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POLITIQUE EN PACA & POLICY IN THE WORLD in English, French and Italian 0632173633 - diaconesco@gmail.com
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10 septembre 2022

DERNIERS EDITORIAUX DE CHARLES SANNAT

Mes chères impertinentes, chers impertinents,

Après un mois d’absence je suis très heureux de vous retrouver pour vous commenter l’actualité si passionnante et si riche. Egalement heureux de tenter de partager avec vous analyses, réflexions, anticipations afin de vous éclairer dans vos choix, vos stratégies, et de vous aider à améliorer votre résilience personnelle.

J’ai évidemment beaucoup de choses à vous dire et à vous raconter en cette rentrée, disons plus précisément en cette pré-rentrée !!

Je vous propose que l’on parle rapidement de l’inflation. Nous aurons tout le temps de détailler tout cela dans les prochains jours.

« Pour la BCE, il faut combattre l’inflation, même au risque d’une croissance plus faible et d’un chômage plus élevé » !

La conclusion est simple.

La BCE préfère la récession à l’inflation.

Enfin en théorie.

Reprenons à partir de cet article de Capital ici.

« Face à « la voie de la prudence », il faut défendre « celle de la détermination » qui consiste à « réagir avec plus de force à la poussée actuelle d’inflation, même au risque d’une croissance plus faible et d’un chômage plus élevé », a plaidé samedi 27 août Isabel Schnabel, membre du directoire de la Banque centrale européenne (BCE) lors de la réunion de Jackson Hole, aux Etats-Unis. Trois facteurs plaident en faveur de cette option, a-t-elle expliqué lors de la grand-messe annuelle des banquiers centraux dans l’Ouest américain : « l’incertitude quant à la persistance de l’inflation, les menaces pour la crédibilité de la banque centrale et les coûts potentiels d’une action trop tardive » contre la hausse des prix, selon son discours mis en ligne par la BCE. Le gouverneur de la Banque de France François Villeroy de Galhau a lui aussi défendu une action déterminée de la BCE.

« Nous pouvons avoir une approche graduelle, mais nous ne devons pas être lents et retarder la normalisation (de la politique monétaire, NDLR) jusqu’à ce que des anticipations d’inflation plus élevées nous obligent à des relèvements de taux agressifs », a-t-il expliqué. « Ramener l’inflation à 2 % est notre responsabilité; notre volonté et notre capacité à tenir les engagements de notre mandat ne sont pas négociables », a déclaré le gouverneur, selon son discours obtenu par l’AFP. Vendredi, le président de la Réserve fédérale américaine Jay Powell a prévenu que le retour à la stabilité des prix « prendra du temps » et « entraînera une longue période de croissance plus faible ». La hausse des prix à la consommation dans la zone euro a atteint en juillet le niveau record de 8,9 % sur un an ».

La FED monte ses taux assez rapidement et la BCE devrait lui emboîter le pas finalement plus rapidement qu’elle ne l’aurait souhaité. D’ailleurs désormais les rumeurs vont bon train d’un relèvement de 0.75 % des taux de la BCE à sa prochaine réunion.

Nous verrons bien.

Alors est-ce que cela sera suffisant pour casser l’inflation ?

Sans doute pas !

Pourquoi ?

Parce que si les prix montent, ce n’est pas tant qu’il y a une forte demande, que du fait qu’il manque d’offre.

Quand il n’y a plus d’huile de tournesol les cours s’envolent, de même pour le gaz.

Augmenter les taux d’intérêt ne changera rien au fait que l’on se refuse à acheter le gaz de Poutine et que l’on a quand même besoin de se chauffer et de faire tourner nos usines…

Alors cela ne changera rien au taux d’inflation quoi qu’en disent les mamamouchis de la BCE qui ne voyaient qu’une inflation transitoire quand je disais qu’elle serait durable.

« Si une banque centrale sous-estime la persistance de l’inflation – comme la plupart d’entre nous l’ont fait au cours de la dernière année et demie – et si elle tarde à adapter ses politiques en conséquence, les coûts peuvent être considérables », a déclaré Mme Schnabel. Pour François Villeroy de Galhau, le taux d’intérêt directeur neutre, compatible avec une croissance de long terme équilibrée, « se situe probablement entre 1 % et 2 % ».

