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SPORT AUTOMOBILE AVEC LA GAZETTE DE MONACO SPORT AUTOMOBILE EN 2022
SOURCE : https://lagazettedemonaco.com/
La 16e séance de qualifications de l’année a une nouvelle fois débouché sur un duel entre Red Bull et Ferrari. Alors que Max Verstappen, Sergio Pérez et Carlos Sainz Jr. seront pénalisés demain sur la grille de départ, Charles Leclerc était presque certain d’être poleman. En plus de cela, le Monégasque a tout de même signé le meilleur temps cet après-midi.
© Scuderia FerrariComme depuis quelques courses, les résultats des qualifications ne donneront pas la grille de départ. Plusieurs pilotes ont en effet reçu des positions de pénalité pour avoir changé des éléments sur leur monoplace. Pour autant, Charles Leclerc partira bien de la pole demain à 15h ! Le Monégasque a signé la meilleure marque lors de la séance de cet après-midi, en 1:20.161. « Je suis content de notre niveau de performance et de la manière dont se déroule notre week-end jusqu’ici », savourait-il à la descente de voiture. Et de poursuivre en italien : « Je vous tout donner demain pour ramener cette victoire à la maison ! » Au moment de l’extinction des feux, le pilote Ferrari sera aligné à côté de George Russell (Mercedes), pourtant sixième des qualifications ce samedi. Le Britannique profite des pénalités infligées à Max Verstappen, Carlos Sainz Jr., Sergio Pérez et Lewis Hamilton (Mercedes), qui reculeront donc sur la grille.
Ces qualifications se sont déroulées sans accros, aucun incident n’ayant été signalé. La surprise est venue de Nyck De Vries (Williams), qui remplace ce week-end Alexander Albon, souffrant. Le Néerlandais a réussi à passer en Q2, alors que son coéquipier temporaire, Nicholas Latifi, voyait son après-midi se terminer au terme de la première partie des qualifications, tout comme Sebastian Vettel (Aston Martin), Lance Stroll (Aston Martin), Kevin Magnussen (Haas), Mick Schumacher (Haas). La belle histoire s’arrêtera finalement en Q2 pour le champion du monde de Formule E 2021, coupable d’une petite erreur dans sa dernière tentative. A ce moment, Esteban Ocon (Alpine), Valtteri Bottas (Alfa Romeo), Guanyu Zhou (Alfa Romeo) et Yuki Tsunoda (AlphaTauri) ne voyaient pas non plus la Q3. Avec toutes les pénalités distribuées et les nombreuses possibilités de dépassement sur le tracé de Monza, surnommé le temple de la vitesse, le Grand Prix d’Italie devrait proposer un beau spectacle aux amoureux de F1. Cette 16e manche de la saison marque la dernière course européenne de l’année.
Audrey CORMINBOEUF
La Scuderia court ce week-end sur ses terres. Pour célébrer ses origines, la firme au cheval cabré a d’ailleurs dévoilé mercredi une livrée spéciale avec du jaune, couleur historique de la marque qui fête en 2022 son 75e anniversaire. Ce vendredi, les pilotes de l’écurie italienne ont dominé la feuille des temps de la première séance.
Le sportif ne doit pas gâcher les célébrations. Alors que Ferrari pointe à la deuxième place du classement constructeurs, à 135 points du leader Red Bull, et que son pilote Charles Leclerc est largué au championnat pilotes, l’équipe italienne a décidé de mettre son histoire à l’honneur. Mercredi, elle dévoilait en grande pompe pour ce 16e rendez-vous de l’année une livrée unique, mais pas que puisque les casques du Monégasque et de Carlos Sainz Jr. ainsi que leurs combinaisons seront également jaunes. Une couleur « qui fait partie intégrante de l'histoire de Ferrari », comme le rappelle l’écurie, le jaune étant, avec le bleu, les couleurs de la ville de Modène, base initiale de la firme italienne.
