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POLITIQUE EN PACA & POLICY IN THE WORLD in English, French and Italian 0632173633 - diaconesco@gmail.com
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3 juin 2017

22ème EDITION DU FESTIVAL DU LIVRE DE NICE 2017

22ème EDITION DU FESTIVAL

 

DU LIVRE DE NICE 2017

DU 2 AU 4 JUIN 2017

VISUEL-FDLN-2017-V

 

Christian Estrosi
Maire de Nice, Président de la Métropole Nice Côte d’Azur

 

Le Festival du Livre de Nice, je l’ai voulu dès l’origine comme un festin où l’on se
régale de culture, comme une fête authentiquement populaire ouverte à toutes les
curiosités dans un grand élan de liberté. Plus que jamais, c’est cet esprit qui soufflera sur cette édition 2017.

Lire, c’est comprendre, c’est déchiffrer. Lire, c’est être acteur de son propre destin.
Bouleversements politiques, révolution économique, crises identitaires : les écrivains sont sensibles à tous les frémissements du monde, depuis les faits les plus retentissants jusqu’aux réalités les plus personnelles, les confidences les plus intimes.

À travers leurs ouvrages, ils nous fournissent les clés d’un monde, le nôtre, à la complexité croissante. Grâce à eux, nous devenons plus libres.
Cette année, le festival invite un « personnage » aux dimensions universelles, un « écrivain » exceptionnel qui en rassemble une multitude d’autres, un « être » unique qui est notre passé, notre présent et, sans doute, une part essentielle de notre avenir.

Vous l’avez compris, ce « personnage », c’est la Méditerranée avec ses civilisations qui se sont succédées, avec la splendeur souvent indicible de ses paysages, avec ses femmes et ses hommes dépositaires d’un héritage multiséculaire. Cette mer a depuis toujours inspiré les auteurs, des petites histoires aux grandes odyssées.

Et cette vitalité créatrice est toujours à l’oeuvre pour le plus grand bonheur de tous.
Au cours de ces trois jours placés sous la présidence de deux écrivains qui nous sont chers, Paule Constant, de l’académie Goncourt, et Dany Laferrière, de l’Académie française, vous allez partager, écouter, échanger.

Les deux cents auteurs présents auront de nombreuses confidences à vous faire et peut-être vous révèleront-ils quelques secrets d’écriture. Il en est un que l’on peut divulguer sans peine : il n’y a pas d’écrivain qui n’ait d’abord été un grand lecteur.
Alors, belles lectures et belles rencontres !

Christian ESTROSI

Maire de Nice, Président de la Métropole Nice Côte d’Azur

Nice_Vieille_Ville_depuis-Chateau_2006_xl

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Franz-Olivier Giesbert
Journaliste, écrivain, Directeur artistique du Festival

Tous les chemins de la Culture mènent à Nice


Après Paris, Nice est sans doute la ville de France la plus souvent citée quand on
parle de culture. Que vous évoquiez Romain Gary, Frédéric Nietzsche, Jean-Marie Le Clézio ou Henri Matisse, il est très difficile de ne pas mentionner Nice à un moment donné. Sans parler de la peintre Charlotte Salomon que David Foenkinos nous a fait redécouvrir dans un livre somptueux.

Tous les chemins de la culture mènent à Nice. La ville inspire les plumes et ce n’est pas un hasard si tant de romans s’y déroulent. Il y a là un climat particulier que l’on retrouve chaque année, en juin, au Festival du Livre. Une mer qui est souvent de lait, une douceur de l’air, des odeurs de socca et de tomates séchées auxquelles se mêlent les parfums de la végétation luxuriante de la « coulée verte » qui descend du Mamac à la mer.

Sur le plan culturel aussi, Nice est une sorte d’exception française. Contrairement à ce qui peut se passer dans certaines villes, le Festival du Livre n’y est pas considéré comme un appendice idéologique ou municipal. Il appartient à tous. Une suggestion pour tous les Torquemada de poche qui pullulent à Paris : qu’ils viennent faire un tour à Nice ; ils y apprendraient la tolérance et
vérifieraient qu’il est encore possible de débattre en France, sans haine, dans le respect mutuel.

Bon Festival !

