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POLITIQUE EN PACA & POLICY IN THE WORLD in English, French and Italian 0632173633 - diaconesco@gmail.com
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28 mai 2019

1 % D'ECART ENTRE LA LISTE RN ET CELLE DE LREM ... MACRON EST LOIN D'AVOIR PERDU NOUS ALLONS L'AVOIR ENCORE POUR 3 + 5 = 8 ANS !

Pour que les patriotes gagnent enfin,

 

Marine doit s’écarter

 

 

Publié le 27 mai 2019 - par  

Premier constat : le surcroît totalement inattendu de participation n’a profité ni au RN ni à La REM qui, malgré les attaques conjointes de toutes parts, a résisté.

Pourtant, défaire nettement Macron, le fragiliser, et réduire son pouvoir de nuisance, c’est bien le calcul qu’ont fait beaucoup de gens de tous bords, puisque la participation a fait un bond totalement imprévu. Ainsi, nombre d’abstentionnistes antérieurement dégoûtés par l’électoralisme sont retournés voter pour défaire Macron et le fragiliser. L’histoire c’est que ces voix se sont d’avantage portées sur le bloc de gauche que sur le RN, et c’est bien le problème.

Alors, comme nous tous, j’ai visionné ce matin l’angoissante vidéo de Pierre qui fait apparaître que 55 % des gens ont voté pour le bloc libéral, progressiste, immigrationniste et islamocompatible. Et qui du coup porte à croire que c’est bien Macron et non pas notre camp qui a tiré les marrons du feu. Vu comme ça, au lieu d’être fragilisé, il serait au contraire d’une certaine manière conforté.

En effet, vu comme ça, c’est la cata ; ce d’autant que paradoxe a priori incompréhensible, dans la France périphérique, c’est exactement la même chose qu’au plan global.

Ainsi dans mon village de la périphérie toulousaine, à maintenant 1 heure de route des lieux de travail avec les embouteillages et à 3,60 € de péage aller-retour, on se demande comment il peut encore rester des gens pour voter écolo. Et pourtant voici les résultats dans mon village peuplé aux 2/3 de néoruraux  :

Patriotes : 33,2
RN 28,5
DLF    2,7
Asselineau et Philippot :             2,0

Libéraux immigrationnistes, islamo collabos et écolos fous furieux : 52,1
LREM 14,9
Jadot  13,3
Glucksmann   9,8
LFI 7,8
Brossat   2,4
Animalistes   2,0
Urgence écolo   1,9

Paradoxe hallucinant, avec le surcroît de participation, le bloc des gauches totalise à lui seul 37 % des voix dans la France périphérique.
De son côté LR réalise chez nous le score de… 3,7 % en état de mort clinique.

Pourtant la vision effrayante de Pierre qui consiste à massifier tout le camp libéral, mondialiste, immigrationniste, islamogauchiste et écolos, pour arithmétiquement juste et angoissante qu’elle soit, ne correspond en rien à une réalité politique. En fait ce bloc est profondément divisé et fracturé. Il est sans cohésion politique. En plus ces gens se haïssent entre eux, même s’ils sont capables de s’unir contre nature (y compris contre leurs propres intérêts) pour défaire le RN et Marine Le Pen. Et c’est bien là tout le problème.

Ensuite, à part les écolos, tous les partis de l’ancien monde qui ont participé au pouvoir (c’est-à-dire la submersion migratoire et à la mondialisation) sont massivement rejetés ; ce dont il y a tout lieu de se réjouir. On peut établir le constat de leur mort clinique. Le cas de LR est particulièrement significatif qui suit exactement le même chemin que le PS, les centristes, le PC et les autres avant lui.
Ensuite et c’est extrêmement significatif, le parti pris suicidaire islamogauchiste de Mélenchon s’est retourné contre lui puisque 2/3 de ses électeurs l’ont fui. Nous l’avions parfaitement perçu lors de nos explorations dans les AG de Gilets jaunes et nous l’avions annoncé, la césure à gauche s’est faite sur la question migratoire. Comme prévu, lui aussi finit exactement dans le même cul de basse fosse que le PS et pour exactement les mêmes raisons. L’électorat de gauche est en train de se fracturer sur la question migratoire, il fuit les anciens partis de gauche sans toutefois pouvoir encore assumer un vote identitaire ; en fait : sans pouvoir se résigner à voter RN.