Motivation supplémentaire pour les deux pilotes de la Scuderia ? Peut-être, puisqu’ils ont été les plus rapides lors des essais libres 1 : Charles Leclerc a signé le meilleur temps (1:22.410), à moins d’un dixième (+0.077) de son coéquipier. Derrière eux, les Mercedes de George Russell et Lewis Hamliton confirment leur bonne forme du moment en se classant aux troisième (+0.279) et quatrième (+0.421) places de cette première heure. Le leader du championnat et champion en titre, Max Verstappen (Red Bull) doit se contenter du cinquième temps (+0.430). Comme c’est le cas depuis plusieurs courses, des pilotes ont reçu des pénalités pour des changements d’éléments sur leur monoplace. Ainsi, Lewis Hamilton et Yuki Tsunoda (AlphaTauri) partiront dimanche du fond de la grille, tout comme Carlos Sainz, qui cumule 10 et 15 places de sanction. Valtteri Bottas (Alfa Romeo) s’est vu infliger 15 places, tandis que Sergio Pérez (Red Bull) en a reçues 10. Pour avoir changé son unité de combustion, Max Verstappen sera, lui, pénalisé de cinq positions dimanche. Le classement des qualifications, qui auront lieu demain à 16h, n’aura une nouvelle fois qu’une valeur factuelle puisque ces pilotes seront rétrogradés sur la grille. Ce soir, les essais libres démarreront à 17h.
Audrey CORMINBOEUF
Le poleman du jour n’a pas déçu à domicile. Sur le circuit de Zandvoort, le Néerlandais de l’écurie Red Bull a ajouté une nouvelle victoire à sa longue série lors de cette 15e manche de la saison.
Max Verrstappen © Red BullUne quatrième pole cette année, mais une dixième victoire pour Max Verstappen. Sous un ciel nuageux, les pilotes se sont élancés pour ce nouveau rendez-vous de Formule 1. Kevin Magnussen (Haas) a été le premier à sortir des limites de la piste lors du deuxième tour, heureusement sans conséquence, il a pu rejoindre le circuit. Lors de la première salve d’arrêts aux stands, Ferrari a une nouvelle fois fait parler d’elle. L’écurie italienne a laissé traîner un pistolet sur lequel Sergio Pérez (Red Bull) a roulé dans la voie des stands, un incident sur lequel la FIA a indiqué enquêter. Dans le même temps, Carlos Sainz Jr. attendait le changement de son pneu arrière gauche, visiblement pas prêt. Une énième confusion pour le team au cheval cabré… Au 26e tour, les deux Mercedes mènent le Grand Prix, Lewis Hamilton devançant son coéquipier George Russell. A la mi-course, après l’arrêt aux stands des monoplaces des Flèches d’Argent pour chausser les gommes dures, Max Verstappen est en tête. Il est poursuivi par Charles Leclerc (Ferrari) et Lewis Hamilton (Mercedes) qui réussit à dépasser Sergio Pérez (Red Bull).
44e boucle et coup de théâtre ! Yuki Tsunoda (AlphaTauri) s’arrête en bord de piste pour se plaindre de ses pneumatiques non fixés, déclenchant un drapeau jaune temporaire, puisque ses ingénieurs lui indiquent de repartir… Le Japonais s’exécute avant de repasser aux stands, juste derrière Charles Leclerc qui a chaussé les gommes dures. Finalement, Yuki Tsunoda déclenche un nouveau drapeau jaune un peu avant la 50e boucle et une virtual safety car. La fin de course s’anime avec des drapeaux jaunes dans les secteurs 1 et 3. Au 56e tour, une safety car entre en piste alors que Lewis Hamilton mène de nouveau la course, chaussé de pneus medium, Max Verstappen équipé de soft à ses trousses. A la relance, le Britannique ne fait pas le poids. Lewis Hamilton laisse sa rage éclater envers son équipe lorsque son coéquipier, George Russell, chaussé de pneus tendres, le double. Charles Leclerc, en embuscade, dépasse également le septuple champion du monde pour se hisser sur la troisième marche du podium. Max Verstappen remporte la 4e course d’affilée de l’année et étend encore un peu plus son avance au championnat du monde (310 points).