Franz-Olivier Giesbert
Journaliste, écrivain, Directeur artistique du Festival

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* Les Présidents du Festival 5
Paule Constant, de l’académie Goncourt
et Dany Laferrière, de l’Académie française
À deux voix : Nice, la Méditerranée et la littérature
Questions académiques


* Le Festival du Livre de Nice 2017 9
22ème édition, la Méditerranée à l’honneur
Les auteurs autour de la Méditerranée


* Littérature générale 12
Toute l’actualité du livre
Pierre Assouline : les livres au pouvoir
Douglas Kennedy : le plus français des américains
Journalisme et littérature : les plumes à deux faces
Audrey Pulvar : la femme trait pour trait


* Traces artistiques 17
Nice antique : les mille mémoires de Nice


* Poésie 18
Adonis poète des déchirures et des espoirs
Les poètes du festival
Prix littéraire 19
Le prix Nice Baie des Anges
La lauréate 2017


* Littérature jeunesse 21
Albin Michel éditeur jeunesse, invité d’honneur du festival
Et aussi, parmi tous les auteurs jeunesse


* Lectures, spectacles et concerts dans la ville 22
Lecture pour Tous, de Raoul Mille à Jean-Luc Gag
Le Théâtre Francis Gag fait son festival
Les concours
Voir et entendre les comédiens, les musiciens qui arrivent…

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Paule Constant & Dany Laferrière
DEUX PRÉSIDENTS D’HONNEUR EXCEPTIONNELS
POUR UN FESTIVAL EXCEPTIONNEL

Ils sont tous deux académiciens. Elle siège au Goncourt, lui sous la Coupole. Paule Constant, grande voyageuse, qui avait obtenu le prix en 1998 pour Confidence pour confidence (Gallimard), magnifique histoire de femmes, a été élue au jury du Goncourt en 2013 au couvert de Robert Sabatier. La même année que Dany Laferrière à l’Académie française. Il est le premier Haïtien (et Canadien, enfin Québécois…) à entrer dans notre vénérable institution. Dany Laferrière est l’auteur d’une vingtaine d’ouvrages dont L’énigme du retour (Grasset), grand texte sur la réalité et les souvenirs, au moment de sa redécouverte d’Haïti à l’occasion de l’enterrement de son père. Avec ses deux présidents, proches et complices, écrivains sensibles et rêveurs, la 22ème édition du Festival du Livre de Nice est dans de bonnes mains...

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À DEUX VOIX :
NICE, LA MÉDITERRANÉE ET LA LITTÉRATURE
Propos recueillis par Xavier HOUSSIN


Connaissez-vous Nice ?


Paule Constant : J’y viens, fidèle au Salon et au prix littéraire de la ville depuis des années. Et Nice occupe toute une part de mes souvenirs et de mon imaginaire. J’y ai habité assez longtemps. Lorsque j’étais enfant, mes grands parents avaient un appartement à Cimiez. Leur immeuble bordait le parc du château de Valrose, propriété alors de la famille Patino. Un paradis incroyable que ce domaine. J’avais appris cette histoire belle et tragique de Maria Isabel Patino qui avait épousé l’homme qu’elle aimait contre la volonté de son père et était morte en couches. Quel roman !

Je dois aussi à Nice mon goût pour les métaphores. Je garde l’anecdote très précise en mémoire. Une directrice d’école nous avait emmenés en excursion en car
dans les environs. Au retour, au soir tombant, elle m’avait demandé : « À quoi ressemble la baie des Anges ? ». Avant de répondre elle-même : « N’est-ce pas que l’on dirait un collier de perles… ». Ça m’avait profondément marquée. J’avais réellement compris quelque chose. Nice, c’est aussi ma première rencontre, si l’on veut, avec Le Clézio. Nous étions étudiants et nous travaillions à la bibliothèque l’un en face de l’autre. Sans nous connaître ! Et puis ma mère côtoyait tous les peintres de l’école de Nice. La peinture… Quand on ouvre la fenêtre de sa chambre à l’hôtel Westminster, on a l’impression d’entrer dans un Dufy. Au delà, comment ne pas parler de la végétation, des parfums, des odeurs, des montagnes toutes proches ?

Dany Laferrière : Oh, je serai beaucoup plus bref. Je ne suis venu que deux ou trois fois à Nice. Mais à chaque fois que je me promène dans la ville j’ai l’impression d’être un enfant le jour de son anniversaire.

Vous vous connaissez tous les deux ?

Paule Constant : Dany Laferrière est un des écrivains que j’admire le plus. Je l’ai lu avant de le connaître. J’ai adoré ses textes courts, son ressassement poétique. Et lorsque nous nous sommes rencontrés, j’ai découvert un homme merveilleux.