À gauche les gens sentent que la politique des portes ouvertes et l’immigrationnisme les ruinent, ils désertent les partis qui l’ont prônée ou mise en œuvre ; mais pas encore au point de franchir le pas et de voter RN, malgré le ralliement public spectaculaire d’un devancier issu de LFI.

Ce n’est donc plus une question d’idées, mais bien une question de sentiment, d’image publique et de personne au RN totalement incompatible avec l’imaginaire de gauche.

Alors l’enseignement majeur de ce scrutin est que, malgré la novation que représente la césure identitaire à gauche et dans la France périphérique, le RN n’a absolument pas profité du surcroît de mobilisation contre Macron. Et c’est bien ce qui pose problème. Malgré la campagne du jeune Bardella qui a sauvé les meubles, le RN plafonne et il y a tout lieu de penser que ce parti ne pourra jamais répondre à l’attente réelle dans le pays d’une fusion des populismes à l’italienne.

Ne pouvant se résigner à voter RN, les gens de gauche sensibilisés à la question identitaires ont voté de manière sentimentale : pour les écolos d’un côté et en s’éparpillant là où leur cœur ou leurs vieilles habitudes les portaient. C’est bien ce qui déprime Pierre et qui l’angoisse. Et non, ils n’ont pas voté avec leur raison, mais avec leurs sentiments. Le sentiment a primé sur la raison et sur les intérêts catégoriels. Mais attention, ce n’est plus un sentiment positif d’adhésion à la gauche ou à l’écologie qui a commandé, mais bien un sentiment négatif de rejet de la personne de Marine Le Pen, du RN et de leur image publique.

Conclusion : il y a bien un problème RN et surtout un problème Marine Le Pen qui, par sa seule présence, obstrue tout espoir de victoire électorale de l’attente identitaire. Pour d’insurmontables raisons sentimentales liées au passé, jamais les électeurs de gauche ou abstentionnistes sensibilisés à la question migratoire ne viendront voter pour ce parti ou pour cette personne. Pourtant, il existe une réserve colossale dans l’abstention en attente d’une solution politique face à la mondialisation et face à la submersion migratoire. Pour l’instant, cette réserve est en déshérence, sans exutoire politique.

C’est très exactement la raison pour laquelle Macron, en faisant de Marine Le Pen son adversaire personnelle lors de ce scrutin sans enjeu, l’a choisie comme candidate de second tour dans la perspective de la prochaine présidentielle.
Marine Le Pen est bien la candidate de second tour idéale pour le système. Mitterrand avait assuré la promotion du père et du FN, Macron continue de jardiner le RN et la fille en attente de la récolte électorale pour les présidentielles.
C’est insurmontable : Marine le Pen et le RN sont le repoussoir idéal de second tour, or la présidentielle est l’élection qui commande toutes les autres.

Tant que Marine Le Pen ne s’écartera pas, il n’y aura aucune solution dans les urnes et le système se prolongera malgré le rejet massif des Français. En attendant, les compteurs tournent et d’élection en élection les remplacistes nous remplacent.

Nous aurons l’occasion d’y revenir.

Martin Moisan

 

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Une victoire du RN

 

 

en trompe-l’œil

 

 

Publié le 27 mai 2019 - par  

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20 heures.
Les estimations.


Le Rassemblement National en tête, LaREM en deuxième position. Les écolos sur le podium. Les Républicains de « Bel-Ami » ont la tête sous l’eau comme La France Islamiste mélenchonesque. Les socialos surpris que le désastre soit moins désastreux que prévu sourient. Ils font semblant de ne pas s’apercevoir qu’eux et la vieille droite, les deux partis traditionnels de la politique française, ont quasiment disparu du paysage.