Tout en reconnaissant que « au moins pour l’Europe, les perspectives de croissance pour l’an prochain ont été revues à la baisse en raison des prix de l’énergie et du gaz ainsi que de l’évolution des taux de change », le gouverneur de la Banque de France n’exclut pas une hausse des taux au-delà du niveau neutre. « N’ayez aucun doute qu’à la BCE, nous augmenterons les taux si nécessaire au-delà de la normalisation », assure M. Villeroy de Galhau dans son discours ».

Si la BCE augmente trop les taux trop longtemps alors elle déclenchera rapidement un mouvement d’insolvabilité notamment des Etats et de manière générale de tous les acteurs économiques largement endettés, pour ne pas dire bien trop endettés.

Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.

Préparez-vous !

Charles SANNAT

 

C’est un article de la Tribune qui revient sur les derniers chiffres de ce que l’on pourrait qualifier d’indicateur avancé des « faillites » d’entreprises.

Il s’agit des pertes d’emploi chez les patrons de très petites entreprises et ces pertes d’emploi s’envolent !

« Le nombre d’entrepreneurs qui ont perdu leur emploi a augmenté de près de 30 % sur un an au premier semestre 2022 pour atteindre 18.519. Les patrons de l’hôtellerie, de la restauration et des débits de boisson (+60,8 %) sont particulièrement touchés par cette hausse. Par ailleurs, lors des universités d’été du Medef, qui débute ce lundi, la question de l’augmentation des coût de l’énergie et de ses conséquences va largement s’inviter ».

Plusieurs enseignements à tirer.

1/ « Les pertes d’emploi des chefs d’entreprise concernent dans 88 % des cas des patrons de très petites entreprises (TPE) réalisant moins de 500 000 euros de chiffre d’affaires ».

2/ Toutes les régions ne sont pas logées à la même enseigne. Si « l’augmentation atteint 63,4 % sur un an dans les Hauts-de-France, elle est de 43,5 % en Bourgogne-Franche-Comté, contre seulement 10,2 % en Ile-de-France ».

3/ « Les micro-entreprises, gérées par les auto-entrepreneurs, ne sont pas prises en compte par l’étude ».

4/ « L’âge médian des chefs d’entreprises qui perdent leur emploi est de 46,7 ans ».

Enfin, en ce qui concerne les faillites des entreprises au second trimestre elles étaient en hausse de +49 % et sont proches du niveau pré-Covid.

Charles SANNAT

 

Mes chères impertinentes, chers impertinents,

Le problème avec les mamamouchis qui nous dirigent c’est que l’on ne sait pas s’ils sont vraiment incompétents, ou s’ils font exprès de passer pour des buses.

Néanmoins ce qui est bien, c’est que cela permet de nous donner plein de sujets d’actualité, d’idées d’articles, et puis au moins nous rigolons. Jaune bien évidemment, mais nous rions quand même, et plus c’est grave mes amis, plus il faut en rire. Le rire est salutaire.

La nominée du jour c’est notre ministre Pannier-Runacher.

Voilà ce qu’elle vient de nous dire dans une fulgurance intellectuelle dont elle seule est capable et du même niveau que celle de la « magie du travail à l’usine ».

Crise de l’énergie : des « tensions » en vue en cas de journées très froides cet hiver

« On est capables de couvrir en moyenne l’hiver, le sujet c’est qu’est ce qui passe le jour où il fait très froid », a prévenu la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher.

Hahahahahahahahahahaha.

Et oui ma bichette.

En moyenne cela va toujours bien.

Le problème ce sont les pics.

Le problème ce sont les situations qui sortent de la moyenne.

Le problème c’est ce qui est au-delà des normes.

C’est même globalement la définition des emmerdes.

En moyenne, les crues sont de 4 mètres sinon c’est la crue centennale. En moyenne les vagues sont de 3 mètres. Mais parfois c’est le tsunami de Fukushima et 6 réacteurs qui pètent. En moyenne on a du gaz sauf quand on se fâche avec Poutine. En moyenne on a des centrales nucléaires qui marchent sauf quand la moitié sont en maintenance…

Les emmerdes c’est quand la réalité sort des moyennes.

Mais soyons juste avec la miss Pannier.