Délia KRIEL
Une semaine après le Grand Prix de Belgique et une nouvelle victoire du Néerlandais visiblement en forme après la trêve estivale, c’est dans son pays que la F1 a rendez-vous. A Zandvoort, le pilote Red Bull pourra compter durant tout le week-end sur le soutien d’une marée orange alors que Charles Leclerc et Ferrari auront toutes leurs preuves à faire pour espérer rester dans la course au titre.
Max Verstappen après le drapeau rouge lors des EL1 du GP des Pays-Bas 2022 © Red BullLe champion du monde actuel de Formule 1 fait désormais cavalier seul en tête au classement avec 284 points, devant son coéquipier Sergio Pérez avec 191 points. Max Verstappen peut d’autant plus compter sur le soutien de son public ce week-end, même si le Néerlandais a dû se retirer prématurément des essais libres 1, déclenchant un drapeau rouge au bout de dix minutes. Le pilote Red Bull s’est plaint de la boîte de vitesses de sa monoplace, qui a dû être extraite de la piste. Son coéquipier Checo s’est également fait peur durant cette première séance de la journée, manquant de rentrer dans le mur. Si la plupart des pilotes étaient à la limite, ce sont finalement les deux Mercedes de George Russell, le plus rapide en piste avec 1:12.455, et de Lewis Hamilton à 2,5 dixièmes derrière lui, qui ont imprégné leur rythme sur le circuit. Carlos Sainz Jr. (Ferrari) s’est octroyé le troisième meilleur chrono de ces EL1 alors que son coéquipier, le Monégasque Charles Leclerc, sixième temps, n’a pas réussi à trouver la solution pour passer en dessous des 1:13. La deuxième séance d’essais libres est planifiée pour 16h cet après-midi. Demain, les qualifications se tiendront à 15h, tout comme la course dimanche. A l’issue des 72 tours du circuit, verra-t-on un nouveau vainqueur ou la suprématie de Max Verstappen sera-t-elle une nouvelle fois confirmée ?
Délia KRIEL
Sur le circuit de Zandvoort cet après-midi, le Néerlandais a décroché la pole position après s’être livré une rude bataille en Q3 avec Charles Leclerc qui partira à ses côtés en première ligne demain à 15h.
Max Verstappen © Red BullMalgré un début d’essais libres 1 difficile pour le Monégasque, les deux séances suivantes lui ont permis de se rassurer puisque Charles Leclerc a été le plus rapide en piste lors des EL2 et EL3. Des performances sur le circuit avant les qualifications qui se sont avérées payantes pour le pilote Ferrari lors de ce week-end où l’on a par ailleurs eu la confirmation qu’Oscar Piastri avait officialisé son arrivée chez McLaren l’an prochain.
Lors de la Q1, les premiers à quitter la piste ont été Nicholas Latifi (Williams), Sebastian Vettel (Aston Martin), Daniel Ricciardo (McLaren), Kevin Magnussen (Haas) et Valtteri Bottas (Alfa Romeo). Max Verstappen s’est adjugé le chrono le plus rapide dès son premier tour de circuit, ravissant par la même occasion l’armée orange venue le soutenir en force.
Alors que la Q2 débutait, un drapeau rouge a été déclenché. Un fumigène lancé sur le circuit par un spectateur a interrompu la séance brièvement. Insolite ! La FIA a identifié le fautif et l’a expulsé manu militari… Carlos Sainz Jr. a exécuté le meilleur tour en 1:10.814 lors de cette deuxième séance. Alex Albon (Williams), Guanyu Zhou (Alfa Romeo), Fernando Alonso (Alpine), Esteban Ocon (Alpine) et Pierre Gasly (AlphaTauri) n’ont pas réussi à se qualifier pour la Q3.
