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POLITIQUE EN PACA & POLICY IN THE WORLD in English, French and Italian 0632173633 - diaconesco@gmail.com
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31 mai 2022

LA FRANCE EST DEVENUE AVEC MACRON LE PAYS DU CAHOT DE L'ANARCHIE DU DESORDRE PERMANENT DE L'INSECURITE JOURNALIERE ET DU BORDEL

Débordements au stade de France
et rodéos sauvages : le délitement
français accélère ...

 

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par Hashtable.

Rien de tel qu’un bon match de foot international pour ruiner un peu plus la réputation de la France à l’étranger : alors que le Stade de France accueillait samedi soir la finale de la Ligue des champions opposant Liverpool au Real Madrid, tout s’est déroulé à peu près comme on pouvait l’imaginer compte-tenu du contexte, c’est-à-dire très mal.

Nous sommes en France et un événement sportif majeur ne peut se dérouler sans les inévitables débordements et les petits-à-côtés qui, sans eux, feraient oublier cette ambiance si particulière de la région parisienne qui donnent au pays sa réputation mondiale.

Sans surprise, la rencontre footballistique s’était d’emblée placée sous les meilleurs auspices puisque la RATP avait lancé un mouvement social perturbant notoirement la circulation des lignes A et B du RER, et ce alors que nombreux supporters britanniques et espagnols tentaient de rejoindre le Stade de France.

Toujours sans surprise, ces masses de supporters ont été assez mal gérées aux abords du stade et ont mis parfois plusieurs heures à passer les systèmes de sécurité apparemment mal taillés pour une rencontre qui attendait autour de 70 000 personnes.

Encore sans surprise, l’événement a naturellement attiré à lui toute la faune locale la plus festive qui s’est empressée d’ajouter son grain de sel créatif et espiègle à l’ambiance déjà survoltée. Les journalistes sur place, notamment étrangers, n’ont pas manqué de noter l’intéressante intervention de ces groupes de jeunes que la presse française s’est empressée de qualifier de « riverains » et qui ont apparemment organisé des séances de délestage amical des supporters venus là.

La surprise n’a toujours pas été totale lorsque ces mêmes « riverains » se sont introduits de force et par douzaines dans le stade, générant mouvements de foules et un léger agacement de la part des supporters et des familles venues assister au match dans des conditions à l’optimalité bousculée. Cette surprise n’a pas été plus présente lorsqu’enfin, une fois les esprits échauffés par ces débordements, les forces de police ont chargé, finement cornaquées par une préfecture connue et reconnue pour sa maîtrise des manifestations depuis les cinq dernières années.

Et c’est donc toujours sans la moindre surprise qu’on peut déclarer un véritable succès total sur les plans sportif, événementiel, sécuritaire et politique.

Grâce au professionnalisme et à l’organisation taillée au cordeau de nos élites parisiennes, grâce à l’ambiance si spéciale qui règne à présent en banlieue parisienne avec ou sans match de foot, grâce au commandement précis des forces de l’ordre par une préfecture à la pointe de l’événement, la France vient une fois encore et de façon éclatante de démontrer toute sa maîtrise.

Elle offre d’ailleurs ainsi une excellente idée de ce que donneront dans deux ans les Jeux Olympiques, s’ils ont bien lieu, qui seront organisés par les mêmes équipes, au même endroit : la recette semble prometteuse qui alliera des infrastructures au taquet avec une population locale acquise et préparée à l’événement, gourmande des opportunités qu’offriront des millions de touristes venus pour profiter des idées géniales de la Mairie et de la Préfecture de police de Paris.

Au passage, on appréciera à sa juste valeur les explications fournies par les autorités responsables.

Pour elles et le Darmanain en tête, les soucis auraient été provoqués par des supporters britanniques venus en masse pour soutenir Liverpool, et ce même si les images peinent à illustrer ces masses de hooligans roux et imbibés de bière tiède aux abords du stade, au contraire de nombreux autochtones Dionysiens effervescents agglutinés aux grilles et développant leurs capacités d’escalade créative.

Ces explications farfelues, ces pieux mensonges et cette vision particulièrement romancée de ce qui s’est passé sur place n’ont rien d’anodin.

Ils participent clairement de la déliquescence de l’État français qui devient ainsi chaque jour plus visible, et de l’absence de toute volonté de vraiment corriger le problème : comme ces colonnes le mentionnaient dans un précédent billet, il n’y a plus en France aucun courage pour affronter la réalité, et mettre fin aux situations catastrophiques qui se renouvellent donc avec une insistance croissante.

C’est fondamentalement le même discours, le même déni de la réalité, le même refus de poser les bons diagnostics qu’on retrouve derrière l’absence de tout courage pour traiter d’autres problèmes, depuis les tirs de mortiers dans les quartiers émotifs, en passant par l’effondrement culturel et éducatif des jeunes générations actuelles, jusqu’aux rodéos sauvages répétitifs.

Il n’est qu’à voir les récentes saillies d’égarées boboïdes concernant ces dernières pratiques pour comprendre l’ampleur du problème.

