l’application Doctolib ne propose désormais plus de « Réserver une consultation chez un professionnel de santé ».

Mais de « prendre rendez-vous avec un médecin généraliste ».

             NON à l’exclusion de 5 700 thérapeutes de la plateforme de rendez-vous Doctolib !


Dans l'œil du cyclone des autorités sanitaires

Une décision qui intervient suite à la controverse déclenchée fin août sur les réseaux sociaux par des soignants reprochant à la plateforme de référencer des naturopathes aux pratiques douteuses.

Face aux critiques relayées par l’Ordre des médecins, la plateforme Doctolib avait dans un premier temps suspendu 17 comptes de naturopathes et « renforcé ses procédures de vérification » [3,4] .

Une réaction cibléejustifiée et mesurée qui faisait sens.
Mais pas suffisante selon l’Ordre des médecins qui a notamment demandé à la plateforme de renforcer ses règles d’inscription le 23 août dernier [5].

Et voilà qu’après 6 semaines d’échanges avec les autorités sanitaires, les ordres de santé, les syndicats de soignants, et les associations de patients…

Le couperet tombe.

C’est l’ensemble des professionnels non-référencés par les autorités sanitaires - les répertoires officiels (RPPS et Adeli) - qui sera banni.

Une réaction disproportionnée et sans distinction.

Puisque cette définition englobe : les naturopathes, les sophrologues, les magnétiseurs, les acupuncteurs, les ostéopathes et autres professionnels du bien-être…

… qui se retrouvent injustement avertis de la résiliation de leurs contrats, avec un délai de « six mois pour trouver une autre solution ».

Dans le détail, l’exclusion de la plateforme concerne environ [6] :

  • 2.700 hypnothérapeutes ;
  • 1.500 sophrologues ;
  • 800 naturopathes ;
  • ou encore 500 psychanalystes.
  Je signe la pétition de soutien aux professionnels de la santé naturelle    


Non à la création d’une médecine de seconde zone

Comprenez-moi bien.

Cette pétition ne saurait en aucun cas être perçue comme une tentative de défense d’une minorité de professionnels du bien-être accusés de charlatanisme.

Car OUI, ils existent.

Et n’ont rien à faire sur la plateforme Doctolib.

Cette pétition a pour but de défendre le droit des patients à solliciter ces activités de bien-être qui sont parfaitement légales.

Et qui je le rappelle, sont parfois exercées directement auprès des établissements de santé ou des maisons médicales.

Une telle action revient donc à reléguer ces activités professionnelles au rang de médecine de seconde zone.

Pire encore, elles les placent toutes dans le même panier !

Que ce soit, les 2 700 hypnothérapeutes, dont la profession est pourtant reconnue par les ministères du travail et de la Santé, l’Inserm ou même l’Académie de médecine [7].

Ou les 1 500 sophrologues, les 800 naturopathes et les 500 psychanalystes, qui ne sont, certes, peut-être pas reconnus par l’Etat, ni par les autorités sanitaires, mais disposent néanmoins de formations diplômantes de qualité.

Pour l’encadrement plutôt que le bannissement !

Je lance donc un appel auprès de chaque Français qui lira ce message.

Un appel pour réclamer un encadrement de ces professions de santé plutôt qu’un bannissement disproportionné et sans distinction.

 Je signe la pétition de soutien aux professionnels de la santé naturelle    

 Des milliers de naturopathes, de sophrologues, de magnétiseurs, d’acupuncteurs, d’ostéopathes, d’hypnothérapeutes et autres professionnels du bien-être attendent que vous les défendiez !


Auteur : Thibaut Masco de Santé Non Censurée

P.S. Partagez cette pétition à un maximum de personnes. Plus nous serons nombreux, plus notre voix portera !



Sources :

[1] https://www.lemonde.fr/societe/article/2022/10/26/stanislas-niox-chateau-pdg-de-doctolib-nous-allons-nous-recentrer-sur-les-professions-reglementees_6147454_3224.html
[2] https://www.lemonde.fr/economie/article/2022/08/22/doctolib-suspend-dix-sept-profils-de-praticiens-a-la-suite-de-critiques-l-accusant-de-promouvoir-des-medecines-alternatives_6138703_3234.html
[3] https://www.sudouest.fr/france/polemique-sur-doctolib-l-ordre-des-medecins-demande-a-la-plateforme-de-renforcer-ses-regles-d-inscription-12017858.php
[4] https://www.lepoint.fr/sante/les-pratiques-alternatives-font-debat-sur-doctolib-22-08-2022-2486969_40.php
[5] https://www.sudouest.fr/france/polemique-sur-doctolib-l-ordre-des-medecins-demande-a-la-plateforme-de-renforcer-ses-regles-d-inscription-12017858.php
[6] https://www.lechorepublicain.fr/paris-75000/actualites/naturopathes-magnetiseurs-et-sophrologues-exclus-de-doctolib-clarification-indispensable-ou-injustice-_14208042/
[7] https://www.lechorepublicain.fr/paris-75000/actualites/naturopathes-magnetiseurs-et-sophrologues-exclus-de-doctolib-clarification-indispensable-ou-injustice-_14208042/

 

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