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3 avril 2020

GEOPOLITIQUE INTERNATIONALE : DANS CETTE GUERRE ENTRE LA CHINE ET LE MONDE OCCIDENTALE L'EMPIRE DU MILIEU NE LA GAGNERA PAS !

Non la Chine ne gagnera pas!

Publié par Magali Marc le 3 avril 2020

 

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On ne s’attaque pas impunément aux démocraties occidentales. Le Régime communiste chinois va l’apprendre à ses dépends. Le gouvernement de Xi Jinping a menti concernant la gravité et l’origine du Virus de Wuhan, raconte que ce sont les Américains qui ont apporté le coronavirus en Chine et envoie du matériel médical défectueux à divers pays d’Europe. Selon Helen Raleigh, si Pékin ne s’attaque pas immédiatement et résolument à ses problèmes internes, tout espoir de restaurer sa crédibilité et son économie sera anéanti.

 

Traduction de l’article de Helen Raleigh, paru dans The Federalist, le 1er avril.

 

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À moins que la Chine corrige les erreurs systémiques qui ont causé le désastre du coronavirus, elle perdra son statut de puissance mondiale

La propagation mondiale du coronavirus, qui provient de la Chine communiste, a porté un grave préjudice à la crédibilité et à l’image de Pékin en tant que leader mondial.

 

Grâce à une série de campagnes de relations publiques, Pékin avait espéré non seulement rétablir sa crédibilité, mais aussi sortir de cette pandémie de manière à renforcer son image de marque, en se présentant comme le seul leader mondial sur lequel on peut compter.

Toutefois, le jeu absurde de reproches (aux Américains) joué par Pékin et un certain nombre de produits exportés défectueux risquent d’anéantir cet espoir.

Tandis que plus d’un milliard de personnes dans le monde sont soumises à une forme ou une autre de quarantaine et que le nombre officiel de décès dépasse les 35 000, Pékin refuse d’admettre ou de reconnaître que le virus est originaire de Chine.

Au lieu de cela, le Régime Communiste Chinois s’est mis à blâmer tout le monde, sauf lui-même, pour les dissimulations et les retards dans les premières semaines de l’épidémie du virus de Wuhan, une période cruciale où la propagation aurait pu être efficacement contenue.

Zhao Lijian, le porte-parole du ministère des affaires étrangères le plus agressif de la Chine communiste, a raconté sur Twitter une théorie de la conspiration selon laquelle l’armée américaine aurait créé le coronavirus afin de s’en servir comme d’une arme biologique et l’aurait implanté en Chine.

En tant que haut fonctionnaire du gouvernement, il est impossible que Zhao ait fait des commentaires aussi scandaleux sans obtenir d’abord l’approbation des hautes autorités chinoises.

Fin mars, le Dr Giuseppe Remuzzi, directeur de l’Institut Mario Negri pour la recherche pharmacologique à Milan, a déclaré dans une interview qu’une «étrange pneumonie» circulait en Lombardie en novembre de l’année dernière, avant que les médecins italiens ne prennent conscience de l’épidémie de coronavirus en Chine.

Cette nouvelle n’aurait toutefois pas dû surprendre. Le South China Morning Post a publié des données officielles chinoises, montrant que le premier cas connu de coronavirus à Wuhan s’est également produit en novembre de l’année dernière.

À l’époque, il y avait sept vols directs quotidiens entre Wuhan et Milan.

Plutôt que de s’attaquer de manière rationnelle à la situation qui s’aggravait, le premier instinct de Pékin a été de déformer les propos de Remuzzi et de suggérer que le virus provenait d’Italie. Remuzzi a rapidement réfuté cette idée, soulignant que la tentative de Pékin de blâmer l’Italie pour le coronavirus est « un exemple classique, à enseigner dans les universités, sur la façon dont l’information scientifique peut être manipulée à des fins de propagande ».

En dehors de la Chine, c’est l’Italie qui souffre actuellement le plus du virus, avec près de 98 000 cas confirmés et 10 779 décès. Le pays tout entier est toujours sous le coup d’un confinement total.

Le jeu de reproches désespérés de Pékin semble pathétique et indigne de son statut de superpuissance. Plus elle tente de nier sa responsabilité, plus elle suscite la suspicion et le ressentiment, tant au niveau national qu’international.