Dany Laferrière : Je connais Paule Constant depuis longtemps. À chaque fois que je la retrouve, son large sourire, ses yeux toujours curieux, étonnés, me rappellent le temps magique de l’enfance. Nous poursuivons comme une longue conversation tous les deux, puisque nous nous voyons plusieurs fois dans l’année. Notamment pour partager nos goûts des livres, au sein de quelques jurys de prix littéraires. Ah, et nous avons même nagé ensemble en Guadeloupe !

Paule Constant : Oui, et nous discutions littérature et philosophie tout en faisant des brasses dans l’eau des Caraïbes !

Le thème du Festival cette année est Méditerranée.

Mediterranee

Dany Laferrière : Pour être honnête, je ne porte aucun regard sur la Méditerranée. Les lieux ne m’intéressent que quand ils sont dans l’imaginaire. Je suis beaucoup plus un homme de subjectivité que de réalité. La réalité m’épuise et me pousse à la sieste (à vous de trouver ça « méditerranéen »…). Un individu vient toujours d’un pays ou d’un ventre mais, en devenant écrivain, il tente d’enjamber la fenêtre pour
se retrouver dans un lieu indéterminé et ainsi échapper aux polices du monde. Pour le retrouver, il faut plonger dans son univers. Est-ce que la mer des Caraïbes possède un quelconque lien avec la Méditerranée ?

Sûrement, car ce sont des endroits du sud. Mais quand on parle d’un lieu, bien plus que les maisons, l’industrie, la culture ou même les religions, je crois que le climat, les cours d’eau, la montagne structurent très profondément la sensibilité des gens qui y vivent. Enfin c’est une impression. Le paysage est important, mais il se trouve que j’ai du mal à lui accorder cette importance pour la bonne raison que je suis trop prompt à rêver. J’ai passé une grande partie de ma vie, jusqu’ici, à rêver.

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La mer ?

Dany Laferrière : Bien sûr, il y a la mer des Caraïbes. Haïti est une « presqu’île », mais étonnamment on ne va pas souvent s’y baigner. La longue mémoire de la douleur de l’esclavage rappelle que c’est par l’océan que se faisait la traite. L’esclave qui regarde la mer devient triste, nostalgique. Sans force. En Haïti, on se baigne à la mer jusqu’à la fin de l’adolescence. La pêche est à peine pratiquée. Les poissons vivent longtemps et heureux. La mer ne sert qu’à la poésie. Est-ce pourquoi je reste toujours insensible à cette joyeuse injonction des jeunes Européens assoiffés de beauté : « Allons voir la mer ! » On se demande si la distance qu’on garde face à la mer dans la Caraïbe ne vient pas d’une overdose de bleu…

Paule Constant : J’aurais tendance à penser que les dieux ont créé la Méditerranée pour que la mer soit aussi bleue que le ciel. Je tiens à garder envers et contre tout une vision heureuse, une vision positive de la Méditerranée. Quel que soit ce qui l’agresse, quels que soient les terribles drames dont elle est le théâtre aujourd’hui. Tout en moi se refuse à ce qu’on en parle, à ce qu’on la résume, dans l’actualité, comme une poubelle ou un cimetière. Parce que ce serait abîmer une magie qui dure.

Parce que les matins du monde sont nés sur une plage. Parce que notre enfance a rencontré la mer. Mon père était d’Oran. J’ai vécu en Tunisie à Sfax, à Sousse. En Grèce où j’ai hâte de revenir. Mais l’important est surtout ce que l’on en imagine. Giono qui, à Manosque, n’avait jamais vu la mer, l’a fait surgir dans un champ d’oliviers. C’est la liberté, la force des écrivains, de donner à voir une grande illusion que chacun peut faire sienne.

Vous succédez à Jean-Christophe Ruffin, président de la précédente édition du Festival.

Dany Laferrière : Il y a trois ou quatre ans, je succédais à Jean D’Ormesson comme président du Salon de Nancy. Aujourd’hui, avec Paule Constant, c’est à Ruffin. N’est-il pas temps de reconnaître la présence des académiciens sur la scène littéraire. Mon voisin de gauche à l’Académie, François Cheng, fait un tabac dans les librairies avec son nouveau livre. Il n’y a pas de saison où l’on ne voit Erik Orsenna ou Hélène Carrère d’Encausse dans les médias avec un nouveau livre. Je pensais me reposer à l’Académie et me voilà au milieu d’une bande de « jeunes » essayistes et romanciers se nourrissant d’encre et d’alphabet…

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DE LA CIVILISATION MÉDITERRANÉENNE

A LA CIVILISATION DE L'INTERNET !