Nous avons une autre nominée, la patronne d’Engie.

« Pour l’hiver prochain, nous avons les volumes (de gaz) qui nous sont nécessaires à climat moyen », a déclaré la directrice générale adjoint d’Engie, Claire Waysand, lors d’une table ronde organisée par le patronat français.

En clair, s’il fait chaud alors nous pourrons vous chauffer. Hahahahaha. Qu’ils sont drôle nos dirigeants. « A climat moyen »… hahahahahaha. J’espère pour eux que nous n’aurons pas un vortex polaire, sinon faudrait mettre plusieurs polaires… je parle des pulls.

Au cas où vous seriez trop neuneus pour comprendre elle précise :

« Mais « pour être sûrs de passer en électricité et en gaz l’hiver, nous avons intérêt à ce que les journées ne soient pas trop fraîches, sinon il peut y avoir des journées pendant lesquelles il y aura des vraies tensions », a alerté la représentante du premier fournisseur de gaz en France« .

Hahahahahaha, faudrait pas que vous ayez quand même tous envie de vous chauffer en même temps les gars ! Hein.

Et oui, nous sommes en guerre.

On ne vous a pas demandé votre avis.

On n’a pas non plus demandé aux députés de voter les sanctions contre la Russie ou le fait de soutenir l’Ukraine.

Alors vous allez vous cailler pour Kiev et pour le joueur de piano avec son zizi. Il jouait du piano debout, c’est peut-être un détail pour vous, mais pour son zizi cela voulait dire beaucoup. Je parle du président Ukrainien.

Alors il y a évidemment des alternatives, nous ne sommes pas condamnés à la misère énergétique comme nous n’étions pas condamnés par le Covid aux confinements sans fin et aux vaccinations forcées.

Tout cela doit pouvoir se discuter avec calme, dans un cadre démocratique et avec des sensibilités différentes.

Mais non.

Nous sommes en guerre et d’ailleurs, comme pour le Covid, Macron va tenir des conseils de défense pour l’énergie.

Cela nous promet de vrais moments difficiles.

C’est le moment de préparer votre plan d’urgence énergétique car l’Etat ne sait que créer des pénuries (cliquez ici pour vous abonner).

Après la pénurie de masques, vous allez adorer la pénurie d’énergie.

N’oubliez pas.

L’Etat ne sait que créer des pénuries.

Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.

Préparez-vous !

Charles SANNAT

 

Mes chères impertinentes, chers impertinents,

C’est un article que m’a transmis notre camarade Christophe, le correspondant officiel de notre aimable communauté en Allemagne. Je l’ai nommé volontaire d’office alors n’insistons pas trop !

Bref, Christophe trouvait quand même fichtrement pertinent, et je partage son avis, de se pencher sur cette histoire de coupures d’électricité et des effets et impacts de telles coupures de courant sur le système bancaire en particulier et financier en général.

Et c’est une sacrément bonne question dont vous remarquerez l’absence dans nos médias.

En France, il ne faut pas tant s’intéresser à ce que l’on vous dit, qu’à tout ce que l’on ne vous raconte pas.

Les silences en disent plus longs sur les risques.

En Allemagne le constat est clair, net, précis et sans bavure.

« Les coupures de courant imminentes compromettent le fonctionnement des banques européennes »

En France, pas de problème.

Chaque agence bancaire dispose d’un groupe électrogène afin d’alimenter en cas d’urgence le DAB, le distributeur à billets.

Chaque agence dispose de son propre système de secours afin que tous les ordinateurs fonctionnent et que l’accueil du public soit possible en toutes circonstances.

Enfin, toutes les données sont hébergées dans des datas centers ultra sécurisés avec une redondance énergétique totale permettant à ces sites de tenir des semaines entières sans alimentation électrique extérieure.

Mais non, j’déconne !

On a rien de tout ça !

Hahahahahahaha.

Il n’y a pas plus de redondance que de groupes électrogènes dans votre agence du coin.

Quand le courant sera coupé il sera coupé pour toutes les banques.

Vous ne pourrez pas plus retirer d’argent au distributeur que faire un virement par Internet parce que rien ne marchera !

N’imaginez pas que vous utiliserez l’application de votre smartphone. L’antenne relais de votre quartier sera dans le noir aussi, et si par miracle elle tient sur batterie encore quelques heures, ce sont les réseaux qui seront totalement saturés.