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Pékin prend la pose du héros

En plus de jouer au jeu des reproches, Pékin tente également avec enthousiasme de transformer la crise actuelle en une opportunité d’expansion géopolitique en se présentant comme un meilleur leader et partenaire mondial que les États-Unis, grâce à une méthodologie soigneusement élaborée de «diplomatie du coronavirus».

Comme Pékin a évité tout blâme et toute responsabilité, il a ouvertement accepté un rôle de héros.

Le Régime Communiste Chinois a envoyé en fanfare des ventilateurs, des masques et du personnel médical en Europe pour aider le continent à combattre l’épidémie.

Cependant, le Wall Street Journal a prévenu que les gestes posés par Pékin « ne sont pas aussi altruistes qu’ils peuvent le paraître », car « la Chine dispose d’un surplus d’équipements médicaux maintenant que l’épidémie semble y avoir atteint son apogée. La demande augmente ailleurs à mesure que le virus se propage, si bien que les entreprises chinoises augmentent leur production pour gagner des parts de marché au niveau mondial ».

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Ce jeu de puissance bienfaisante de Pékin aurait fonctionné si ce n’était que selon plusieurs rapports récents, les produits que la Chine a exportés sont défectueux!

  1.  L’Espagne a aujourd’hui la deuxième place derrière l’Italie pour le plus grand nombre de décès en dehors de la Chine. Le pays a commandé 340 000 kits de test de coronavirus à Shenzhen Bioeasy Biotechnology en Chine, début mars. La semaine dernière, le principal institut de recherche espagnol a déclaré que les kits de test chinois avaient un taux de précision inférieur à 30 %, ce qui rend les tests, le suivi et le traitement du virus extrêmement difficiles. Le ministère espagnol de la santé a dû passer commande auprès de son fournisseur national pour remplacer les kits de test chinois. L’entreprise chinoise qui a fabriqué les kits de test a rejeté les préoccupations espagnoles relatives à la précision, en déclarant qu’une « explication plus détaillée serait donnée par les canaux officiels du gouvernement chinois ».
  2. Des responsables de la santé turcs ont déclaré avoir prélevé un échantillon des kits de test fabriqués par la même entreprise chinoise et ont constaté que le taux de précision était inférieur à 30 %, confirmant ainsi le rapport des autorités espagnoles. Ates Kara, un fonctionnaire du conseil scientifique spécial du ministère turc de la santé sur les coronavirus, a déclaré que tandis que le gouvernement turc n’a pas autorisé la mise à disposition des kits de test pour un usage public, l’Espagne « a fait une énorme erreur en les utilisant ».
  3. Entre-temps, les médias tchèques ont rapporté que jusqu’à 80 % des kits de test similaires que la Tchécoslovaquie avait obtenus de Chine étaient également défectueux. Depuis, les autorités sanitaires tchèques ont eu recours aux laboratoires traditionnels pour tester les coronavirus, des laboratoires qui ne peuvent effectuer que 900 tests par jour.

Les produits de qualité inférieure peuvent être mortels

  1. Outre les kits de test défectueux, le gouvernement néerlandais a rappelé le weekend dernier 600 000 masques N95 fabriqués en Chine, en raison de leur faible qualité. Les médecins et les infirmières qui ont reçu ces masques ont déclaré qu’ils ne s’adaptaient pas correctement et que leurs filtres ne fonctionnaient pas normalement. Ces masques N95 sont censés être les meilleurs pour bloquer plus de 90 % des particules dans l’air qui peuvent être porteuses du virus. Ils sont essentiels pour la santé et la sécurité des professionnels médicaux qui traitent les patients infectés par le coronavirus. Des masques rappelés constituaient la première livraison de 1,3 million de masques N95 au total que le gouvernement néerlandais avait commandés à la Chine, et ils avaient déjà été distribués aux professionnels de la santé de première ligne. Un médecin néerlandais a déclaré au South China Morning Post : « Si les masques ne sont pas bien ajustés, les particules de virus peuvent simplement passer à travers. Nous ne les avons pas utilisés. Ils ne sont pas sûrs pour notre peuple ».

Bien sûr, ces incidents ne signifient pas que tous les produits fabriqués en Chine sont inférieurs aux normes.

Les autorités sanitaires turques ont déclaré qu’un autre lot de kits de test de coronavirus qu’elles avaient commandé à une autre entreprise en Chine avait passé le test de qualité turc.