Max Verstappen s’est élancé le premier lors de la Q3. Il lui aura fallu un tour pour battre le meilleur temps du week-end en 1:10.515. C’était sans compter sur la première tentative de Charles Leclerc. Le Monégasque a plié son premier tour en 1:10.456. C’est sur la dernière sortie en piste que tout s’est joué, malgré une amélioration du temps du pilote Ferrari en 1:10.363, le Néerlandais l’a coiffé au poteau en 1:10.342. Poleman et vainqueur l’an dernier sur le tracé de Zandvoort, Max Verstappen continue d’aligner les performances.
Délia KRIEL
Si Max Verstappen (Red Bull) a été le plus rapide cet après-midi en qualifications, il ne s’élancera pas de cette position demain à 15h. En raison de nouveaux éléments sur sa monoplace et d’une pénalité pour ces nombreux changements, le Néerlandais partira 15e. La première ligne sera occupée par Carlos Sainz Jr. (Ferrari) et Sergio Pérez (Red Bull).
© Scuderia FerrariDepuis hier et l’annonce que plusieurs pilotes recevraient des pénalités pour des changements de pièces mécaniques sur leurs monoplaces, on savait que le classement des qualifications ne déterminerait pas la grille de départ. Max Verstappen, Charles Leclerc (Ferrari), Lando Norris (McLaren), Esteban Ocon (Alpine), Mick Schumacher (Haas), et le duo Alfa Romeo, Valtteri Bottas et Guanyu Zhou, sont ainsi concernés et leur participation cet après-midi à la séance a quelque peu brouillé la lisibilité des résultats. Bien que le champion du monde en titre a réalisé le meilleur temps (1:43.665), il s’installera demain en 15e position. A ses côtés, il retrouvera son rival au championnat, Charles Leclerc, quatrième ce samedi. Si les deux pilotes semblent loin des premières places, ils devraient être en mesure de remonter et pourquoi pas, eux aussi, se battre pour la victoire, tant la Red Bull et la Ferrari sont plus performantes que les autres voitures du plateau. Aux avant-postes, Carlos Sainz Jr. et Sergio Pérez, respectivement deuxième et troisième cet après-midi, vont certainement mener la danse, en attendant le retour de leurs coéquipiers. Reste à savoir si les Mercedes pourront tirer leur épingle du jeu. Lewis Hamilton partira quatrième à 15h alors que George Russell sera juste derrière. Ils auront sur leur chemin Fernando Alonso (Alpine), auteur d’une excellente séance, avec qui il faudra forcément en découdre si le duo des Flèches d’Argent veut atteindre le podium. Enfin, la belle performance du jour est à mettre au crédit d’Alexander Albon, qui a placé sa Williams à la neuvième place. Avec les pénalité des pilotes classés devant lui, il occupera au moment de l’extinction des feux, la sixième position.
A.C.
Parti 14e à cause des pénalités reçues pour les changements d’élément sur sa voiture, le champion du monde en titre a malgré tout refait son retard pour s’imposer. Avec sa neuvième victoire en 2022, le Néerlandais se rapproche un peu plus d’un nouveau sacre mondial. Charles Leclerc (Ferrari) se classe sixième.
© Red Bull Content PoolRien n’arrêtera le pilote Red Bull dans sa quête d’un second titre consécutif. Même en partant du fond de la grille, avec 13 concurrents le séparant de la tête de la course, Max Verstappen fait la course parfaite pour s’imposer. Il lui aura fallu huit tours pour être sur le podium et quatre de plus pour prendre la tête à son coéquipier, Sergio Pérez, alors que le poleman, Carlos Sainz Jr. (Ferrari) plongeait dans les stands. Ensuite, de la 18e boucle au drapeau à damier il n’aura plus eu de concurrence ; les seules voitures dépassées étant celles des retardataires à qui il prenait un tour. Quelle aisance pour Red Bull qui sur ce tracé de Spa-Francorchamps signe un nouveau doublé, le quatrième de l’année déjà, avec la belle deuxième place de Sergio Pérez. Aucune écurie n’aura eu le rythme démentiel des deux monoplaces au taureau, Max Verstappen s’octroyant au passage le point du meilleur tour. Avec les 26 unités empochées ce dimanche le Néerlandais s’envole encore un peu plus au classement des pilotes. Il avait 80 points d’avance sur Charles Leclerc en arrivant en Belgique, il en compte désormais 93 de plus que son coéquipier, nouveau deuxième ce soir, à huit courses de la fin de la saison.
