Changement de nom de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur : un coup de force honteux

[Communiqué du 15 décembre 2017]

images

 

« C’est officiel, la Région PACA devient la « Région Sud » ! » - C’est par un tweet, publié à 19h20, que Renaud Muselier a fait cette annonce pour le moins surprenante.

Surprenante, y compris pour nous qui avons siégé toute la journée en Assemblée plénière puis en Commission permanente du Conseil régional. 

Si une délibération, passée en toute  fin de séance, concernait la création et le dépôt d’une marque « Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur », JAMAIS il n’a été question d’un changement de nom de la Région ! Ainsi, contrairement à ce qu’affirment plusieurs articles, sans doute aiguillés par la propagande de l’exécutif, ce ne sont pas les Conseillers régionaux qui ont décidé de ce changement, loin s’en faut, et rien n’autorise Renaud Muselier à une telle décision unilatérale. 

« Je ne supportais plus l’acronyme #PACA qui ne veut rien dire. », écrit encore Renaud Muselier. C’est son droit et son avis, et si l’on peut penser que l’acronyme n’est pas parfait, il permet au moins d’assurer une juste représentation de nos territoires et de leur diversité. 

Une décision aussi importante et engageante (y compris sur le plan financier) ne peut être le fruit d’une lubie, fut-elle celle du Président de la Région. Nulle part, nous n’avons vu de telles décisions prises sans consultation et concertation, et la réaction populaire très négative que l’on voit déjà poindre sur les réseaux sociaux est à la hauteur de l’impréparation et la brutalité de ce changement. 

Nous dénonçons ce coup de force, et affirmons le droit des Provençaux, Alpins et Azuréens à décider du nom de leur Région. 

L’opposition régionale demande solennellement à Renaud Muselier de revenir à une pratique plus démocratique et d’engager immédiatement un grand débat avec les habitants de Provence-Alpes-Côte d’Azur. 

 

Frédéric Boccaletti 

Président du groupe FN au Conseil régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur

Philippe Vardon
Vice-président du groupe FN au Conseil régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur.

 

images2

 

 

 

Région S,PACA ? Renaud Muselier s'enfonce...
[Communiqué du 16 décembre 2017]

Après son tweet enthousiaste annonçant hier le soudain changement de nom de la Région Provence-Alpes-Côte d'Azur, en "Région Sud", Renaud Muselier vient d'enclencher le rétropédalage.

Après avoir préalablement supprimé, purement et simplement, son tweet d'annonce, il vient désormais de publier un communiqué de presse tortueux. Manifestement revenu à la raison, il indique ainsi qu'il s'agira en fait d'une signature pour les "supports de communication" de la Région, s'énonçant finalement "Région Sud, Provence-Alpes-Côte d'Azur". Voilà qui tombe assez bien, car c'est cela, et uniquement cela, qui a été présenté au vote hier lors de l'Assemblée plénière du Conseil régional.
Renaud Muselier, manifestement bousculé par notre réaction (et sans doute par celles des habitants, la condamnation de son coup de force étant unanime), prend soin de préciser que sa délibération sur la marque a été adoptée "sans critique de l'opposition Front National". Précisons que nous n'avons pas soutenu cette décision, mais nous sommes abstenus, s'agissant alors d'un simple dépôt de marque. Nous nous sommes abstenus notamment car nous n'avons pas eu les informations demandées en commission concernant le coût de cette opération de communication.

Puisque les choses semblent avoir changé, et que le dessein de Renaud Muselier est donc de manière évidente de vouloir imposer un changement de nom (tout d'abord via cette signature, ayant été contraint de reculer sur son passage en force), l'opposition régionale réclame à nouveau un grand débat public, associant les habitants de Provence-Alpes-Côte d'Azur et l'ensemble des élus locaux, sur le nom de notre Région.

Frédéric Boccaletti
Président du groupe FN au Conseil régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur
Philippe Vardon
Vice-président du groupe FN au Conseil régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur
***********************************************************************************

 

ÉDITORIAL de Steeve BRIOIS 
 

9ab82732-afa9-4ff7-966f-888ea8dac247

Wauquiez à la tête des Républicains : la politique, c’est pas du toc !

Les Français n’ont vraiment plus aucun enthousiasme pour ces politiques usés, devenus maîtres de la duplicité et de l’artifice.

Wauquiez est à ce titre un cas d’école. Formé en politique par l’ancien vice-président de la Commission européenne Jacques Barrot, il est lui-même ancien ministre des Affaires européennes de Sarkozy et Fillon. Il est fondamentalement et intrinsèquement un européiste zélé et à l’opportunisme notoire, dont la fermeté et le semblant d’authenticité ne sont jamais que stratégiques.

Son élection à la tête des Républicains dimanche dernier va permettre de révéler ce qu’est devenue cette pseudo-droite de la compromission et des arrangements perpétuels. Loin d’une campagne interne destinée à séduire les adhérents et militants de LR fondamentalement proches de nos positions, il se recentrera à vitesse grand V et montrera le visage qui est le sien depuis le début de sa carrière politique. Et l’enthousiasme de la base électorale de LR, sincère et optimiste, se délitera avec la même célérité.

Ils croyaient à un projet de fermeté sur l’immigration, sur l’insécurité, sur la lutte contre le terrorisme, sur notre souveraineté ? Ils auront laxisme, langue de bois et frilosité. Comme toujours avec cette droite d’apparence, le cocufiage est un projet de grande ampleur.

De son côté, Marine Le Pen conserve une côte de sympathie auprès des adhé

rents et sympathisants plus forte qu’aucun autre responsable de parti. Le Front National reste la seule force politique capable de rendre à nos compatriotes les clés de leur destin. L’engouement pour la refondation est chaque jour un peu plus fort, comme en témoigne le nombre impressionnant de réponses au questionnaire : près de 30 000 exemplaires déjà retournés, plus de la moitié des adhérents ont donc d’ores et déjà apporté leur contribution.

De quoi constituer une base de réflexion pertinente, au service du renouveau de notre formation. Car le Front National, ce n’est pas d’un côté une base militante et de l’autre côté des cadres déphasés. C’est une même volonté d’ouvrir une nouvelle page pour notre peuple et pour notre pays. Notre refondation, elle, est bien réelle, et vous vous en emparez : la démocratie interne n’est pas un vain mot, et les quelques-uns qui s’y sont soustraits et ont déserté l’ont avant tout fait par peur de devoir assumer leur déconnexion et leur refus de se remettre en question.

Cette refondation est un acte de maturité, de mise à plat et de franchise. Et tout prouve que nous sommes les seuls capables d’effectuer une telle démarche.

Le début de la Présidence Macron est bien l’échec annoncé, et sa déconnexion et son mépris du Peuple semblent se distiller par contagion chez l’ensemble des élites de notre pays.

Exemple parmi d’autres, mais ô combien frappant : interrogé sur le financement du terrorisme via les aides sociales, Bruno Dalles, patron de Tracfin, autorité financière liée au Ministère de l’Economie, admettait qu’ « il a pu arriver que les allocations continuent à être versées pour savoir où sont les personnes recherchées ». Le RSA comme moyen de traque des terroristes, il fallait oser. Nos millions de compatriotes dans la précarité apprécieront, les contribuables encore plus.

Il y a urgence à préparer les échéances à venir. Chaque élection intermédiaire jusqu’à 2022 doit être l’occasion d’une claque démocratique pour cette caste. C’est à vous de nous donner les moyens d’y parvenir ! 

Secrétaire Général du Front National
Député français au Parlement européen
Maire d'Hénin-Beaumont