Néanmoins, ces incidents ne présentent en aucune façon sous un jour positif l’image internationale de la Chine, sa crédibilité et son étiquette « made in China », car la qualité de ces produits apporte bien plus que des profits. Dans cette situation, elle fait la différence entre la vie et la mort.

Des produits fabriqués en Chine défectueux ? Rien de nouveau sous le soleil !

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Sur le plan intérieur, la Chine a été secouée par un certain nombre de scandales liés à la sécurité des produits ces dernières années, depuis les préparations pour nourrissons contaminées par des produits chimiques toxiques jusqu’aux vaccins de qualité inférieure.

Bien que le gouvernement chinois choisisse toujours de blâmer quelques individus avides, la racine du problème est beaucoup plus profonde.

La bureaucratie corrompue de la Chine, la tendance habituelle du gouvernement de supprimer les « mauvaises nouvelles » au nom de la stabilité, les lacunes dans la surveillance de la production et de la distribution, et l’absence d’une presse libre pour tenir le gouvernement responsable sont autant de facteurs qui contribuent aux problèmes de qualité des produits.

Ces facteurs sont les mêmes que ceux qui ont conduit à la mauvaise gestion de l’épidémie du coronavirus par Pékin.

Les problèmes de qualité des produits dont se plaignent depuis longtemps les consommateurs chinois se répercutent sur la scène internationale à un moment où la crédibilité de Pékin est déjà mise à mal et où la Chine a désespérément besoin de la demande internationale pour relancer son économie, qui a été gravement endommagée par l’épidémie du virus de Wuhan.

Si Pékin ne s’attaque pas immédiatement et résolument à ces problèmes internes, ne met pas fin à son petit jeu qui consiste à rejeter la faute sur les autres, et ne corrige pas la fabrication de ses produits défectueux , tout espoir de restaurer sa crédibilité et son économie sera anéanti.

* Helen Raleigh est une immigrante chinoise et l’une des principales collaboratrices du magazine en ligne The Federalist.

SOURCE : Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Traduction de Magali Marc (@magalimarc15) pour Dreuz.info.

 

Source :

https://thefederalist.com/2020/04/01/unless-china-confronts-systemic-errors-causing-its-coronavirus-disaster-it-will-lose-world-status/

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Unless China Confronts Systemic Errors Causing Its Coronavirus Disaster, It Will Lose World Status

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Unless Beijing addresses internal issues immediately and decisively, it will destroy any hope of restoring its credibility and economy.

 

By Helen Raleigh

April 1, 2020

The worldwide spread of the coronavirus, which originated from communist China, has brought serious detriment to Beijing’s credibility and image as a global leader. Through a series of public relations campaigns, Beijing had hoped not only to repair its credibility, but also to come out of this pandemic even stronger by casting itself as the only reliable global leader. However, Beijing’s absurd blame game and a number of faulty exported products may destroy this hope.

As more than 1 billion people worldwide are under some form of quarantine and the official global death toll is surpassing 35,000, Beijing refuses to admit or acknowledge that the virus originated in China. Instead, it has been busy blaming everyone but itself for the cover-ups and delays in the early weeks of the Wuhan virus outbreak, a crucial period when the spread could have been effectively contained.

Zhao Lijian, communist China’s most aggressive Foreign Ministry spokesman, touted a conspiracy theory on Twitter which claimed the U.S. military created the coronavirus as a bioweapon and planted it within China. As a high-level government official, it is impossible for Zhao to make such outrageous comments without the approval from China’s highest authorities.

In late March, Dr. Giuseppe Remuzzi, director of the Mario Negri Institute for Pharmacological Research in Milan, said in an interview that a “strange pneumonia” was circulating in Lombardy in November of last year, prior to Italian doctors’ awareness of the coronavirus outbreak in China. The news, however, should not have come as a surprise. The South China Morning Post reported official data in China, showing that Wuhan’s first known coronavirus case also occurred in November last year. There were seven daily direct flights between Wuhan and Milan at the time.

Rather than rationally tackling the worsening situation, Beijing’s first instinct was to twist Remuzzi’s comments and suggest the virus originated in Italy. Remuzzi quickly refuted that, pointing out Beijing’s attempt to blame Italy for the coronavirus is “a textbook example, to be taught in universities, on how scientific information can be manipulated for propaganda reasons.” Outside China, Italy is now suffering the worst from the virus, with close to 98,000 confirmed cases and 10,779 deaths. The entire country is still under a complete lockdown.