Hahahahahahaha.

La vie en 2022 sans courant c’est comment dire.

Comment vous trouver une analogie.

C’est un peu comme celle des Amishs, c’est le retour à la cariole et à l’argent en espèce.

Bon cela dit, toutes les caisses enregistreuses des supermarchés seront HS, alors vous ne pourrez pas plus payer en espèces qu’en carte. Disons néanmoins qu’avec un peu de cash vous pourrez peut-être acheter un pain de campagne à la boulangerie du coin, mais même ça ce n’est pas gagné.

Redonnons la parole à cet article allemand

 

« En raison d’éventuelles pannes de courant, les banques européennes sont actuellement sous pression pour agir. Parce qu’en cas d’urgence, les transactions doivent être enregistrées rétrospectivement, par exemple.

Les coupures de courant imminentes compromettent le fonctionnement des banques européennes
Les banques en Europe doivent se préparer aux coupures de courant attendues en raison de la crise énergétique.
Lisez cet article :

Pourquoi les banques d’Europe préparent des plans d’urgence
À quel point les banques sont mal préparées à des pannes de courant plus longues
Comment une faillite bancaire entraînerait toute l’économie dans une spirale descendante »

En raison d’éventuelles pannes de courant, les banques européennes sont actuellement contraintes d’agir. En cas de coupure, les transactions doivent par exemple être consignées rétroactivement. 
En raison de l’importance des paiements et des transactions pour l’économie européenne, déjà mise à mal par l’inflation et la crise énergétique, la pression d’agir est forte pour les entreprises financières. Les autorités de surveillance sont en état d’alerte maximum.

La Banque centrale européenne et la Prudential Regulation Authority (PRA) britannique exigent des établissements de crédit des plans d’urgence pour faire face à d’éventuelles pénuries d’électricité.
Les experts craignent que presque aucun établissement ne soit préparé à des pannes de courant prolongées de plus de quelques jours. « Cela représente une sérieuse lacune dans la planification de la résilience », explique Avi Schnurr, directeur de l’Electric Infrastructure Security Council, un groupe de réflexion qui conseille sur les préparatifs à de tels dangers.

« Cela représente une sérieuse lacune dans la planification de la résilience »

Hahahahahaha, cela fait longtemps que je n’avais pas autant rigolé. Au moins depuis hier, tant nos mamamouchis sont au top de la nullitude (c’est comme la bravitude mais en moins bien).

Une lacune dans la planification de la résilience.

Hahahahahahahahaha.

Ils sont juste totalement dépassés.

« Quand les événements nous dépassent, feignons d’en être les organisateurs. »

Ils ne savent pas faire mieux que cela.

Alors sortez du cash, achetez du papier cul, ayez de quoi faire chauffer un repas (camping gaz) car les raviolis froids en boîte ce n’est pas terrible et prenez vous-même en charge votre propre résilience énergétique, économique, professionnelle etc.

N’attendez rien de l’Etat.

Ce sera toujours trop peu et trop tard… et avec votre pognon !

Allez une dernière pour la route.

C’est vendredi, il faut que ça vous tienne tout un week-end de rigolade.

« L’assureur suisse Zurich veut prendre des mesures pour économiser l’énergie de manière à ce que les clients ne le remarquent pas, si possible. Dans ce cas, seuls certains étages des bâtiments pourraient par exemple être utilisés, a expliqué le groupe. Seules certaines offres prendraient fin – « par exemple la salle de fitness pour les employés ».

Oui, oui, mes amis. Pour nous sauver du réchauffement climatique il faut que la mère Michèle, qui a perdu son chat comme chacun sait, mette bien le carton des nuggets dans la poubelle jaune tandis que l’employé suisse de Zurich assurance cessera le fitness entre midi et deux pour sauver l’Europe de la panne électrique.

Hahahahahahahahahahaha.

Il y a aussi les oukases énergétiques de notre président Thermostat et Thermolactyl. Faut couper le wifi les gars.

Hahahahahahahaha.

On va bien se marrer. On va se cailler, mais on va bien se marrer.

Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.

Préparez-vous !

Charles SANNAT

 

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LAMPE A PETROLE

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