Les couteaux sont aussitôt tirés chez LR.
« Bel-Ami » va retourner à ses chères études philosophiques. Les journaleux et Pécresse demandent la démission de Wauquiez, l’homme de tous les soupçons et de toutes les haines. Il a échoué. Les électeurs ont compris que « Bel-Ami » n’était qu’un paravent. Derrière, ils ont vu les mêmes êtres inconsistants que sous Sarkozy et Chirac. Des nains politiques, un jour contre l’immigration, le lendemain la soutenant à Bruxelles, un jour pour le rétablissement des frontières, le lendemain votant pour les détruire.
« Rappelez-vous le Traité de Lisbonne ! » viennent de hurler en silence les électeurs des Républicains.
Et le vote utile a parlé.
Certains se sont tournés vers la liste macronienne, d’autres vers celle du Rassemblement National. La messe était dite pour l’artichaut et le petit prince, surnoms donnés à Wauquiez et « Bel-Ami » par le Vicomte.

Les journaleux tout de suite minimisent la victoire de Jordan Bardella en utilisant le haricot magique Jadot (Europe Écologie Les Verts) : « Fait majeur de cette élection », déclament-ils ad nauseam sur tous les plateaux télés.
Devant les caméras, Jadot transpire la satisfaction.
Un peu dépoitraillé, il parle avec ses 12,5 % de vague verte, j’entends algue verte. Puanteur et nocivité comprises.
Il croit voir l’écologie comme la première force politique chez les jeunes. Il est, affirme-t-il, celui qui a amené davantage de Français dans les bureaux de vote.
Il prétend me faire aimer l’Europe, j’entends me faire chier avec l’Europe. Il veut me mobiliser sur l’Europe, j’entends m’immoler sur l’autel de l’Europe. Il termine par un couplet de la vieille rengaine sur l’extrême droite. Il fera barrage de son corps verdâtre à la montée du populisme.
Il est l’unique gagnant du matraquage écologique de tous les partis durant les derniers jours de la campagne européenne. Les électeurs ont eu un raisonnement logique : s’il y a vraiment un malheur écologique planétaire, autant faire confiance à ceux qui l’annoncent depuis des décennies.

Comme Les Républicains, La France Islamiste fait la gueule.
Mélenchon n’est plus rien. Un grain de poussière.
La majorité des perdants dénoncent la faible participation – argument peu valable quand partout on se félicite du fort entrain des électeurs – et l’instauration depuis des mois d’une rivalité Macron/Le Pen qui a phagocyté le débat.
C’est à la fois une réalité et une excuse minable.
Excuse minable parce qu’ils se sont montrés incapables de combattre efficacement le double jeu présidentiel.
Une réalité parce que la stratégie de Macron repose sur le duel LaREM/RN qu’il veut pérenniser jusqu’à la prochaine présidentielle, et ainsi pouvoir l’emporter aussi facilement qu’en 2017.

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Excellente stratégie, il faut l’écrire.
Un deuxième tour Macron/Le Pen produira le même résultat qu’il y a deux ans. L’ensemble des prétendus opposants au p’tit Cron, l’ensemble des syndicats, des associations, des z’artistes, des médias, les Églises catholiques et protestantes, la franc-maçonnerie, appelleront à glisser un bulletin Macron dans la boîte.
Les Verts de Jadot ne sont pas le peuple. Ils sont macron-compatibles. Au moindre claquement de doigt du maître des horloges, ils voteront pour lui. Cohn-Bendit se chargera du rôle de Monsieur bons offices.
Et le libéralisme chantera sur les ruines de la Nation.