 

Même lorsque des enfants ou des adultes sont renversésblessés ou tués lors de ces pratiques dangereuses et interdites, il est d’abord question d’en minimiser les dangers en les comparant avec le skateboard (ben tiens), d’excuser et de trouver un semblant de culture à cette Bike Life dont l’expression dans un cadre normé dans un espace adapté semble absolument impossible. Mieux encore : ce seraient les forces de l’ordre qui seraient responsables des accidents que ces rodéos provoquent assez régulièrement…

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En pratique et exactement comme pour tout le reste, on a abandonné toute velléité de remettre réellement de l’ordre des ces pans de société française qui dérivent maintenant de plus en plus vite à l’écart du reste du pays. Il n’est pas plus question de renvoyer vigoureusement ces rodéos à leur marginalité qu’il ne serait question de remettre réellement l’enseignement des bases de français et de mathématique dans les classes de primaire, tout comme il n’est plus question de faire régner l’ordre et d’abaisser significativement la criminalité et les trafics de tous ordres dans ces quartiers émotifs. Le #PasDeVague est érigé en modèle indépassable, et on essaie simplement de faire passer chaque exaction, chaque dérive scandaleuse comme une occurrence rare et sans conséquence.

black-bloc

Le problème est qu’à présent, ces occurrences sont si nombreuses, si visibles, si répétitives et si graves que tout le monde se rend compte de l’imposture, y compris à l’étranger. Le manque de courage et de détermination dans les actes (et non dans les paroles, toujours bon marché) commence à se payer visiblement.

L’étape suivante sera atteinte lorsque les élites elles-mêmes ne pourront plus échapper aux conséquences de leur couardise. On s’en approche chaque jour.

source : Hashtable

 

Football : Gérald Darmanin, champion de France de l’aveuglement volontaire

Un problème de faux billets, c’est tout. En conférence de presse, ce lundi après-midi, Gérald Darmanin persiste et signe. Il dénonce « une fraude massive, industrielle de faux billets ». Dans le viseur, les mêmes supporters anglais qui, pour 30.000 à 40.000 d’entre eux, n’avaient pas de billet ou un billet falsifié. « Il n’y a que dans le football et seulement avec des clubs anglais qu’on a ce genre d’événements », martèle le ministre de l’Intérieur, ce 30 mai, à propos du match Real Madrid-Liverpool qui a mal tourné au Stade de France.

Le préfet de police de Paris Didier Lallement demande au procureur de Paris l’ouverture d’une enquête pour cette « fraude massive de billets ». Darmanin s’enfonce.

Car les faux billets des supporters anglais pour la finale de la Ligue des champions, ce samedi soir, n’expliquent pas tout. Dès dimanche, de très nombreux titres de la presse internationale, et pas seulement de la presse anglaise, ont désigné les coupables : 300 à 400 jeunes pilleurs qui n’ont pas traversé la Manche en TGV. Les médias ont même inventé, pour les désigner, une de ces litotes dont l’époque a le génie : les « riverains » ! Le « riverain » est merveilleux : il fleure le jardin fleuri, l’éternel café-tabac, la balade du chien, matin et soir, sous les platanes et le coup de main au voisin pour installer le barbecue. Hélas, le profil des « riverains » de la presse ou des « supporters anglais » de Darmanin est assez évident. Selon Valeurs actuelles, sur 48 gardés à vue, deux seulement étaient britanniques… dix-huit étaient algériens, deux marocains, deux tunisiens. Certains Anglais seraient bien venus en France avec de faux billets, mais ce souci concerne davantage la sécurité du stade que la police de Darmanin. Une façon de botter en touche...

Les autres Anglais, qui avaient fait le déplacement munis d’un billet, bousculés, gazés, détroussés parfois, ont peu apprécié d’être rendus responsables du fiasco. Le ministre de l’Intérieur a donc délibérément choisi une ligne politique suicidaire, celle du mensonge. Tant pis si cette version provoque des éclats de rire sur les réseaux sociaux : les internautes ironisent sur ces Anglais bilingues qui imitent si parfaitement, dans leurs vidéos, le phrasé de nos banlieues. Et tant pis si les autorités anglaises s'émeuvent de ce traitement.

Le message est clair : tout va bien dans nos banlieues, l’assimilation à la française est un modèle du genre, l’immigration est une chance, etc. Sans les Anglais, la France aurait des airs de paradis terrestre. Maudits Anglais !

L’entêtement de la France par la voix de Darmanin a quelque chose de pathétique. Perseverare diabolicum... Comment assumer le bilan de quarante ans de politiques d’immigration et de sécurité délétères, accélérées ces cinq dernières années ? Le pouvoir peut stigmatiser l’Anglais sans risque : le fameux « riverain », lui, a droit à bien plus d’égards. Pour Mélenchon, le problème est encore plus simple, il vient exclusivement… de la police. Mais tout mensonge se paie un jour. Ce qui restait de crédibilité de l’État sur ces thèmes ressortira considérablement affaibli de cette affaire. Sur ce sujet comme sur d’autres, Macron aura joué, plus encore que ses prédécesseurs, les syndics de faillite. De gouvernement en gouvernement, de non-dit en non-dit, de déni de réalité en déni de réalité, le dossier explosif de l’immigration et des banlieues hors de contrôle enfle, jusqu’à attaquer désormais l’image du pays tout entier. Les scènes d’ensauvagement de samedi soir ont subjugué 400 millions de téléspectateurs dans le monde, présents devant leur poste pour le match. Sans parler de ceux qui auront entendu ou lu le récit du désastre. Macron se tient prudemment silencieux, lui qui ne rate jamais une occasion de plaider contre les frontières, pour l’immigration, pour l’Europe passoire, contre tout patriotisme responsable en France. Le grand Bossuet disait : « Dieu se rit de ceux qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes. » On y est…

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