Egalement parti en fond de grille, le Monégasque a vu sa stratégie partir en fumée lorsque son équipe l’a appelé aux stands au quatrième tour. Un déchet en plastique était venu se loger dans sa roue avant droite, provoquant une surchauffe. Le pilote de la Scuderia ressortait 17e, alors que la Safety Car était en piste à la suite des abandons de Lewis Hamilton (Mercedes) et Valtteri Bottas (Alfa Romeo). Charles Leclerc tentera tant bien que mal de remonter : il franchira la ligne d’arrivée en cinquième position mais sera pénalisé de cinq secondes en fin de course pour un excès de vitesse dans la pitlane. Résultat : il se classe sixième, derrière Fernando Alonso (Alpine) et n’inscrit que huit points. Il y aura forcément de la déception alors que ses espoirs de titre s’amenuisent de course en course ; ce soir, il n’est donc plus deuxième au championnat et compte 98 points de retard sur Max Verstappen. Sur le podium belge, le duo Red Bull était accompagné de Carlos Sainz Jr., qui limite la casse ce dimanche. Au classement des constructeurs, l’écurie autrichienne accroît également son avance sur sa rivale italienne, avec plus de 100 points de plus. L’issue de la saison semble se dessiner et le Grand Prix des Pays-Bas, la semaine prochaine, ne devrait probablement pas contredire cette tendance.
A.C.
L’écurie monégasque s’est adjugé la 100e course de la discipline hier à Séoul, qui marquait la fin de la saison 8. L’année prochaine, l’équipe passera sous pavillon italien puisqu’un accord a été signé avec Maserati au printemps dernier. La marque au trident deviendra ainsi le premier constructeur italien à rejoindre la FE.
Edoardo Mortara © ROKiT Venturi RacingEdoardo Mortara sur la plus haute marche du podium et l’hymne monégasque joué pour la dernière fois lors de l’ultime course de la saison. L’émotion était vive hier dans le clan de Rokit Venturi Racing, qui va prochainement connaître un nouveau chapitre de son histoire, 18 mois seulement après son rachat par un groupe d’investisseurs américains. Le nom Venturi va petit à petit laisser place à celui de Maserati, alors que les deux entités ont trouvé un accord pluriannuel en avril dernier pour la saison 9 et les suivantes. La marque de Bologne deviendra ainsi le premier constructeur italien à évoluer en Formule E, huit ans après le lancement de la discipline électrique. La firme au trident « récupère » donc l’écurie vice-championne du monde, qui a terminé à 24 points de Mercedes-EQ, sacré pour la seconde année consécutive hier à Séoul. Venturi, un temps leader aux deux classements, aura essayé de mener la vie dure à son concurrent allemand tout au long de la saison, avec un Edoardo Mortara compétitif, victorieux quatre fois, et un Lucas di Grassi plus inconstant, auteur de quatre podiums. Mais c’était trop juste pour y arriver.