Macron avec ses moyens de grande puissance politique : Grand Débat transformé en campagne pour les Européennes sans que le temps de parole présidentiel ne soit comptabilisé par le CSA, engagement pour la liste du Volatile avec des affiches où sa bobine éclaboussait les passants de son arrogance souriante, points Godwin distribués à la volée, a fait davantage que limiter les dégâts.
Lui et la dinde n’ont pas subi une défaite. Ils auront autant de députés que le Rassemblement. « On n’a jamais vu un parti au pouvoir avoir un score aux européennes aussi haut par rapport à l’élection présidentielle », dit un élyséen. « Les orientations annoncées après le Grand Débat vont se poursuivre, l’objectif est que les Français puissent ressentir le changement », ajoute-t-il.
Ribouldingue depuis Matignon le répète.

Dupont-Aignan, avec sa tête de cocker des jours sans, murmure un discours minable sur la France qui malgré le score déplorable que fait sa liste a toujours besoin de lui. Avec une pointe de lucidité, l’électeur en tire l’avis contraire. Le pays n’a plus besoin de Debout la France. Ni de Dupont-Aignan.

Le combat du peuple contre les élites n’a donc pas abouti à la victoire austerlitzienne espérée.
Elle est relativement faible – seulement 0,9 point d’écart avec la machine macronienne. La première place du RN laisse un sentiment mitigé parce qu’elle n’est pas la promesse de lendemains qui chantent, contrairement au beau score de Salvini en Italie ou de Farage au Royaume-Uni.
Cela ne gêne pas Marine Le Pen pour faire son habituelle demande d’une dissolution de l’Assemblée nationale. Ça n’a aucune utilité. Sinon celle de faire dire à toute la clique à claques gouvernementale que rien ne va changer. Que le totalitarisme mou mis en place par le macronisme va persister.
Les LBD 40 de la milice du régime ont été ravitaillés en munitions.

L’analyse des résultats est sévère : la droite souverainiste, la droite qui défend la Nation, les frontières, le Même contre l’Autre, après des mois de combat parvient, en étant optimiste, à peine à un quart des voix.

Qu’est-ce qui se passe dans ce pays ?
La France périphérique et la France des villes sont plus séparées que jamais : à Paris, la liste Loiseau est arrivée en tête avec 32,95 % des voix alors que le RN n’a obtenu que 7,22 %, dans l’Aisne, Bardella franchit la ligne avec 39,9 % et LaREM est loin derrière avec 15,6 %.
Le monde des villes contre le monde des campagnes.

Après des attentats qui ont tué ou blessé des centaines de personnes – dont le dernier commis à Lyon par un Algérien quelques heures avant le scrutin, des Gilets jaunes qui défient le pouvoir chaque samedi, un prix astronomique du carburant, une menace sur les retraites, une oligarchie de plus en plus dominatrice, une insécurité citadine qui nous ramène au Moyen Âge, les Français refusent de réagir, même dans le secret de l’isoloir.

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Pour ne pas se laisser aller à la satisfaction encombrante du désespoir, il faut aller chercher du courage ailleurs.
En Italie, par exemple.

Marcus Graven

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Élections européennes : les 3 leçons du scrutin pour la droite

En France, le Rassemblement national est arrivé en tête des élections européennes avec 23,31 % des voix. La recomposition entraînée par l’élection d’Emmanuel Macron en 2017 se poursuit. Le duel entre les « progressistes » et les « populistes » semble s’installer comme le nouveau clivage structurant la vie politique française. Le parti du Président de la République, même s’il finit deuxième, apporte la preuve de sa solidité. Pour l’ensemble de la droite, trois leçons se dégagent de ces résultats.

 

Le RN clarifie sa position sur l’Europe et écrase la concurrence

En son temps, Florian Philippot avait contraint le Front national à adopter un positionnement très dur sur l’Europe. Violemment hostile à toute idée de coopération entre les nations, rejetant le concept même de civilisation européenne, il était partisan d’une France isolée, privilégiant des relations avec la francophonie, l’Afrique et le Maghreb. Sa position extrémiste d’abolition totale des institutions européennes s’apparentait à une forme de nihilisme enfantin sur fond de chauvinisme.