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Pêcheurs de la Méditerranée du Sud

Editorial de Gérard Diaconesco

Notre civilisation moderne s'est bâtie essentiellement par le passé sur un courant d'échanges entre tous les Peuples établis autour du bassin Méditerranéen, et cela, aussi bien du point de vue économique que culturel, malgré les divergences et les divisions politiques qui ont pu séparer ces Peuples si différents les uns des autres ! 

Car notre Méditerranée a bien été le berceau qui a porté en son sein notre civilisation Judéo-Chrétienne, pour ne pas dire Arabo-Judéo-Chrétienne, et cela depuis fort longtemps...

Si ces différents Peuples ont donc pu faire aujourd'hui la civilisation Moderne que nous sommes, c'est bien grâce à ces échanges économiques et culturels que nous le devons.

La Méditerranée a donc bien été le "moteur" qui a permis à tous ces Peuples de "surfer" sur elle pour aussi bien s'unir que ce combattre entre eux, selon les circonstances, dans la traversé du temps qui construit ou détruit toute forme de civilisation même la mieux établie.

Aujourd'hui, notre ancienne civilisation "Méditerranéenne " s'est exportée au reste du Monde, et cela de plus en plus vite et en temps réel grâce à l'arrivée massive des nouvelles technologies qui ont émergé en cette fin du XXe siècle et en ce début de troisième millénaire, ainsi qu'avec l'arrivée en force de la micro-informatique et tout particulièrement celle des réseaux de l'Internet dans notre civilisation dite "Moderne ".

Le citoyen du nouveau Monde que nous sommes devenus est donc bien relié en permanence par un fil d'Ariane invisible ( Internet ) avec le reste de l'Humanité, et cela en n'importe quel point de notre planète bleue la Terre, devenue déjà trop petite pour nous avec ses plus de 7 milliards d'hommes qui la peuple !

Chaque seconde, chaque minute, chaque heure, chaque jour, des milliers, voire des millions et plus de connexions invisibles comme sur une immense toile d'araignée (d'où son nom la Toile ou le Net ) relient entre elles tous les Hommes qui commencent à surfer sur cette immense mer du savoir et de la connaissance qu'est devenu Internet ( à l'heure où j'écris ces quelques lignes, des milliards de pages Web sont échangées sur la Toile de l'Internet ) quel bon en avant prodigieux que vient d'accomplir l'Homme en si peu de temps au vue de sa longue traque de l'espace-temps !

Cet état de fait a permis un rapprochement entre toutes les femmes et tous les hommes de bonne volonté pour un vaste échange du savoir et de la connaissance grâce aux réseaux des réseaux de l'Internet qui a fait sortir ainsi de leur isolement des populations les plus éloignées de tous grands centres décisionnels et administratifs autour du bassin Méditérannéen. ( l'Union de la Méditerranée est donc devenue le grand projet porté par l'Union Européenne depuis ces deux premières décennies en ce troisième millénaire, mais paraît aujourd'hui bien en pane depuis ! )

Le Haut et le Moyen Pays du Sud du massif des Alpes Françaises et Transalpines (en Italie ) peuvent ainsi êtres reliés en permanence avec celui de toutes les côtes Méditerranéennes grâce à l'Internet et surtout depuis peu grâce aux flux du Haut débit des réseaux des Télécoms ( ADSL, Fibre Optique, Satellite, Wi-Fi, Wi-Max, Réseaux sociaux, etc ... )

Cet immense courant de solidarité doit être tissé en permanence entre toutes ces différentes régions qui bordent notre "MARE NOSTRUM", pour que toutes les populations issues de ces contrées puissent enfin échanger leurs traditions culturelles ainsi que leur savoir-faire ancestrale entre elles.

Alors il sera prouvé que les réseaux sociaux avec Internet servent enfin à quelque chose aux Hommes en leur permettant d'abolir toutes les barrières, aussi bien sociales, politiques, que culturelles, entre tous les Peuples issus des bords de la Méditerranée... mais aussi du reste du Monde.

Gérard DIACONESCO

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Photos du Salon du Festival du livre de Nice et reportage AGENCY PRESS INTERNATIONAL - DIACONESCO.TV - C.COPYRIGHT - 02.06.2017 - NICE

Cette visite du salon a été faite par le Professeur niçois Eric GILLI l'expert géologue de l'UNIVERSITE PARIS 8 qui est candidat aux législatives sur la 3ème circonscription de la ville de Nice accompagné en cela par son Directeur de Campagne le journaliste francophe international Gérard Diaconesco.

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