L’issue dans le championnat-pilotes sera finalement la même et le succès hier du Suisse n’y changera rien. Il termine ainsi troisième avec 169 points, derrière Stoffel Vandoorne (Mercedes-EQ, 213 points) et Mitch Evans (Jaguar, 180 points), après avoir été vice-champion la saison dernière. Les contours de l’écurie Maserati ne sont pas encore bien connus, bien que le siège devrait rester en Principauté et que les équipes d’ingénieurs resteraient presque inchangées. Jérôme d’Ambrosio, le team principal, devrait lui aussi poursuivre l’aventure. On ne sait en revanche pas officiellement qui seront les deux titulaires dans les baquets italiens de la troisième génération de monoplace de la discipline. Il se murmure qu’Edoardo Mortara pourrait rester et que Nick de Vries serait le remplaçant de Lucas di Grassi, parti chez Mahindra. « Notre association avec Maserati marque le début d'un nouveau chapitre et représente une plus-value réelle pour l'équipe avec notre partenariat réussi avec Mercedes (jusqu’ici fournisseur de nombreux éléments de la monoplace monégasque, NDLR) », avait commenté Susie Wolff, la CEO de Venturi, en avril dernier au moment de l’annonce. « Se voir confier le retour à la compétition en monoplaces de l'une des marques les plus identifiables du sport automobile souligne notre réussite au cours des dernières saisons durant lesquelles nous nous sommes sérieusement établis en tant qu'équipe commercialement viable, gagnante et capable de lutter pour les championnats. » Cette collaboration italo-monégasque n’est pas sans rappeler celle entre la Scuderia Ferrari et Charles Leclerc. En espérant que celle entre Venturi et Maserati soit au moins aussi belle et pleine de succès.
Audrey CORMINBOEUF
A l’issue des 70 tours sur le circuit hongrois, le Néerlandais de Red Bull s’est imposé remportant sa 8e victoire de la saison.
© Red BullCette dernière course avant la pause estivale aura offert son lot de surprises. Hier, sur le Hungaroring, c’est George Russell qui est venu décrocher sa première pole position en carrière et la première de la saison pour son écurie Mercedes. Etonnement aussi de voir les deux Red Bull de Max Verstappen et de Sergio Pérez, respectivement 10e et 11e sur la grille de départ, habituellement aux avant-postes… Les deux Alpine de Esteban Ocon - vainqueur en Hongrie l’an passé - et de Fernando Alonso, classées 5e et 6e, leur volant presque la vedette ! Pierre Gasly (AlphaTauri) a quant à lui pris le départ depuis la pitlane après un changement d’unité de puissance sur sa monoplace.
Dans des conditions venteuses, le départ a été plus propre, même si une virtual safety car est intervenue le temps de nettoyer quelques débris sur la trajectoire de la piste. Le leader de la course a été le premier à rentrer aux stands, suivi par Max Verstappen et Carlos Sainz Jr. Charles Leclerc a alors pris les rênes de ce Grand Prix temporairement avant de passer à son tour dans la voie des stands. Un peu avant la mi-course, le Monégasque réussit cependant à doubler George Russell pour se hisser à nouveau en leader sur la piste. Au 37e tour, sans grande surprise, les six premières monoplaces appartiennent toutes aux trois team les plus performants du moment : Mercedes, Ferrari et Red Bull. Elles se tiennent toutes dans un espace de dix secondes.
En parallèle, les pilotes commencent à se plaindre d’une piste glissante. Nouvel arrêt aux stands pour Max Verstappen, Charles Leclerc et George Russell. Le champion du monde en titre commet un tête à queue avant de se ressaisir. A la 50e boucle, quelques gouttes commencent à tomber. Cinq tours plus tard, le Monégasque effectue déjà un troisième arrêt… Une stratégie pneumatique plutôt pénalisante pour Ferrari. A dix tours de la fin, le Néerlandais de Red Bull semble s’envoler vers la victoire reléguant son poursuivant direct à presque dix secondes. Deux tours avant la fin, Valtteri Bottas s’arrête et déclenche une autre voiture de sécurité virtuelle. La course s’achève sur la 8e victoire de Max Verstappen cette saison. Les Mercedes de Lewis Hamilton et de George Russell viennent compléter le podium.
Délia KRIEL
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