Fort heureusement, la greffe n’a jamais pris. L’ex-n°2 du Front national a fini par le reconnaître en quittant le parti pour fonder « Les Patriotes ». Dimanche soir, la déroute fut violente : à peine 0.65 % des suffrages et aucun élu au parlement de Strasbourg. Fin de la partie.

Dans le même temps, libéré de cette influence néfaste, le Rassemblement national a développé une vision plus équilibrée et en phase avec les enjeux de notre siècle. Abandon de la sortie de l’euro, volonté de réorienter la politique bruxelloise, partenariat renforcé avec différents acteurs politiques de premier plan en Europe, arrivée de l’ancien ministre Thierry Mariani (LR) et d’intellectuels comme Hervé Juvin : ces clarifications ont entraîné une dynamique autour de la liste menée par Jordan Bardella et placé le RN sur la première marche du podium.

Pris en étau entre le RN et LREM, LR s’effondre

François-Xavier Bellamy a tout essayé mais rien n’y a fait. En invoquant « les racines de l’Europe » devant le Parthénon et en présentant « L’iliade et l’Odyssée » comme symbole de notre continent, il a voulu proposer une vision enracinée de l’Europe. Catholique conservateur, il s’est exprimé à de nombreuses reprises en faveur d’une Europe civilisationnelle tout en adoptant un discours plutôt musclé sur l’immigration massive.

Mais la recomposition en cours l’a broyé, le rendant inaudible. Les électeurs de centre-droit de LR semblent être passés définitivement chez LREM tandis que le RN paraît insubmersible sur sa droite. Dépouillés sur leur gauche, incapables de progresser sur leur droite, férocement boudés par les catégories populaires et les moins de 65 ans, Les Républicains ont du souci à se faire pour leur avenir.

D’ailleurs, pour la première fois, le RN est passé devant LR chez les séniors (20 % contre 16 %). Or cette tranche d’âge est la plus mobilisée de toutes (seulement 35 % d’abstention contre 65 % chez les 18/25 ans) avec un poids démographique conséquent puisqu’elle représente un quart de la population française. Si les Républicains doublent leur score dans cette catégorie, cela signifie qu’ils ont été inexistants dans les autres. Ce phénomène est inquiétant car le non-renouvellement est mortel à brève échéance.

La fin du souverainisme caricatural

Les élections européennes du 26 mai 2019 ont vu également la chute des partis revendiquant un souverainisme obsessionnellement anti-européen.

Avec 1.17 % des suffrages, l’UPR démontre son incapacité à progresser sur la scène électorale et signe son arrêt de mort. Les caricatures de son Président François Asselineau ont une nouvelle fois été sanctionnées. Quant aux « Patriotes » de Florian Philippot dont nous avons déjà parlé, ils se sont heurtés au mur de la réalité avec un score de 0.65 %. Une belle leçon pour celui qui était persuadé que les progrès du Front national entre 2011 et 2017 étaient le fruit de sa stratégie politique alors qu’ils s’opéraient non pas grâce à lui, mais malgré lui.

Nous connaissons donc aujourd’hui le poids politique réel du souverainisme anti-européen radical : 1.8 %. Dans leur majorité, les Français de droite ont exprimé leur attachement à l’idée européenne. Cela démontre qu’il est possible d’être critique vis-à-vis du fonctionnement des institutions européennes (dont de nombreux défauts ne sont d’ailleurs que le prolongement de ceux de l’֤État français…) tout en réclamant leur réorientation politique pour la prise en compte des défis identitaires auxquels nous sommes confrontés. Affirmation de notre identité, lutte contre l’invasion migratoire, prise en compte de l’intérêt des peuples européens, voilà les principales aspirations des Français et de nombreux Européens. Le souverainisme caricatural doit désormais laisser place à une vision de l’Europe enfin au niveau des enjeux actuels.

Clément Martin

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