Beijing’s desperate blame game seems pathetic and unbecoming for its superpower status. The more it tries to deflect its responsibility, the more suspicion and resentment it induces, both domestically and internationally.

Beijing Casts Itself as the Hero

In addition to playing the blame game, Beijing is also eagerly trying to turn the current crisis into an opportunity of geopolitical expansion by casting itself as a better world leader and global partner than the United States, through a carefully crafted methodology of “coronavirus diplomacy.” As Beijing shunned any blame and responsibility, it openly embraced its role as a hero.

It made a big fanfare of sending ventilators, masks, and medical personnel to Europe to help the continent fight the outbreak. However, The Wall Street Journal warns that Beijing’s acts “are not as altruistic as they might appear,” because “China has a surplus of medical equipment now that the outbreak appears to have reached its peak there. Demand is rising elsewhere as the virus spreads, so Chinese companies are ramping up production to gain global market share.”

Beijing’s soft power play would have worked if not for a number of recent reports of the faulty products China has exported. Spain now has the second-highest death toll outside China, right behind Italy. The country ordered 340,000 coronavirus test kits from Shenzhen Bioeasy Biotechnology in China in early March. Last week, Spain’s leading research institute said the test kits from China have an accuracy rate of less than 30 percent, making testing, tracking, and treating the virus insurmountably difficult.

Spain’s Health Ministry had to order from its national supplier to replace the Chinese test kits. The Chinese company that made the test kits dismissed accuracy concerns, saying a “more detailed explanation would be given via official Chinese government channels.”

Health officials from Turkey said they took a sample of the test kits made by the same Chinese company and found the accuracy rate to be less than 30 percent, confirming the Spanish authorities’ report. Ates Kara, an official from the Turkish Health Ministry’s special science board on coronavirus, said while the Turkish government did not authorize the release of the test kits for public use, Spain “has made a huge mistake by using them.” Meanwhile, Czech media reported that up to 80 percent of similar test kits it had obtained from China were faulty too. Czech health officials have since resorted to relying on traditional labs to test for coronavirus, labs which can conduct only 900 tests per day.

Substandard Products Could Be Lethal

Besides faulty test kits, last weekend the Dutch government recalled 600,000 N95 masks that were made in China, due to their low quality. Doctors and nurses who received these masks said they did not fit properly, and their filters did not function normally. These N95 masks are supposed to be top-of-the-line in helping to block more than 90 percent of particles in the air that may carry the virus. They are critical for the health and safety of medical professionals who treat coronavirus-infected patients.

These recalled masks were the first shipment of 1.3 million total N95 masks the Dutch government had ordered from China, and they had already been distributed to front-line medical professionals. One Dutch doctor commented to the South China Morning Post, “[I]f the masks do not fit properly, the virus particles can simply pass through. We did not use them. They are unsafe for our people.”

Of course, these incidents do not mean all made-in-China products are substandard. Turkey’s health officials said a different batch of coronavirus test kits they ordered from a different company in China passed Turkey’s quality test. Still, these incidents do not in any way, shape, or form present China’s international image, credibility, and the made-in-China trademark in a positive light, because the quality of these products means far more than profit. In this situation, it can mean the difference between life and death.

China’s Faulty Product Problems Aren’t New

Domestically, China has been shaken by a number of product safety scandals in recent years, from tainted baby formula with toxic chemicals to substandard vaccines. While the Chinese government always chooses to blame a few greedy individuals, the root of the problem lies much deeper. China’s corrupt bureaucracy, the government’s overarching desire to suppress “bad news” in the name of stability, the loopholes in production and distribution oversight, and the lack of free press to hold the government accountable all contribute to product quality issues.

These factors are the same that resulted in Beijing’s mishandling of the coronavirus outbreak. The product quality issues Chinese consumers have long complained about spilled over onto the international stage at a time Beijing’s credibility is already at a historical low, and when China desperately needs international demand to reboot its economy, which has been badly damaged by the Wuhan virus outbreak. Unless Beijing addresses these internal issues immediately and decisively, its continuous blame game and faulty products will destroy any hope of restoring its credibility and its economy.

Helen Raleigh is a senior contributor to The Federalist. An immigrant from China, she is the owner of Red Meadow Advisors, LLC, and an immigration policy fellow at the Centennial Institute in Colorado. She is the author of several books, including "Confucius Never Said" and "The Broken Welcome Mat." Follow Helen on Twitter @HRaleighspeaks, or check out her website: helenraleighspeaks.com.

 

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